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Toute activité humaine, quelle qu'elle soit, engendre directement ou indirectement des émissions de gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone (CO2), qui contribuent à aggraver le réchauffement climatique de la planète. Consciente des enjeux écologiques et politiques que cela induit, la France s'est engagée à prendre des mesures en vue de réduire le niveau des émissions de CO2. Cet engagement s'est concrétisé au niveau mondial par la ratification du Protocole de Kyoto en 1997, et au niveau national via la tenue du Grenelle de l'environnement en 2007. A cette occasion, la France s'est donné comme objectif de réduire de 20% d'ici 2020 les émissions de dioxyde de carbone (CO2), plus précisément de l'ensemble des transports. En effet, la répartition des émissions de CO2 en France montre que 42% des émissions seraient dus au transport des marchandises (17%) et des personnes (25%).
Les activités commerciales sont donc les premières concernées par la prise en compte des problèmes écologiques. Depuis le début des années 2000 s'est développé un nouveau mode de consommation : le e-commerce. Dans son acceptation la plus large, le e-commerce se définit comme toute opération de vente de bien et de services via un canal électronique (Internet, EDI [Echange de données informatisées], Minitel, etc.). Toutefois, lorsqu'on évoque aujourd'hui le e-commerce, on se réfère implicitement au commerce sur Internet qui chaque jour, occupe une place de plus en plus prépondérante dans l'univers des télécommunications. C'est la raison pour laquelle on ne traitera dans ce mémoire que de la vente/achat sur Internet.
Le e-commerce est un marché en pleine croissance. Cela signifie donc concrètement que le nombre de livraisons sera inévitablement amené à augmenter. D'un point de vue écologique, on pourrait penser que les activités de commerce électronique, d'une façon générale, par la limitation des déplacements des clients, réduisent de façon assez forte les émissions de CO2. Si tel est le cas - ce que nous essayerons de déterminer - force est de constater que les modes de livraisons choisis par les consommateurs n'émettent pas tous la même quantité de CO2. Ainsi, la question est de savoir comment les entreprises du e-commerce peuvent-elles influencer le consommateur lors du choix d'un canal de livraison, de façon à ce qu'il soit le moins « carbonique » possible ?
[...] On distingue notamment les grands magasins, les magasins populaires, les supermarchés et les hypermarchés. Le tableau sur la page suivante en présente rapidement les principales caractéristiques, un historique plus détaillé étant proposé en annexe Source : à partir des données de http://www.distripedie.fr La prédominance des supermarchés, hypermarchés et autres grandes surfaces est indéniable. En effet, jusqu'aux années 1970, les grands magasins et magasins populaires dominaient la grande distribution française. Aujourd'hui, ceux-ci ont laissé place aux supermarchés et hypermarchés, qui totalisent près du tiers de la vente des produits de grande consommation en France. [...]
[...] Le gain octroyé représenterait en effet la juste rémunération du sacrifice réalisé. Car le consommateur est avant tout un individu rationnel, qui raisonne essentiellement avec son portefeuille, surtout en cette période de crise du pouvoir d'achat. L'avantage accordé au consommateur peut également, pour les entreprises ayant développé un programme de fidélisation, prendre la forme de points supplémentaires crédités sur le compte du client. Celui-ci atteindra donc plus rapidement les seuils nécessaires pour obtenir les avantages proposés, et privilégiera donc les horaires écologiques En ce qui concerne les entreprises, les pertes occasionnées par ce type de mesure ne seraient certainement pas très importantes. [...]
[...] De plus en plus d'entreprises prennent conscience de leur responsabilité en manière écologique et commencent à vanter les mérites de l'achat sur Internet. Maintenant, la prochaine étape est de sensibiliser les internautes sur le choix du mode de livraison pour les inciter à consommer écologique. Car comme on l'a vu, tous n'ont pas la même empreinte carbone Prendre des mesures écologiques Le problème écologique se pose à deux niveaux : le transport des marchandises d'une part, et le sur-emballage des produits livrés d'autre part Vers un transport écologique Concernant tout d'abord le transport de marchandises, il va de soi que la première mesure à mettre en place serait d'opter pour l'utilisation de véhicules plus écologiques, comme ceux par exemple roulant à l'électricité. [...]
[...] Le concept repose sur le regroupement dans un même bâtiment d'une gamme très étendue de produits non alimentaires (il s'agit à l'origine essentiellement d'équipement de la personne) vendus dans des rayons. Chaque rayon d'un grand magasin correspond à une surface de vente spécialisée disposant de vendeurs chargés de conseiller le client. L'ouverture du Bon Marché marque le passage à la distribution moderne. En effet, l'entrée dans ces magasins est désormais libre. La clientèle peut donc flâner et regarder les articles exposés sans être importunée. [...]
[...] Mais ces émissions sont mineures comparées à celles engendrées par les voitures se rendant dans les centres commerciaux. De ce point de vue, le e-commerce serait plus écologique, les clients ne se déplaçant plus. Il le sera d'autant plus que la livraison terrestre sera privilégiée par rapport à la livraison aérienne, très polluante, du moins plus que le transport par camions Etude Telemarket - 2007 Une étude portant sur les impacts environnementaux liés au service de livraison à domicile de Telemarket, des supermarchés sur Internet, a été réalisée en 2007 par Estia Via. [...]
Référence bibliographique
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