SMART, confiance du public, lancement raté, Swatch Group, constructeurs automobiles, SwatchVolkswagen, Swatchmobile, smart Fortwo, petite citadine
Smart est une société allemande et une marque du groupe Daimler Chrysler, crée en 1996 avec l'aide de Swatch Group. Elle construit des voitures de la gamme petite citadine. Les Smarts sont produites dans l'usine de Hambach en France.
Depuis le lancement de la marque en 1998, les pertes ont été évaluées à 3,5 milliards d'euros et plus de 700 emplois ont été supprimés en 2007.
Printemps 1990 : Fort du succès de la montre Swatch, son inventeur le suisse Nicolas Hayek, veut reproduire ce concept dans l'industrie automobile. Un rêve fou : la Swatchmobile.
Été 1991 : Nicolas Hayek tente de convaincre les constructeurs automobiles. Plusieurs, dont PSA et Renault, refusent de conclure l'affaire apparemment trop risquée. Volkswagen relève le défi. Les deux partenaires lancent SwatchVolkswagen.
Janvier 1993 : Volkswagen effrayé se retire d'une affaire finalement jugée trop risquée. Nicolas Hayek rencontre le premier constructeur mondial, General Motors, qui décline l'offre. Le groupe Mercedes Benz qui souhaite produire des voitures plus petites mise sur la Swatchmobile. La coentreprise est détenue à 51% par le groupe allemand et 49% par le groupe horloger suisse. Nicolas Hayek est désormais minoritaire.
Octobre 1997 : Inauguration de l'usine d'Hambach (Moselle).
Juillet 1998 : Début de la City-coupé (deux places) qui deviendra plus récemment la Fortwo. La voiture n'est pas aussi révolutionnaire que Nicolas Hayek l'aurait souhaité.
Novembre 1998 : Daimler-Chrysler prend le contrôle total de MCC (Société anonyme : Retrait de Nicolas Hayek. C'est la fin de l'aventure pour le concepteur de la voiture.
Septembre 2002 : Lancement du roadster qui sera abandonné après 43000 modèles seulement. Six mois plus tard la 500000e Smart sort d'Hambach. En avril 2004 est lancée la version quatre portes (Forfour). Elle est fabriquée en Hollande en collaboration avec Mitsubishi.
Avril 2005 : Daimler annonce un plan de réduction de coûts. 700 emplois sont supprimés, soit un tiers des effectifs. Le site d' Hambach n'est que partiellement épargné : 50 ouvriers ont été transférés en 2004 sur le site de Rastatt où est produite la Mercedes "classe A" ; un plan social de 40 personnes est opéré à partir de décembre 2005. L'arrivée de Dieter Zietschke à la tête du groupe Daimler-Chrysler à la fin 2005 s'accompagne d'une politique d'économies radicale qui s'applique également à smart : plus aucun départ volontaire ne fait l'objet d'un remplacement depuis octobre 2005.
Fin 2006 : Le site de développement de Smart en Allemagne est dissous et ses effectifs sont partiellement intégrés à Daimler. A Hambach, la production est arrêtée 5 mois afin de préparer la production de la voiture de la dernière chance : la 451. Plus longue de 20 cm que la précédente, elle est conçue pour pouvoir pénétrer le marché américain.
31 Mars 2007 : Arrivée en concession de la nouvelle smart Fortwo, sur laquelle repose l'avenir de la marque.
[...] La diversification est obtenue par l'habillage : tissu couleur de carrosserie, etc. Comme pour la Swatch, l'idée était de créer un nouveau marché de masse pour un outil de déplacement urbain à bas prix, différent dans son concept du produit automobile actuel. Mais l'innovation porte en ses germes des risques qui sont proportionnels au succès escompté. N'y avait-il pas de l'intention d'Hayek, de révolutionner l'industrie automobile, des parallèles à dresser avec la société Bic qui a voulu révolutionner, en son temps, le monde de la parfumerie. [...]
[...] Projet initial Un projet qui a l'empreinte de ses concepteurs L'évolution de la smart de ses débuts jusqu'à son actualité récente est indissociable des rapports qu'a eu Nicolas Hayek avec la direction de Mercedes-Benz, de sa personnalité et de la culture du constructeur allemand : - Nicolas Hayek (père du concept) est un homme d'innovations. Lorsqu'il a repris la direction SMH, le message qu'il a adressé à tous les membres du service de développement est significatif : "je veux tous les six mois un nouveau produit. Pas un nouveau modèle, pas une nouvelle couleur, mais une véritable innovation. - Mercedes-Benz (concepteur dans l'ombre de Nicolas Hayek). Les grands constructeurs automobiles ont tous des projets, plus ou moins en sommeil, sur les voitures du futur. [...]
[...] Par exemple, dès que la couleur et les autres éléments du véhicule sont paramétrés, la chaîne de production se déclenche. L'intérêt est de ne pas avoir de stocks. En conséquence, il y a moins d'argent sorti de la trésorerie. Ce système est un processus de véhicule à la commande. Il sera accessible à toutes les entreprises privées. De plus, la Smart devra proposer le Group buying Cette technique donne la possibilité aux clients, de leur redonner un certain pouvoir de consommation, en négociant la baisse des prix. [...]
[...] SMART: Comment regagner la confiance du public alerté par le lancement raté du véhicule ? Sommaire Introduction Quelques dates Projet initial Forces/Faiblesses Cœur de métier Analyse de l'échec et les moyens mis en place pour les résoudre Problématique Préconisations Conclusion Bibliographie Introduction Smart est une société allemande et une marque du groupe Daimler Chrysler, crée en 1996 avec l'aide de Swatch Group. Elle construit des voitures de la gamme petite citadine. Les Smarts sont produites dans l'usine de Hambach en France. [...]
[...] L'origine du projet Smart veut conquérir le marché de la petite voiture originale, à bas prix. La marque s'adresse à une cible de : - Couples aisés qui s'offrent une 2ème ou 3ème voiture - Femmes de 28 ans et Hommes de 32 ans - Personnes de moins de 35 ans ne possédant pas de voiture Transposer le succès de la célèbre montre suisse Swatch à la smart L'idée de Hayek était de transposer à l'automobile le succès obtenu dans l'horlogerie suisse avec la Swatch, c'est quasiment un produit générique (qui signifie tout simplement montre suisse : Swiss Swatch, ce qui permet une production en très grande série, selon les techniques les plus automatisées (les mouvements sont tous identiques). [...]
Référence bibliographique
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