Jeunes actifs, secteur concurrentiel, banques en France, Crédit Agricole, Ile-de-France, rentabilité, taux d'attrition, établissement bancaire, CADIF, Produit Net Bancaire, PNB, concurrence locale
Les jeunes représentent un enjeu essentiel pour les banques. En effet, en 2009 en France, le segment ne représentait pas moins de 20 millions de personnes. Le marché des jeunes est donc très attractif pour les banques, mais il n'est pas question de rentabilité immédiate.
Les banques considèrent ce marché comme un investissement pour leur futur fonds de commerce. Les marges réduites sur le segment sont nettement inférieures à celles réalisées auprès des tranches d'âges supérieures. Les ressources financières faibles des jeunes ne permettent qu'une faible activité bancaire. De plus, les tarifs sont très agressifs.
Il est aussi important de préciser que le taux d'attrition dans la banque de détail aux particuliers est faible, même très faible en France (estimé entre 2 et 5%). Malgré ce que l'on pourrait croire, les clients des banques sont relativement satisfaits et de plus, les frais et les complications liés au changement d'établissement bancaire en découragent plus d'un. Changer de banque est donc un acte rare et marginal.
Depuis peu, les banques s'intéressent principalement au segment des jeunes actifs, alors que jusqu'à présent, elles ciblaient les 18-25 en général, sans vraiment faire de différenciation au sein de cette tranche d'âge.
Les jeunes actifs, segment qui va jusqu'à 30 ans, s'équipent de plus en plus en produits bancaires de type crédit immobilier, avec un taux de détention qui a augmenté de près de 7 points en 5 ans ! (2001 : 15,7% - 2006 : 22.4%). Elles s'intéressent aussi de plus en plus aux très petits, en proposant des livrets dès la naissance.
Il est donc tout à fait compréhensible, pourquoi, les groupes bancaires se livrent une concurrence féroce pour capter les clients au plus tôt, à moindres coûts, et les fidéliser.
En plus de vouloir les conquérir et les fidéliser, les banques cherchent à changer leur image auprès de la population. Elles ont été durement touchées par la crise économique en 2008. Le secteur s'est fragilisé, c'est pourquoi les banques se sont tournées vers les activités les plus sures, et notamment le marché des particuliers, l'objectif étant de récupérer leurs actifs.
Les scandales financiers et les bonus accordés aux traders ont largement écorché l'image des banques, mettant en avant les dérives financières de ces dernières et oubliant totalement l'aspect relationnel qui existe entre un banquier et son client.
La crise économique a modifié la manière dont les banques parlent à leurs clients. Elles cherchent { renouer le dialogue, qu'ils soient particuliers ou PME-PMI et consacre un budget plus important { la communication (+3% de janvier { octobre 2008 par rapport { l'année précédente).
Quoi de plus efficace que de s'adresser aux clients de demain, alors que ces derniers sont plus facilement influençables et qu'ils n'ont pas encore d'idée sur la question ?
[...] Augmentation des fraudes : peut entrainer la perte de client et l'affaiblissement de la confiance du marché et les banques doivent prendre en charge les coûts engendrés. Concurrence : De plus en plus de concurrences de par la commercialisation de cartes de crédit par différents types d'enseignes (telles que les grandes surfaces comme Carrefour), ou les sociétés de financement qui se multiplient Législation : Accès facilité au micro crédit pour les personnes qui ont des difficultés à accéder à un financement classique. [...]
[...] Il s'agit d'avances sur récoltes qui permettent aux agriculteurs de vivre mieux. Viennent ensuite les prêts à moyen puis à long terme qui leur permettront de s'équiper, d'acheter du bétail. D'abord orienté exclusivement vers l'agriculture, le Crédit agricole va connaître un élargissement progressif de ses compétences. L'extension progressive des champs de compétences permet la diversification des activités et l'ouverture aux nouvelles clientèles Ainsi, en 1923, le Crédit Agricole finance des collectivités publiques en zone rurale, puis en 1959, vient le financement de l'immobilier en zones rurales. [...]
[...] L'Ile de France étant urbaine, le Crédit Agricole n'a pu s'y implanter que tardivement. En effet, cette banque intervenait dans les milieux essentiellement ruraux. C'est { partir des années 80 qu'elle décide de diversifier et d'accroître sa clientèle avec toujours cette image provinciale. Elle s'implante donc en Ile de France dans le but de conquérir des parts de marché, et y commence alors que d'autres banques y sont déj{ installées. Mais, suite { l'entrée en vigueur de la loi de 1984, elles sont obligées de diminuer le nombre de leurs agences A l'inverse, le Crédit Agricole se développe et ouvre en moyenne une agence par semaine, notamment grâce au rachat du Crédit Lyonnais Adéquation avec la politique du groupe La politique du groupe du Crédit Agricole, avec ses démarches de prospection sur la clientèle haut de gamme, vise à développer ce segment de clientèle. [...]
[...] En effet, en 2009 en France, le segment ne représentait pas moins de 20 millions de personnes. Le marché des jeunes est donc très attractif pour les banques, mais il n'est pas question de rentabilité immédiate. Les banques considèrent ce marché comme un investissement pour leur futur fonds de commerce. Les marges réduites sur le segment sont nettement inférieures à celles réalisées auprès des tranches d'âges supérieures. Les ressources financières faibles des jeunes ne permettent qu'une faible activité bancaire. De plus, les tarifs sont très agressifs. [...]
[...] Les jeunes actifs, segment qui va jusqu'{ 30 ans, s'équipent de plus en plus en produits bancaires de type crédit immobilier, avec un taux de détention qui a augmenté de près de 7 points en 5 ans ! (2001 : 15,7% - 2006 : 22.4 Elles s'intéressent aussi de plus en plus aux très petits, en proposant des livrets dès la naissance. Il est donc tout à fait compréhensible, pourquoi, les groupes bancaires se livrent une concurrence féroce pour capter les clients au plus tôt, à moindres coûts, et les fidéliser. En plus de vouloir les conquérir et les fidéliser, les banques cherchent à changer leur image auprès de la population. [...]
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