Analyse SWOT - Société Générale

Extraits

[...] En 1987, la Société Générale est même « re-privatisée » eu égard à ses excellents résultats. Répondant aux tendances du client qui évoluent vers l'informatique, une personnalisation de l'offre, et ciblant avec une importance plus marquée l'investissement et surtout la gestion des actifs au début des années 1990, la Société Générale va avoir une croissance exponentielle que la crise de 2008 va littéralement sabrer. Elle est alors ébranlée par les difficultés globales du souci des subprimes et également par une célèbre malversation qui lui a côté très cher et dont un certain Jérôme Kerviel a été tenu pour responsable. [...]

[...] Menaces Même si la Société Générale a son acteur dédié avec Boursorama, la concurrence des banques online et de leurs tarifs beaucoup plus compétitifs reste sérieuse sur le secteur, lorsque l'on songe par exemple à ING Direct. Également, même au sein du marché bancaire global, la quatrième place de la Société Générale la laisse loin derrière le sommet d'un BNP Paribas qui réalise près de deux fois plus de résultats nets. La confiance ou plutôt sa perte à la fois par les gouvernements qui veulent davantage de taxes, loi ou directives sur les opérations financières et par les clients qui les tiennent pour responsables de la crise de 2008, endommage aussi sérieusement l'image des banques et vont pousser de plus en plus à des solutions alternatives. [...]

[...] Analyse SWOT Société Générale I. Introduction - Le marché bancaire De par son activité de gestion financière comprenant l'épargne, l'investissement et le crédit, on ne parle pas exactement de chiffre d'affaires pour un acteur du marché bancaire. Dans ce domaine d'activité, la notion de Produit Net Bancaire a été créée pour correspondre à la teneur particulière de ces organismes qui rapportent pour ainsi dire de l'argent avec et via de l'argent. Ce Produit Net Bancaire représente la véritable valeur ajoutée par l'activité des banques : tout ce qui correspond aux services, frais de gestion, commissions, perceptions d'intérêts, etc. [...]

[...] Mais des perspectives de management (les plans sociaux à venir vont être nocifs) et de stratégie (les seniors sont très peu représentés parmi la clientèle alors qu'ils disposent d'un pouvoir d'épargne fort) devront être mises en place pour conserver l'insolente réussite d'une banque comme la Société Générale. [...]

[...] Le terreau est donc fertile pour les banques en ligne, nouveau visage aux offres plus attractives, aux fonctionnements facilités, liant plus pratique et moins onéreux dans une période économique difficile où le temps c'est de l'argent et où les deux semblent plus précieux que jamais, en jumeaux. La Société Générale est, disons-le honnêtement, loin de se lier à ces nouvelles aspirations que nourrissent les clients. Symbole des banques jouant avec l'argent de l'épargnant et se présentant ensuite en victimes (crédit auprès de l'État, affaire Kerviel où sa responsabilité a été lavée) elle a fort à faire pour retrouver une image positive. Cependant, elle enregistre encore de forts taux d'acquisition de nouveaux clients, et a su investir justement dans les systèmes bancaires en ligne, via Boursorma. [...]