Marché des plateformes de streaming musical, rentabilité, environnement concurrentiel, blockchain, intelligence artificielle, Deezer, Spotify, téléchargement illégal, digital natives, innovations, labels, YouTube, Elektra Records, marketing, communication, big data, réseaux sociaux, Universal Music, Sony Music, Warner Music, Merlin, Believe, modèle freemium, royalties, SoundCloud, Covid-19, Tidal, droits d'exploitation, IDOL, branding, Musicmetric, Sonalytic, Shazam, Soundwave, Cord Project, Megaphone, Wondery, Dreamstage
Les plateformes de streaming musical ont totalement révolutionné l'industrie de la musique. Elles sont apparues comme une réponse au téléchargement illégal et sont aujourd'hui indispensables pour une grande majorité des musiciens, mais aussi des consommateurs. Pourtant, si son succès lui vaut 443 millions d'abonnés payants en 2021, le marché du streaming musical n'est pas si rentable.
Pour répondre à cette problématique de rentabilité, il est important de présenter dans un premier chapitre l'évolution du marché jusqu'à aujourd'hui, puis recenser tous les éléments qui expliquent ce manque de rentabilité après tant d'années de croissance. Le principal élément bloquant est la redistribution d'environ 70% des revenus du streaming musical aux ayants droit, mais ce n'est pas le seul.
Dans un second chapitre, il faut aller à la rencontre des consommateurs et des professionnels du streaming musical pour pouvoir récolter un maximum de nouvelles informations quantitatives et qualitatives sur le sujet. Il s'agit de confronter ses idées au marché et nourrir sa réflexion avec des données fiables et exploitables. Revenus, coûts, maturité, technologies et croissance sont des exemples parmi d'autres de points directeurs de ma recherche.
Enfin, dans le chapitre final, nous sommes en capacité de proposer des recommandations concrètes et relativement fiables, bien que tout sujet reste à discussion, pour mener les plateformes de streaming musical à la rentabilité. Afin d'être le plus réaliste et structuré possible, il est important de segmenter notre vision à court, moyen et long terme. Chaque plateforme doit prendre une direction adaptée à son contexte, mais de manière générale, nos recommandations portent sur les leviers de fédération d'une communauté, d'expansion géographique, de développement de nouveaux services, d'achats additionnels, d'expérience utilisateur, d'intelligence artificielle, de blockchain et enfin d'indépendance.
Ce que nous pouvons conclure est que le marché du streaming musical est en bonne voie d'être rentable pour la plupart des acteurs qui contribuent à son développement. Cela nécessite tout de même de prendre les bonnes orientations stratégiques, car certaines erreurs pourraient être fatales pour certains, notamment dans un contexte ultra-concurrentiel.
[...] We have more and more features that are no longer directly related to music but to the whole world of sound (livestream, podcast, karaoke, binaural sounds . do you think that it is possible to centralize everything in the application? Do you think it is possible to customize its functions for each user? Nishant: I'm not an expert on technical elements, but I think it's hard to put things in without taking away from the user experience, but I think platforms try to do it as much as possible like Soundcatcher for Deezer. [...]
[...] Cela signifie qu'il touche près de 70% des revenus que génère sa musique sur les plateformes de streaming, il inverse donc totalement la tendance. Même si ces revenus lui servent à payer des dépenses en marketing, clips, promotion et autre, on voit que le contrat type avec les maisons de disques est de moins en moins évident ou indispensable. Par ailleurs, Spotify a lancé en 2018 une solution qui permettait de directement distribuer sa musique sur la plateforme sans label ni agrégateur, ce qui a été un réel coup de pied dans la fourmilière de l'industrie. [...]
[...] Donc clairement oui, c'est les mentalités vont venir de vont enfin, les changements vont venir des mentalités et je pense que les Labels de distribution vont avoir un grand rôle à jouer aussi. C'est le futur, en gros comme tu disais les mentalités, ça va bouger et surtout moi je pense qu'au-delà des mentalités, l'importance des Labels de distribution, il va avoir un gros rôle à jouer, parce qu'en tant que facilitateur et justement ça va être un peu le dernier des mohicans au niveau d'intermédiaires, parce que c'est le dernier qui va pouvoir annoncer, apporter une valeur ajoutée aux artistes. [...]
[...] Nous pouvons même embrayer sur la partie innovation et faire une petite parenthèse sur l'introduction des pistes sonores binaurales à objectifs thérapeutiques psychologiques. Pour faire simple, le son que nous percevons impacte directement notre état émotionnel, et nous pouvons aujourd'hui stimuler, selon des fréquences très précises que l'on envoie dans chaque oreille avec un casque ou des écouteurs, des états de sommeil, de focus, de visualisation, de bonne humeur, de réduction de stress, etc. Ici, on ne parle pas de simplement de mettre une musique joyeuse pour être heureux, bien que cela puisse fonctionner, mais bel et bien d'établir des relations scientifiques entre fréquences sonores reçues et état psychologique. [...]
[...] Parce que même si tu seras un peu mieux payé à l'écoute, ce sera toujours les gros artistes qui seront favorisés. Et les gros artistes qui peuvent se passer de Labels parce qu'ils sont déjà assez connus, ils vont encore plus gagner, enfin c'est un cercle un peu et là où il faudrait changer le modèle, c'est qu'il y a un truc qui s'appelle UCPS. Et pour moi si tu décides de te passer d'intermédiaire, il faut que tu passes dans ce modèle là, ça va avec; ça va forcément avec comme ça tu permets vraiment une rémunération à l'écoute par utilisateur. [...]
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