Afin de mener à bien cette analyse, je me suis plus particulièrement occupé d'un secteur d'activité : le marché de l'automobile. L'analyse des stratégies d'entreprises parties à l'assaut de l'Europe de l'Est portera donc sur 2 grands groupes Français, PSA (Peugeot / Citroën) et Renault qui sont sur un marché porteur et qui sont des entreprises fleurons de notre économie.
Avec 100 millions de consommateurs, l'Europe de l'Est est un formidable marché que les groupes français ont déjà intégré dans leur stratégie. La Pologne, la Hongrie et la République tchèque concentrent à eux trois plus de 90 % des investissements français en Europe. La France est même le premier investisseur en Pologne, ceci se développe de plus en plus, ainsi Renault est devenu LE constructeur national en Slovénie ! Nous allons donc voir comment les entreprises françaises du secteur automobile ont intégré l'Europe de l'est dans leurs stratégies marketing.
[...] Ceci passe par la mise en place d'une politique de coopération avec des acteurs indépendants locaux. PSA s'est de plus distingué par sa capacité à conclure des accords techniques, industriels et commerciaux (vente sous licence, réseaux d'indépendant, mais aussi des filiales commerciales dirigées par la société mère). ( Politique de prix : des coûts faibles Par exemple pour ce qui est de la Logan, elle est vendue en Roumanie et Russie à partir de euros. Ce prix bas est obtenu en reprenant beaucoup d'éléments de diverses voitures Renault (notamment de la Clio), en créant un design limitant les arêtes ou encore en réutilisant la plate- forme de production de la Micra de Nissan. [...]
[...] En effet, c'est depuis cette date que l'usine de Pitesti (Roumanie) fabrique la célèbre R12, à la suite d'un contrat de coopération (exportation indirecte/sous traité) passé entre Renault et la marque roumaine. Cette internationalisation est donc passée par de la délocalisation. En 1999, Renault poursuit sur sa lancée avec l'acquisition de la société Roumaine Dacia. Après plus de 30 ans de coopération avec l'usine de Pitesti, qui fabriquait des véhicules Renault sous licence, Renault est entré en 1999 à hauteur de 51% dans le capital du constructeur automobile roumain. [...]
[...] Renault renforce donc sa présence sur les marchés à fort potentiel de croissance. Dacia est ainsi le pôle de développement du groupe Renault en Europe de l'Est. Sa vocation est de produire des modèles modernes, robustes et économiques, destinés aux nouveaux marchés automobiles. Au cœur de cette stratégie il y a le lancement de la Logan, "la voiture à euros". Afin de mener à bien ce projet, le groupe français a investi près de 500 millions d'euros sur 5 ans pour remettre à niveau l'usine de Pitesti et pour former son personnel. [...]
[...] ( La distribution : Les produits distribués sous le nom Dacia ont un réseau de points de vente propre au groupe Roumain. Pour les pays où le produit est distribué sous la marque Renault, les points de vente sont des concessions et succursales propres au groupe ainsi que des garagistes indépendants qui ont noué un accord avec la firme afin de pouvoir vendre les produits. De plus, Renault emploie plusieurs techniques d'exportation. Tout d'abord le groupe fait de la production à l'étranger en Russie et en Roumanie mais également de l'exportation contrôlée (filiales commerciales) dans tous les autres pays où est présent ce produit. [...]
[...] Nous allons donc voir comment les entreprises françaises du secteur automobile ont intégré l'Europe de l'est dans leurs stratégies marketing. DIAGNOSTIC DU MARCHE / ou diagnostic externe (tendances du marché, comportement des clients, la distribution, la concurrence, l'environnement économique et politique ) A la vue de ce diagnostic du marché, il apparaît évident que ces marchés sont porteurs et offrent des possibilités de croissance importante pour toutes entreprises souhaitant s'implanter là-bas. Les pays de l'Europe de l'Est représente actuellement 13% de la demande européenne actuelle (soit 25 Millions de véhicules), il est donc judicieux voir même nécessaire de renforcer le poids actuel dans les pays de la future grande Europe. [...]
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