Effets d'une guerre des monnaies sur le secteur automobile, niveau mondial, banque centrale, dévaluation monétaire, taux de change, conflits internationaux, commerce intrabranche, Chine, pays en développement, monnaie de réserve, protectionnisme, baisse de l'euro, cas du Japon
Les rapports de forces entre pays sont de nos jours basés sur l'économie des pays : quelles sont les priorités économiques ? Quelle politique économique adopter ? Dans quelle production nous spécialisons-nous ? Quel pouvoir pour la banque centrale ? Quels rapports économiques avec le reste du monde ? Dans l'étude de ces questions, la dévaluation monétaire apparaît comme une réponse simple et efficace aux problèmes posés. C'est ainsi que depuis plusieurs siècles, elle est mise en place par les gouvernements comme un moyen de garder sa place dans l'économie internationale. Mais cette solution a aussi ses parts d'inconvénients et de risques. Ce sont ces derniers qui activent les tensions pour des raisons économiques entre les États. La "guerre des monnaies" se met alors en marche.
[...] Le Yen est faible est favorisé donc l'invasion des produits chinois sur le marché. Donald Trump chercher donc à baisser la monnaie pour renforcer son idée de protectionnisme et fermer le plus possible les barrières commerciales. Les résultats des premiers mois sur le marché automobile sont mauvais avec une baisse de l'ensemble des constructeurs : pour Ford et pour General Motors. B. L'Europe EN 2014, LA BAISSE DE L'EURO TANT ATTENDU A EU LIEU. DEPUIS, LA MONNAIE EUROPÉENNE A PERDU 11% DE SA VALEUR VIS-À-VIS DU DOLLAR, ET VIS-À-VIS DES AUTRES DEVISES. [...]
[...] Le taux de change bas favorise un taux d'inflation bas. Il est finalement vu comme prestigieux. C'est à partir du krach boursier de 1929 que les états commencent un à un à dévaluer leur monnaie pour se rendre plus compétitifs et tenter de redresser la pente, après les désastres économiques laisser pas se krach. En 2010, l'histoire semble se reproduire. Mais les motivations et les conséquences sont différentes entre ces deux époques. L'expression « guerre des monnaies » est utilisée pour la première fois par le ministre brésilien des Finances : Guido Mantega. [...]
[...] PEU DE PAYS PEUVENT ALORS SE VANTER DE CONTRÔLER LA VALEUR RELATIVE DE LEUR MONNAIE NATIONALE. QUATRE MÉTHODES PRINCIPALES ENCLENCHENT ALORS LE PROCESSUS DE DÉVALUATION DE LA MONNAIE : - Les banques centrales peuvent échanger la monnaie nationale contre des devises étrangères. Ainsi, la dévaluation est mise en place. Concrètement, cela peut être réalisable par l'achat d'obligations en devise étrangère, par exemple. - Une banque peut aussi émettre de la monnaie sans aucune contrepartie économique. Si elle augmente la valeur des biens produits par exemple. Ainsi, le taux de change diminue. [...]
[...] Une dépréciation de l'euro est donc une aubaine pour l'ensemble des entreprises automobiles. En effet, les entreprises vont pouvoir exporter leurs voitures dans les pays ou continents voisins. La baisse de la monnaie entraine aussi une augmentation de la marge parce que les voitures européennes seront moins chères que les voitures libellées en dollars. Il y a donc une favorisation de la « compétitivité prix ». Par exemple, prenons le cas d'une entreprise automobile française tel que PSA, et donc comme pays référence la France. [...]
[...] Les acheteurs de devises délaissent alors la monnaie concernée. C. A l'échelle internationale 1. POURQUOI DÉVALUER EST SOURCE DE CONFLITS INTERNATIONAUX ? Bien que la dévaluation d'une monnaie ait des effets bénéfiques sur l'état qui l'applique, ces effets peuvent être inversés sur ceux de ses voisins. En effet ceux-ci se retrouvent dans une situation néfaste à leurs emplois domestiques et le commerce mondial perd le peu d'équilibre qu'il a. Ces autres pays sont donc eux aussi tentés de dévaluer leur monnaie, c'est à ce moment que commence la « guerre ». [...]
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