Marketing, écologie, cosmétique biologique, défis environnementaux, greenwashing, consommateur, Olivier Badot, CRM Customer Relationship Management, croissance économique, innovations technologiques, publicité, communication, RSE Responsabilité Sociale et Environnementale, santé, variable comportemental
Au premier abord, on peut penser que la cosmétique et le développement durable n'ont pas beaucoup de points communs. Nous assistons depuis quelques années à un changement des mentalités vers une responsabilité écologique de plus en plus présente dans nos vies. Cette prise de conscience n'échappe pas au domaine des cosmétiques, les effets néfastes des produits transformés causent des torts tant au niveau de la santé qu'au niveau environnemental. Le secteur des cosmétiques se divise aujourd'hui en deux segments : les cosmétiques conventionnels issus de substances chimiques et les cosmétiques naturels et biologiques composés d'ingrédients d'origine naturelle. Les entreprises y voient une opportunité et investissent dans ce secteur qui est le seul en hausse dans l'industrie des cosmétiques. Le marché des cosmétiques étant mature, il connait des changements dus à sa saturation. Les marques essaient de se démarquer en créant de nouveaux produits, en séduisant de nouveaux consommateurs, en intégrant de nouveaux marchés ou encore en innovant. La concurrence étant très rude, les entreprises sont obligées de se renouveler pour satisfaire la demande des consommateurs. Ils positionnent leurs produits vers le "naturel" pour séduire les attentes grandissantes des consommateurs vers le respect de l'environnement.
[...] Et un produit certifié par un label vous : donne confiance, facilite votre prise de décision lors de l'achat, n'influence pas votre achat, n'y faites pas attention ou ne donne pas confiance ? D'une manière générale, peu d'individus de l'échantillon ont répondu « non » à la question : êtes-vous prêts à dépenser plus d'argent pour un produit cosmétique naturel ou biologique ? On remarque néanmoins que les labels apposés sur les produits donnent confiance et facilite la prise de décision lors de l'achat. Cela engendre donc un budget plus conséquent investi lors de l'achat d'un produit cosmétique naturel ou biologique. Et enfin, on observe un lien de corrélation fort (p=0,041) (cf. [...]
[...] Son pris en compte leur comportement, leur mode de vie, leur consommation, leurs opinions et leurs valeurs. Sur la base d'études quantitatives et qualitatives de très grande ampleur. Ils sont utilisés en marketing, en politique, mais aussi en sociologie pour mieux comprendre les comportements et les attentes de la population dans le but de mieux y répondre. Les sociostyles sont répartis en 5 mentalités (cf. annexe 2). Les décalés qui sont ouverts au changement, dynamiques et aventureux. Ils sont sensibles aux innovations et consomment beaucoup les nouveautés. [...]
[...] En marketing, on essaie donc de prévoir les tendances culturelles afin de découvrir quelles nouvelles offres peuvent correspondre au marché. Une des disciplines du marketing qui permet cela est l'ethno-marketing. Selon Jean-Marc Lehu, l'ethno-marketing est « emprunté à l'ethnographie (étude descriptive des peuples et des groupes humains) de méthodes d'étude du comportement du consommateur. » Olivier Badot explique que : « c'est afin d'affiner l'observation des pratiques des offreurs et des consommateurs, en s'approchant le plus près possible de leurs micro-comportements variés et changeants, que le personnel marketing recourt, depuis peu, à des approches empruntant aux méthodes des ethnographes et des ethno- méthodologues, regroupées sous la dénomination d'ethno-marketing ». [...]
[...] Avec plus de temps et de moyen, j'aurais pu sans doute en récolter davantage. Ceci m'aurait permis d'obtenir des données plus fiables et plus représentatives pour valider et extrapoler les résultats à la population. De plus, il faut rester prudent sur les conclusions énoncées, car l'échantillon est construit. Une enquête de ce type permet tout de même de vérifier, à petite échelle, une réalité sur la vision des consommateurs sur le marché des cosmétiques. L'avenir des cosmétiques biologiques réside dans l'innovation et la communication. [...]
[...] Ces facteurs ne sont pas contrôlables, mais il est important de les prendre en compte dans les stratégies marketing. Pour intégrer ces facteurs, les consommateurs sont segmentés en plusieurs catégories. La segmentation consiste à fractionner le marché en plusieurs groupes d'acheteurs partageant des besoins, des caractéristiques ou des comportements communs, et susceptibles d'être sensibles à des offres spécifiques. Il existe deux grandes étapes pour mettre en place une segmentation : la première est d'identifier les critères de segmentation et la seconde et de définir le profil des segments. [...]
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