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Aux racines du marché bancaire hexagonal, on trouve la Banque Générale, première grande banque de l'histoire française. Toutefois, son origine n'est pas française puisque c'est un écossais nommé John Law de Lauriston qui la fonde en 1716. C'est grâce à lui, notamment, que la France se dote d'un système bancaire moderne et au passage, adopte l'usage des billets de banque. L'idée de l'écossais est d'autant plus bonne que le français a une culture de la terre et de la pierre : il est prompt à l'épargne, sensible à l'investissement immobilier, industriel et agricole. A la suite de la Banque Générale vont donc apparaître dès le siècle suivant les entités que nous connaissons encore aujourd'hui comme la BNP (1822) ou la Caisse d'Épargne (1818).
D'après l'Autorité de Contrôle Prudentiel - Banque de France, le marché des banques françaises pesait 157,3 milliards d'euros en 2016 bien qu'en sensible recul de 0,8 %. Cette somme n'est pas le chiffre d'affaire du marché, mais son Produit National Brut, pour simplifier ce sont les bénéfices des banques en ce qu'elle commercialise et se rémunère avec les intérêts, les frais de gestion, les services, les commissions... On compte 364 enseignes bancaires dans l'Hexagone.
[...] Conclusion et recommandations Bien malin d'avoir gardé l'adjectif « agricole » qui le lie pour toujours à ses racines, le groupe Crédit Agricole joue toujours de l'image liée. Dans sa communication, dans sa politique tarifaire, dans son rapport aux problématiques des agriculteurs et autres petits producteurs, la banque profite d'être une entité peut-être moins « pourrie » que d'autres sur le marché. Son remboursement rubis sur l'ongle du prêt versé par l'Etat en 2009 suite à la crise bancaire ne peut qu'aller dans ce sens. [...]
[...] Toutefois, le Crédit Agricole est bien un gros morceau du marché bancaire français. S'il peut atteindre cette place, et maintenir un taux de croissance positif chaque année, c'est par une financiarisation et une diversification proche de celle de ses concurrents même si des spécificités sont toujours à souligner (la part de clients agriculteurs est sans commune mesure avec les autres enseignes). Le Crédit Agricole va évoluer dans les décennies à venir dans un contexte complexe. Les Français sont toujours attachés à la banque, et le Crédit Agricole est en bonne place, mais le marché subit de profondes mutations. [...]
[...] Groupe Crédit Agricole Crédit Agricole, LCL . ) - 4 825 milliards 3. Groupe BPCE (Banque populaire, Caisse d'Épargne, Natixis – 3 988 milliards 4. Société Générale – 3 874 milliards 5. Groupe CM11-CIC (Crédit Mutuel, CIC . ) – 2 410 milliards Historiquement liés à l'économie des banques, les Français l'ont dans la peau. Sur le territoire national, la Fédération Française Bancaire indique que des Français ont un compte bancaire. Aussi bien chevillé aux grands projets d'une vie comme l'achat d'une maison ou la souscription à un crédit étudiant, le prospect français a toujours apprécié la proximité permise par l'agence physique au coin de sa rue ou dans la grande ville la plus proche. [...]
[...] L'initiative d'un programme de paiement écologique tel que Pay Green est pertinente en ces temps dont l'avenir de la Terre est une des préoccupations. D'autant que les banques n'ont pas toutes la même responsabilité sociétale sur l'environnement. En 2015, après la COP21, une étude a été menée par l'association Oxfam et a révélé que les banques investissaient bien davantage dans les énergies fossiles que dans le renouvelable. A titre d'exemple, le plus gros investisseur bancaire en énergies renouvelables était alors Mitsubishi UFJ Financial avec 7,46 milliards de dollars. Pour les énergies fossiles, la firme dépensait près de 50 milliards . F. [...]
[...] Il est en ce sens défendu par l'État français, particulièrement sous la présidence Macron. Toutefois, la crise des subprimes a amené à une reconsidération du lien entre banques et État. En lien avec les recommandations et réflexions de l'UE, plusieurs organismes de surveillance ont été créés ou remaniés depuis 2008 (Autorité de Contrôle Prudentiel, Autorité des Marchés Financiers . ) visant à garantir la droite tenue des banques et leur fiabilité, tout en limitant autant que faire se peut leur pouvoir. [...]
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