Carlos Ghosn, Renault, Nissan, PSA, Peugeot, Citroën, Logan, management, gestion organisationnelle
En tant que première marque de fabricant automobile en Europe, Renault jouit d'une très bonne réputation au sein de cette dernière. En 1999, une alliance entre la société Renault et Nissan fut effectuée pour, principalement, sauver Nissan de la faillite. Le redressement rapide de Nissan a montré le talent de Carlos Ghosn qui devient, alors, le PDG des deux sociétés en 2001.
Pourtant, ces dernières années, la situation a beaucoup changé. Depuis la crise financière en 2008, l'alliance a connu quelques difficultés. Bien que le chiffre d'affaires en 2011 soit assez intéressant, on constate quelques dysfonctionnements au sein de l'alliance.
[...] Problématique : Selon les données expliquées ci-dessus, nous constatons bien des dysfonctionnements au sein de la société Renault que l'audit effectué en interne a précisée après les péripéties d'espionnage industriel. La perte de confiance des actionnaires liée à ce dernier incident ainsi que la divulgation de la rémunération de Monsieur Carlos Ghosn, en France, a permis la mise en place de réformes dites soient disant radicales» au sein de la gouvernance de la société. Cependant, selon les facteurs de risques adjacents et l'origine inconnue du résultat de la société en 2011, on peut se demander si le groupe n'est pas dans une possible impasse et que le principe de gouvernance établie n'en serait pas la cause. [...]
[...] En 1999, une alliance entre la société Renault et Nissan fut effectuée pour, principalement, sauver Nissan de la faillite. Le redressement rapide de Nissan a montré le talent de Carlos Ghosn qui devient, alors, le PDG des deux sociétés en 2001 puis en 2005 pour Renault. Pourtant, ces dernières années, la situation a beaucoup changé. Depuis la crise financière en 2008, l'Alliance a connu quelques difficultés. Bien que le chiffre d'affaires de l'Alliance en 2011 soit assez intéressant, on constate quelques dysfonctionnements au sein de l'Alliance. [...]
[...] Par ailleurs, on peut remarquer que le nombre de ventes est loin de ce que la société escomptait. Depuis le lancement jusqu'à septembre 2012, les ventes étaient de 5212 alors que son objectif de cette année était de ventes. En plus des stratégies non-conformes à la responsabilité sociale qui lui incombe, mentionnées ci-dessus, l'affaire d'espionnage montre, selon nous, une structure défectueuse. Selon notre analyse, nous avons constaté que les problèmes principaux dans la société sont le niveau de délégation ainsi que l'influence excessive dans la prise de décision de Monsieur Carlos Ghosn. [...]
[...] On constate donc bien que la divergence d'opinions entre l'État, principale actionnaire et les stratégies mises en œuvre par le PDG Carlos Ghosn sont bien présentes. Divergences se trouvant dans la conception, la définition des frontières qui anime ces deux acteurs. De surcroît, le nombre de délocalisations effectué tel qu'une partie de la production de la Clio IV en Turquie ou le plan de départs volontaires lors de la crise financière entraine une insécurité chez les employés de la société qui peut se ressentir à travers la performance de ces derniers. [...]
[...] Cette non- considération également engendre une démotivation, une certaine résistance du fait que Carlos Ghosn n'est plus représenté comme un leader-héros. Il ne faut pas oublier qu'un des facteurs clés du bon fonctionnement d'une société réside dans la personnalité guidant l'alliance et menant les actions avec l'appui des Ressources Humaines. De ce fait, les modifications apportées après l'affaire d'espionnage et surtout le rattachement des ressources humaines au poste du PDG sont primordiales. Cependant, ces modifications ne sont pas assez profondes. [...]
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