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Le cinéma est un art, le 7e pour être exact. Né en 1895 à Lyon de l'esprit des frères Lumières, il a depuis traversé plus d'un siècle. Comme tout art, il a évolué au grès de tendances jusqu'à devenir aujourd'hui un pilier économique de nos sociétés. Son évolution est fulgurante depuis les années 1970. La raison étant l'arrivée progressive des techniques numériques et de l'explosion d'internet. C'est alors qu'il prend une dimension nouvelle. Il n'est plus le cinéma réservé aux salles obscures, aux sorties VHS pouvant prendre des années avant d'être édités.
Le cinéma est maintenant instantané, connecté, et exportable. Il est un sujet vaste, qui regroupe tous les corps de métier. Des techniciens aux acteurs, des chercheurs en recherche et développement aux musiciens, des producteurs aux community managers. Le cinéma est une industrie. Il peut être analysé dans tous les domaines, et notamment en science de gestion. Et le spectateur dans tout ça ?
[...] Robert Pratten (2015) propose un schéma explicatif de la notion. Les pièces d'un hypothétique puzzle, grâce au Transmédia Storytelling, permettent de créer un univers unifié, cohérent et complet. Ce schéma est le suivant : Figure 12 What is transmedia ? (Robert Pratten, 2015) C'est avec l'arrivée du film The matrix, que le transmédia est né. Jenkins a alors constaté « que les frères Wachowski avaient profité des potentialités de la convergence des technologies pour créer un ensemble de dispositifs narratifs autour de leur franchise cinématographique Matrix ». [...]
[...] Revue française des sciences de l'information et de la communication, https://doi.org/ 10.4000 /rfsic.1507 • Lausson, J. ( avril). Le déclin des DVD continue, le Blu- ray trébuche. Récupéré 16 mars 2019, de https://www.numerama.com/magazine/29092-chute-dvd-blue-ray.html • le Blanc, G. (2006). INNOVATIONS NUMÉRIQUES, DISTRIBUTION ET DIFFÉRENCIATION : LE CAS DE LA PROJECTION NUMÉRIQUE DANS LE CINÉMA. Entreprises et Histoires Consulté sur https://proxy.esc- larochelle.fr:2131/docview/220 838 619/8196F5A34B014A02PQ/15?accou ntid=35036 • Lévy J. (2000), « Marketing et Internet : Présentation », Revue Française du Marketing, n° 177-178, pp.3-11. • M. Mitchell Waldrop, M. [...]
[...] Récupéré 14 juin de http://pagesped.cahuntsic.ca/sc_sociales/psy/methosite/consignes/khicarre.htm 139 Total 1 Netflix, Replay on Le graphique ci-dessus montre une tendance en accord avec la question : - ont répondu ils sont donc tout à fait d'accord avec la propositi L'hypothèse Les spectateurs ont changé leur mode de consommation avec l'arrivée du multi écran et des services de Svod, et donc, à cette étape de l'analyse, partiellement acceptée. Le tri croisé suivant va permettre de déterminer si l'hypothèse 1 est entièrement acceptée. L'hypothèse Les spectateurs ont changé leur mode de consommation avec l'arrivée du multi écran et des services de Svod, est donc acceptée. Les services de Vod ont effectivement changé le mode de consommation des spectateurs. Le tri à plat sur le multi écran finit de démontrer la véracité de cette hypothèse, car ils sont majoritaires à regarder des films ailleurs que sur la télévision. [...]
[...] Les films français génèrent 33,5% des ventes et les films américains 56,2%. La VOD a pris une place très importante sur le marché de la vidéo. Ci- dessous, le graphique montre l'évolution du chiffre d'affaires de la vidéo à la demande entre 2007 et 2011. On peut remarquer que cette évolution passe de 23,5 millions d'euros en 2007 à 155,8 millions en 2011 pour les TVIP[7]. Cette augmentation des ventes n'est pas sans conséquence sur les ventes physiques de films. [...]
[...] De plus, le côté créatif peut être beaucoup plus exploité. Il y a possibilité de tourner un nombre quasi illimité de rush[4]. Les caméras sont aussi beaucoup plus légères et permettent des mouvements impossibles à faire avant le numérique. Mais c'est surtout en post production que le numérique a facilité le travail. « En postproduction, le montage et l'étalonnage numériques permettent également de gagner du temps et de la qualité » (François AUVIGNE et al. 2017). Il devient beaucoup plus facile d'incrémenter des effets spéciaux directement sur ordinateur sans avoir à passer par le travail fastidieux sur pellicule. [...]
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