Les consoles de jeux sont de plus en plus puissantes, de plus en plus polyvalentes aussi. Elles peuvent, pour certaines, lire des DVD-Vidéos et pour d'autres se connecter à Internet. Mais la différence se fera surtout au niveau du nombre de jeux disponibles pour chaque console.
La Playstation 2 de Sony, sortie depuis plus d'un an, bénéficie d'une logithèque bien plus fournie que ses concurrentes. Plusieurs centaines de jeux sont disponibles quand la Xbox de Microsoft n'en propose qu'un peu plus d'une vingtaine et la Gamecube encore moins.
De plus, l'ancienneté de la console de Sony permet aux développeurs de mieux la connaître, les jeux les plus récents en tirent donc le maximum. La GameCube et la Xbox, plus récentes, devront attendre encore un peu avant de livrer toute leur puissance dans les jeux. Dans cette optique, le cas Xbox de Microsoft, nouvel acteur dans le marché des consoles de jeux vidéo, peut-il adopter une politique généraliste au niveau mondial ? Fort de son succès sur le marché américain, celui-ci pourra-t-il convaincre les amateurs européens et asiatiques de jeux vidéo
[...] La GameCube et la Xbox, plus récentes, devront attendre encore un peu avant de livrer toute leur puissance dans les jeux. Dans cette optique, le cas Xbox de Microsoft, nouvel acteur dans le marché des consoles de jeux vidéos, peut-il adopter une politique généraliste au niveau mondial ? Fort de son succès sur le marché américain, celui-ci pourra-t-il convaincre les amateurs européens et asiatiques de jeux vidéos ? Parallèlement à cela, Microsoft a-t-il mis en place une politique adaptée à l'ensemble des risques inhérents à un nouvel acteur sur un marché particulièrement exigent ? [...]
[...] Logiquement, une baisse du prix de sa console est possible après un certain nombre de mois. Par contre, la baisse du produit un mois après son lancement discrédite largement la Xbox et montre ouvertement la volonté de Microsoft de s'aligner sur la concurrence malgré son avancé technologique. Elargir la gamme de jeux vidéos[1] afin de répondre à l'ensemble de la demande; chaque marché ayant ses préférences. Revoir la stratégie de distribution car celle-ci était trop limitée. Outre le territoire américain, Microsoft s'est focalisé sur le marché japonais en délaissant fortement le marché européen. [...]
[...] La plupart des observateurs demeurent incrédules. Pourquoi Microsoft, leader du marché du logiciel PC, n'ayant encore posé qu'un pied timide dans le jeu vidéo (exclusivement sur envisagerait-il de fabriquer sa propre console ? Mars 2000 : Bill Gates annonce lui-même l'existence de la Xbox[3] et ses objectifs apparaissent de plus en plus évidents : le jeu vidéo est en déclin sur PC et explose sur console, les prévisions de croissance pour ce marché étant très optimistes sur les 5 prochaines années. [...]
[...] La principale raison reste le prix de la console ainsi que de ses jeux. Parallèlement à cela, Microsoft doit faire face à une concurrence très forte émanant de Sony et de sa console Playstation 2. En effet, même sur son marché national, Microsoft commence à subir l'effet Nintendo et Sony qui réalisent plus de ventes que lui SONY/MICROSOFT : DES STRATEGIES DIVERGENTES Sony[4] est actuellement le leader incontesté sur le marché des consoles de jeux vidéos. Après le grand succès rencontré par sa précédente console, il décide de sortir à la fin de l'an 2000 un nouveau modèle plus performant: la Playstation 2 (PS2). [...]
[...] Chaque marché a ses caractéristiques auxquelles il faut tenir compte. Malheureusement, il semble que Microsoft ait dès le départ décidé d'avoir une politique identique sur les différents marchés. Le marché américain reçoit l'arrivée de cette console dans des conditions plus que favorables notamment par de grands coups médiatiques avec la présence fréquente de Bill Gates à des salons pour la promotion de son nouveau jouet La console se vend bien malgré son prix élevé (299$ soit La plupart des jeux proposés correspondent aux attentes de ce public dans la mesure où ils se rapprochent plus des jeux PC que des jeux consoles. [...]
Référence bibliographique
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