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Avec un parc automobile estimé à 34 597 000 véhicules, au 1er janvier 2002, la France se situe sur le podium européen avec le Royaume-Uni et l'Allemagne. La croissance du parc global a atteint 2.3 % en 2001 et 2.2 % en 2000. Le parc automobile est décomposé en trois catégories : les voitures particulières, qui rassemblent la majorité des véhicules avec un chiffre de 28 700 000 (+2.3 % en 2002 par rapport à une estimation de janvier 2001), les véhicules utilitaires légers (jusqu'à 5 tonnes) qui représentent 5 260 000 véhicules (+2.7 %), enfin les véhicules industriels de plus de 5 tonnes qui sont au nombre de 637 000 (+1 %).
La catégorie de véhicules qui nous intéresse pour cette étude est celle des véhicules légers, car ce sont précisément ces véhicules qui sont concernés par le règlement 1400/2002. Ce chiffre de plus de 28 millions est important, car c'est autant de véhicules à entretenir qui font vivre les concessions, garagistes indépendants, prestataires de service après-vente automobile.
L'âge moyen du parc automobile pour les voitures particulières est estimé aujourd'hui à 7,7 ans. Ce chiffre reste stable depuis quelques années. En 2002, plus de 2 145 000 voitures particulières neuves ont été immatriculées. Le marché accuse un recul de 5,2% pour l'année 2002. Mais ce chiffre de plus de 2 millions d'immatriculations reste excellent pour notre marché.
2002 aura été une bonne année pour le marché automobile français, car elle s'insère entre deux années exceptionnelles : 2000 (avec 2,1 millions de VN) et 2001, 2001 qui avait été la meilleure année de la décennie avec des ventes record à hauteur de 2 254 000 véhicules neufs.
Le commerce automobile, après un passage difficile dans les années 90 et l'effondrement du marché suite à la fin de la prime d'État octroyée pour les véhicules âgés de 7 ans ou plus, s'est rétabli pour atteindre un pic en 2001 avec plus de 2,25 millions de voitures neuves immatriculées. Depuis 3 ans maintenant, les ventes sont supérieures à 2 millions de voitures neuves ce qui est considérable.
On s'attend à ce que le marché se stabilise autour du chiffre de 2002 pour les années à venir, c'est-à-dire 2,1 millions de véhicules particuliers neufs. La santé de notre marché automobile est bonne.
La tendance actuelle des ventes se fait à deux niveaux. Tout d'abord au niveau du type de véhicules. Ce sont les petites voitures qui attirent en priorité les consommateurs (Segment B1 : Clio, 206, C3, Punto, Polo, Corsa, Ibiza,…). Les raisons qui attirent les consommateurs sur ce segment sont multiples. Tout d'abord la taille comparée aux facilités pour circuler dans nos grandes villes (dont Paris principalement). Puis le prix, le confort et leurs performances qui s'améliorent toujours plus. Et enfin, d'après une étude, il s'agit d'un simple fait culturel : les Français aiment les petites voitures. Le segment des Berlines compactes (Segment C) arrive juste derrière avec des véhicules comme la 307, la Mégane, la Golf ou le Scénic.
Ensuite au niveau de la motorisation. C'est le diesel qui remporte le plus de succès : avec 56,2 % du marché en 2001 et environ 66 % en 2002. C'est une donnée très importante pour le marché. Il faut attirer l'attention sur le fait que le diesel connaît un succès constant depuis quelques années pour une raison simple : la différence de prix entre un moteur diesel et un moteur essence existe toujours, mais elle tend à se réduire. Les Français ont ainsi vite réalisé l'intérêt que présente ce type de motorisation par un simple calcul.
Mais ce n'est pas tout et c'est d'ailleurs la deuxième raison du choix des Français, les moteurs diesel aujourd'hui sont de plus en plus puissants, confortables et surtout consomment toujours moins. Les technologies ont permis de mettre au point des moteurs performants et sobres à la fois. La différence de prix se justifie alors et paraît très vite compensée aux yeux des consommateurs par les économies réalisées en carburant.
Les technologies Common Rail (système d'injection à rampe commune) que l'on retrouve chez Peugeot, Renault, Ford, Fiat, Daimler Benz…, ou les systèmes d'injecteurs pompes (Groupe VW) sont maintenant des standards et utilisés en masse par les constructeurs pour leurs moteurs. À noter que ces technologies se développent aussi de plus en plus pour les moteurs essence (à injection directe).
[...] Il s'agit ici de vitrines pour ces derniers. La plupart des show-rooms constructeurs sur les Champs-Élysées à Paris sont des succursales. C'est un concept que les constructeurs vont peut-être plus développer à l'avenir pour continuer à garder un contrôle sur leur réseau. En France, seuls les constructeurs français ont des succursales Les Agents Les agents sont des opérateurs indépendants pour leur activité, mais liés au concessionnaire par un contrat (d'exclusivité bien souvent). Ils ne sont pas contractuellement liés au constructeur, uniquement au concessionnaire. [...]
[...] GT Les prix des véhicules vont augmenter, cela ne va donc pas vers les intérêts des consommateurs. La fermeture des petits garages mettra fin au service de proximité cher aux consommateurs. CC Pour quelqu'un qui vient acheter chez un importateur, il n'y aura pas de problème. Mais pour quelqu'un qui privilégie les réseaux classiques pour acheter sa voiture et l'entretenir : non, les intérêts du consommateur seront détériorés, car les concessionnaires sont plus chers. 3ème PARTIE : La Structure du Réseau 1. [...]
[...] Activités : réparation automobile, carrosserie et depuis 1991 vente de véhicules d'importation. Pendant 17 ans agent privilégié Peugeot (mais a dissous les relations pour passer mandataire). Ces interviews permettront de réaliser une synthèse et d'en déduire d'un scénario d'évolution du secteur automobile suite à la mise en application du nouveau règlement. Confrontation des points de vue (Entretiens avec différents acteurs du système) Résumé des réponses obtenues lors des entretiens qualitatifs. Seules les questions les plus pertinentes ont été retenues pour cette partie. [...]
[...] Le multimarquisme dans l'après-vente permettrait à des garages qui étaient auparavant monomarque dans une zone rurale de réparer plusieurs marques à la fois et de façon fiable et méthodique, puisque le label réparateur agréé provient du constructeur lui-même. Dans une zone rurale, un garagiste mono- marque n'est pas toujours très rentable. C'est donc une opportunité pour eux de développer une proximité, du service et cela pour plusieurs marques. C'est un avantage pour le consommateur. La deuxième opportunité dans l'après-vente est l'appartenance à un réseau de garagistes. [...]
[...] L'activité transfrontalière va se développer, car les formalités sont de plus en plus simples et les prix sont toujours plus bas qu'en France Le règlement devenant plus sévère, les prix vont-ils réellement baisser ? BC Les prix ne vont pas baisser, car l'harmonisation va se faire au niveau des prix, par le haut et elle durera 10 ans. GT Les prix vont monter en général en Europe pour réduire les écarts de prix entre les pays. CC Les prix des voitures sont en train d'augmenter un petit peu en France. [...]
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