La Poste, la banque postale, secteur bancaire, valeurs mutualistes, agrément du CECEI, Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d'Investissement, produits financiers, CIC, BNP, Société Générale, Crédit Mutuel, HSBC
Le 1er janvier 2006, La Poste vit une étape majeure dans son histoire : La Banque Postale est née. Acteur historique du marché des services financiers, elle s'est vue attribuer l'agrément du CECEI (Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d'Investissement) le 30 mai 2005.Désormais, elle s'ouvre, à égalité avec ses concurrents, dans les règles communes de marché : réglementation bancaire, respect de la concurrence, et recherche de rentabilité. Société Anonyme à Directoire – dont le Président est Patrick Werner – et à Conseil de Surveillance, son capital social s'élève à 2 342 454 090 €.
Le secteur bancaire est très difficile d'accès. Cependant, La Banque Postale a déjà un pied dans ce milieu. Donc même si on peut supposer qu'elle dispose de tous les moyens pour y parvenir, il convient de se demander comment La Banque Postale va s'y prendre pour devenir une grande banque.
La Banque Postale se veut à la fois efficace, rentable et accessible à tous ; c'est-à-dire une banque professionnelle, mais aussi une banque « pas comme les autres ». Professionnelle dans la mesure où elle se soumet aux règles communes de marché, mais aussi par ses produits innovants. « Pas comme les autres » de par son implantation géographique ainsi que ses valeurs mutualistes.
[...] La politique de La Banque Postale s'appuie sur un argument-choc : le prix. En effet, elle se positionne comme la moins chère des banques de réseau, et ce à hauteur de 30% de moins que la moyenne. Aussi, dans le cadre d'un crédit immobilier, le client est exonéré des frais de dossier (qui s'élèvent chez les concurrents entre 300 et 900 choisit la date des prélèvements des mensualités, mais peut aussi gratuitement rembourser tout ou partie du capital restant dû et des intérêts. [...]
[...] En effet, cette politique est basée sur trois éléments : _ accueillir toutes les catégories de clientèle _ proposer des tarifs parmi les plus raisonnables du marché _ concevoir des produits et services simples et aux conditions transparentes L'engagement universaliste de La Banque Postale se traduit par l'accueil de clients de catégories socio-professionnelles des plus variées. En effet, du plus jeune au retraité, du plus modeste au plus fortuné, chacun a sa place et trouve les produits qui lui sont adaptés. Identifier et couvrir les besoins de chacun est donc un objectif primordial. [...]
[...] Parallèlement à cela, elle doit maintenir au minimum ses 17000 points de contact actuels. La norme va certainement obliger la Banque Postale à adapter les formes de sa présence voire créer des points de contact sous forme de bureau de poste, d'agence postale communale ou de relais de Poste chez un commerçant. Pour financer cette présence, la loi crée un fonds postal national de péréquation territoriale. Ce dispositif est alimenté d'un abattement sur l'imposition aux taxes locales dont est redevable La Banque Postale. [...]
[...] Conclusion En guise de conclusion, La Banque Postale, dans la continuité des Services Financiers de La Poste, s'engage à être la banque de tous. Elle souhaite incarner un modèle original de banque de détail, à la fois une banque comme les autres professionnelle, efficace et rentable, et une banque pas comme les autres animée des valeurs postales de proximité et de service au plus grand nombre. Cette modification n'a d'ailleurs eu aucun impact sur la gestion quotidienne des comptes de ses clients. [...]
[...] Par exemple, GEOBILYS devient LBPAM Obli Monde, c'est-à-dire un investissement en obligations émises depuis le monde entier. Par ailleurs, La Banque Postale a signé la charte relative à la loi MURCEF, c'est-à-dire qu'elle s'est engagée à proposer à ses clients lors d'une ouverture de compte - une convention précisant le fonctionnement de leur compte de dépôt. Ces modifications s'inscrivent dans la droite ligne du rapport DELMAS- MARSALET, relatif à la commercialisation des produits financiers. Ce rapport formule un certain nombre de recommandations, regroupées autour de six objectifs : _ assurer une information plus pertinente sur les produits _ cibler davantage la commercialisation dans les réseaux _ fournir au client un conseil adapté _ préserver l'objectivité et l'impartialité du conseil _ responsabiliser davantage tous les acteurs de la commercialisation _ améliorer le service après-vente. [...]
Référence bibliographique
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