Nous avons choisi de développer le sujet suivant : les enjeux de l'implantation des entreprises françaises du secteur automobile dans les PECO.
Pour étudier les enjeux d'une implantation dans les PECO, nous aurions pu élargir notre étude à tous les secteurs concernés par ce phénomène. Néanmoins, dans un souci de précision, nous avons préféré concentrer notre dossier sur l'industrie automobile. Pourquoi un tel choix ? L'industrie automobile nous fournit régulièrement des exemples de ce phénomène, en témoignent les implantations de Peugeot en Slovaquie et en République Tchèque ou encore la fabrication de la Logan en Roumanie.
Nous avons fait le choix de développer les points suivants au cours de cette étude : l'état des lieux de l'industrie automobile, les avantages d'une implantation des entreprises du secteur automobile pour les différents acteurs et enfin, les difficultés rencontrées lors de ces implantations pour les différents acteurs. Nous avons ainsi choisi de mener une comparaison entre les acteurs du secteur automobile face à une même problématique : celle de l'implantation d'entreprises hors de leur territoire national.
[...] En 2005, Renault a poursuivi son expansion internationale avec des ventes mondiales en hausse de et plus de véhicules vendus. La Logan est devenu le véhicule clef de la stratégie de conquête de Renault en Russie, au Maroc, en Colombie et en Iran. Hors Europe occidentale, les ventes progressent sur de nombreux marchés (Turquie, Maghreb, Mexique, Afrique du Sud) et les perspectives d'implantations du Groupe sont envisagées à moyen terme en Chine et en Inde. Le groupe Renault envisage également de conquérir le marché des PECO mais adopte une stratégie différente. [...]
[...] Les enjeux de l'implantation des entreprises françaises automobiles dans les PECO (2006) Partie I : État des lieux de l'industrie automobile. ¡Error! Marcador no definido. État des lieux de l'industrie automobile française Chiffres clés et tendances générales La production mondiale des constructeurs français Les débouchés des véhicules neufs des marques françaises : 3 véhicules sur 4 produits par les constructeurs français sont vendus à l'étranger Consommation automobile des ménages français La motorisation des ménages français Synthèse des raisons de la présence de l'industrie automobile française dans les PECO 7 État des lieux de l'industrie automobile dans les PECO Un marché à fort potentiel des perspectives de croissance rapide Un marché qui possède de bonnes capacités de production Et qui en tire un atout pour le commerce extérieur Partie II : Les avantages des délocalisations pour les différents acteurs ¡Error! [...]
[...] Ventes de véhicule du groupe Renault en Europe de l'Est et Centrale http://financial-analyst.renault.com Les avantages des délocalisations des entreprises du secteur automobile pour les PECO L'implantation croissante des entreprises du secteur automobile dans les PECO est source d'avantages d'ordre divers pour ces pays Les avantages économiques induits par ces implantations. Une croissance stimulée L'implantation d'entreprises du secteur automobile génère des flux d'investissements productifs et stimule le commerce extérieur. Par conséquent, ces implantations ont un impact positif sur la croissance des PECO. Investissements dans les PECO Une augmentation du nombre d'emplois créés. [...]
[...] Les constructeurs français investissent le marché pour différentes raisons que nous pouvons qualifier de complémentaires. Tout d'abord, le marché automobile des PECO est à fort potentiel. En véhicules particuliers ont été immatriculés dans les pays d'Europe continentale et orientale. D'après les prévisions, en 2010, la demande d'automobiles devrait tripler, les immatriculations représenteront alors 15 des immatriculations de l'Union Européenne à 15. Le marché est aussi attractif pour les constructeurs français car la moyenne d'âge du parc automobile des PECO est ancien : 13 ans contre 7 ans pour l'Union Européenne. [...]
[...] Source : Missions économiques Les entreprises françaises bénéficient d'allégements fiscaux accordés par les gouvernements. Même si ces pratiques tendent à disparaître, en effet de telles mesures sont considérées comme des distorsions à la concurrence et sont interdites au sein de l'Union Européenne, une période de transition a été aménagée. L'exemple le plus connu est celui des Zones économiques spéciales en Pologne, qui permettent une exemption de l'impôt sur les sociétés pour les PME de moins de 250 salariés jusqu'en 2010. [...]
Référence bibliographique
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