Analyse SWOT Caisse d'Epargne, marketing bancaire, taux d'intérêt, épargne, Banque de France, BNP Paribas, Groupe Crédit Agricole, BPCE, Société Générale, HSBC, banque en ligne, ING Direct, forces et faiblesses, opportunités, environnement concurrentiel, recommandations marché, marché bancaire français
En 1818, le baron Joseph-Marie de Gérando, Benjamin Delessert et François de la Rochefoucauld-Liancourt (présentés comme des "philanthropes") montent la première Caisse d'Épargne à Paris. Le but, c'est en cette situation économique difficile (nous sommes au début de la Restauration) d'inciter à l'épargne les classes populaires. Toutefois, à l'époque, la France "du bas" peine à mettre de côté... Ce n'est qu'une fois que l'État entrera en jeu, en proposant une fixation du taux d'intérêt et en nommant la Caisse d'Épargne établissement d'utilité publique, que la réussite devient alors éclatante. Près de 284 agences seront présentes sur le territoire national à peine vingt ans plus tard, en 1839.
Après plusieurs étapes pour structurer la multitude de caisses créées ça et là (Sociétés Régionales de Financement en 1983), l'enseigne est architecturée selon 35 Caisses d'épargne régionales en 1991, puis à terme, en 1999, à une Fédération Nationale des Caisses d'Épargne. Unification tardive, mais de grande ampleur et efficace, à la fois atomisée et convergente. En 2006, le groupe Caisse d'Epargne projette le rapprochement avec le Groupe Banques Populaires (entériné en 2009), en 2007 il acquiert des parts du Crédit foncier de France...
[...] Ces enseignes ont deux profils. Le premier, lié à la proximité géographique et qui ont forgé la culture de l'épargne française ( des Français ont un compte en banque), sont les banques dirons-nous historiques ou traditionnelles, certaines vieilles de plus d'un siècle, disposant d'agences physiques dans lesquelles on se rend pour les opérations courantes ou plus problématiques. Cette définition vise à être de plus en plus floue, puisque durant la décennie 2010, les agences physiques se sont toutes ouvertes à l'online. [...]
[...] Le client a perdu confiance en la figure des banques, et il a été aidé pour cela par les récurrentes malversations de ces dernières. L'apparition des banques en ligne fait de plus en plus trembloter le marché, répondant aux contraintes des utilisateurs (praticité du suivi, nouveauté et offres plus avantageuses), davantage que les enseignes enfermées dans leurs agences, leurs visages connus et leurs fonctionnements lourds. ሀéconomiques (les produits de la Caisse d'Épargne doivent être plus financièrement intéressants si elle veut croquer des parts de marché). [...]
[...] Elle a surtout pensé à des innovations dans l'offre proposée, se plaçant notamment comme la première enseigne bancaire à rémunérer les comptes épargne dès le premier euro. Sources : Caisse d'Épargne, le-parisien.fr, latribune.fr Analyse SWOT FORCES FAIBLESSES – Entreprise historique du paysage bancaire français (fête ses deux cents ans l'année prochaine) – Quatrième place du marché (groupe BPCE) – Grand nombre de clients pour une présence territoriale réelle (4200 agences) – PNB confortable permettant l'investissement – Innovations dans l'offre tout au long de l'existence de la société (première banque à avoir mis en place des intérêts dès le premier euro) – Identité graphique reconnaissable (logo carré rouge, l'Écureuil) – Pratiques commerciales ponctuellement sujettes à controverse (les « frais de forçage » déclarés illégaux par la Cour de cassation en 2008, amende pour publicité mensongère en 2010) – Principes d'organisation rébarbatifs (nouvelle carte bancaire à aller chercher au guichet, envoi de chéquiers par voie postale . [...]
[...] Unification tardive, mais de grande ampleur et efficace, à la fois atomisée et convergente. En 2006, le groupe Caisse d'Épargne projette le rapprochement avec le Groupe Banque Populaire (entériné en 2009), en 2007 il acquiert des parts du Crédit foncier de France . Jusqu'à devenir le groupe BPCE, quatrième enseigne bancaire française, regroupant en son sein les trois enseignes suscitées, mais aussi le Crédit coopératif, Natixis, ou Banque Palatine. Le groupe est en 2017 dirigé par François Pérol, ex-conseiller économique de Nicolas Sarkozy. [...]
[...] Le second profil est celui des banques en ligne. Évitant du même coup plusieurs éléments onéreux comme la tenue des agences, elles sont apparues en proposant des produits plus avantageux en termes financiers et à grand renfort d'offres de bienvenue alléchantes (les 80 euros offerts en moyenne lors de l'ouverture d'un compte chez la plupart des acteurs des pure player web). En temps de crise, de perte de confiance dans les banques traditionnelles suite au krach de 2008, et d'intérêt pour l'online, les banques en ligne séduisent de plus en plus de Français. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture