Gestion Administrative et Commerciale des Organisations, système de notation, scoring, Banque de France, credit scoring, solvabilité d'une entreprise, solvabilité, cote de crédit, cote d'activité, crédit
La Banque de France s'attarde dans son analyse de la cote d'activité au « niveau d'activité », i.e. le chiffre d'affaires de l'entreprise étudiée. Le C.A. de chaque entreprise entre dans une grille prédéterminée donnant lieu à un score donné. Cette méthodologie, d'une grande clarté, permet de comprendre et d'appliquer facilement un score à un dossier.
[...] Cet horizon peut être évidemment remis en question sachant que la durée de vie d'un prêt pour une entreprise est généralement plus longue. Il conviendrait donc, afin d'avoir une analyse plus complète, d'étendre l'analyse des dossiers sur un horizon plus long. A. La cote d'activité La Banque de France s'attarde dans son analyse de la côte d'activité au « niveau d'activité », i.e. le chiffre d'affaires de l'entreprise étudiée. Le C.A. de chaque entreprise entre dans une grille prédéterminée donnant lieu à un score donné. Cette méthodologie, d'une grande clarté, permet de comprendre et d'appliquer facilement un score à un dossier. [...]
[...] La cote de crédit La cote de crédit est le résultat de l'étude de 4 critères de solvabilité : la capacité bénéficiaire, la liquidité, l'autonomie financière et la structure financière de l'entreprise. Le principal avantage de cette analyse réside dans son caractère exhaustif. En effet, de nombreuses facettes de l'entreprise sont étudiées, permettant d'avoir un aperçu complet lors de son évaluation. Cette exhaustivité repose également dans le nombre de sources étudiées, permettant de multiplier les points de vue sur un dossier précis. Ainsi, la quasi-totalité des informations pertinentes est prise en compte lors de l'analyse de crédit. [...]
[...] Système de notation de la Banque de France I. Analyse de la méthode de scoring discriminante Lors de l'analyse de cette méthode, nous analyserons les 3 phases de méthode de scoring discriminante. A. Phase 1 : Constitution d'un échantillon initial Cette phase consiste à mettre en place une population de dossiers passés et déjà étudiés. Cette population est donc, par définition, constituée d'éléments connus et certains. Toute l'analyse porte donc sur une suite d'évènements passés, ayant pour avantage d'avoir une idée précise des évolutions possibles d'une situation donnée à un moment précis. [...]
[...] La principale limite de ce système semble résider dans l'attribution finale de la cote. En effet, alors que toute l'analyse prend en compte un nombre très important de données, le résultat est déterminé par une seule série de données, soit la plus faible. La cote finale ne prend donc en compte qu'un seul des quatre facteurs, et ignore complètement les résultats des trois facteurs les mieux notés. Cette analyse peut donc biaiser la réalité financière de l'entreprise étudiée en prenant systématiquement la vision la plus pessimiste d'une entreprise. [...]
[...] Phase 3 : Sélection des variables discriminantes La dernière étape consiste à déterminer le niveau seuil discriminant chacun des dossiers. Cette méthode permet, une nouvelle fois, d'adopter une démarche scientifique lors de l'étude d'un dossier. Chaque dossier reçoit, en fonction de sa note attribuée, un rang et une place en fonction de ce seuil. Cependant, toute la difficulté réside dans le niveau du seuil : où placer le curseur ? Cette décision comporte une part importante de subjectivité et d'incertitude, qui peuvent être dans certains cas difficiles à appréhender. II. [...]
Référence bibliographique
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