Livret A, produits bancaires, épargne, avantages, limites, libéralisation, secteur bancaire, Etat, parts de marché, plafonds, rémunération
Depuis le début les années 70, nous évoluons dans un système économique en mouvement. En effet, depuis plusieurs années au niveau mondial, nous voyons progressivement les Etats mettre en place des mesures pour accompagner le phénomène de « mondialisation » et de déréglementation dans lequel ils sont entrés. Paradoxalement, les perturbations économiques, liées à la crise financière qui touche l'ensemble des pays depuis la fin de l'année 2008, remettent en cause ce système économique mondial et libéral géré par les institutions financières.
Nous allons voir dans ce rapport que les produits d'épargne évoluent au gré de la transformation du système économique et des nouvelles attentes générés par la crise financière.
Nous allons nous intéresser plus particulièrement au Livret A. C'est un produit d'épargne typiquement français, qui existe depuis plus de 190 ans. Il joue un rôle indispensable puisqu'il contribue au financement de la politique gouvernementale en matière de logements sociaux. De plus, c'est un placement intéressant pour l'épargne de la population. En effet, les intérêts du livret A sont totalement défiscalisés, l'argent capitalisé est totalement disponible sans aucune contrainte et les fonds sont garantis par l'État. De plus, il bénéficie d'une rémunération relativement intéressante pour ce type de produit. Par ses caractéristiques, il est devenu « le placement préféré des Français » : d'après la Banque de France, en 2008, 46 millions de livrets A ont été ouverts, pour un encours total d'environ 140 milliards d'euros.
Comme notre économie, il a subi au début de l'année 2009 des bouleversements historiques. En effet, étant historiquement et réglementairement commercialisé sur un marché oligopolistique constitué de trois banques : la Caisse d'Epargne, la Banque Postale et le Crédit Mutuel, la Commission européenne a demandé sa libéralisation au profit de toutes les banques.
Pour les banques, le livret A favorise la fidélisation et la conquête de nouveaux clients, et il génère des commissions importantes. Elles ont donc tout mis en oeuvre pour profiter des avantages de cette libéralisation. Mais à d'autres niveaux et pour elles-mêmes, cette libéralisation n'a-t-elle que des effets positifs ? Dès lors, qui seront les réels gagnants de cette libéralisation ? Les banques qui ont maintenant la possibilité de proposer le livret A à leurs clients, ou celles qui perdent leur quasimonopole ? Des interrogations supplémentaires se font jour pour les autres acteurs concernés par le
livret A : cela va-t-il changer la relation des clients avec leurs banques ? Enfin, la collecte sera-t-elle plus importante pour l'Etat ?
La finalité de ce rapport sera de dégager les avantages et les limites de cette libéralisation pour l'Etat, les banques et les Français. Ce changement est en 2009 au coeur de l'actualité bancaire nationale, et notamment de la Banque Populaire où j'effectue mes études en alternance dans le cadre de la licence professionnelle banque. C'est un sujet incontournable des projets tuteurés prévus dans le programme. Il sera intéressant d'en constater les évolutions au gré de l'actualité. De plus, j'apporterai mes expériences en agence. Afin d'aboutir à un raisonnement fondé, j'ai commencé par analyser l'environnement du livret A afin de comprendre ses origines et son fonctionnement. Ceci m'a permis de le positionner parmi les différents acteurs concernés par le livret A et d'analyser les conséquences de la libéralisation en comparaison avec la situation passée. Je me suis appuyé sur mon expérience au sein de la Banque Populaire et sur la presse économique.
[...] De plus, le droit de détenir un livret A est absolu. Le Crédit Agricole a notamment déposé mi-avril une plainte contre la Caisse d'Épargne pour Entraves aux transferts des livrets A Quelques chiffres : Historiquement, la Caisse d'Épargne compte 24 millions de livrets A. La banque fait état de demandes de transfert, dont 13% ont été rejetés. La Banque postale compte 22 millions de livrets A et fait état de demandes de transfert. Aucune donnée sur le nombre de rejets, minime selon la banque Source : francesoir.fr Au niveau de la Banque Populaire Val de France Dans cette partie, nous allons étudier l'impact de la libéralisation du livret A au niveau de la Banque Populaire Val de France, où j'ai effectué mon alternance Les enjeux de la libéralisation et les actions mises en place pour accueillir le livret A Les intérêts pour la banque Tout d'abord, rappelons que l'enjeu est important. [...]
[...] Ils ont mis en place des actions commerciales dans cette optique. Par exemple, la Banque Postale a commencé son action en 2007 en contactant tous les mono détenteurs de livret A de plus de euros, pour leur rappeler les avantages d'avoir un livret A à La Poste (nombre de guichets, gratuité des services Ensuite, les commerciaux de la 23 Banque Postale ont étendu cette action, jusqu'en automne 2008, à tous les autres clients, même à ceux qui ne possédaient pas de livret avec de nouvelles initiatives commerciales appelées Plan Livret A puissance 4 et Plan Livret A puissance 10 En ce qui concerne les deux autres distributeurs historiques, la Caisse d'Épargne et le Crédit Mutuel, ils ont profité de la hausse du taux pour asseoir la notoriété de leur livret A. [...]
[...] Ces changements génèrent des troubles majeurs des systèmes économiques nationaux. Ils conduisent le gouvernement français et l'ensemble des pays européens à la création d'un libreéchange européen et à l'harmonisation des règles économiques en règles communes. En France comme pour le reste de l'Europe, la crise financière de 2008 remet également en cause la confiance des populations dans les institutions financières. Nous allons voir dans ce rapport que les produits d'épargne évoluent au gré de la transformation du système économique et des nouvelles attentes générés par la crise financière. [...]
[...] De plus, c'est un placement intéressant pour l'épargne de la population. En effet, les intérêts du livret A sont totalement défiscalisés, l'argent capitalisé est totalement disponible sans aucune contrainte et les fonds sont garantis par l'État. De plus, il bénéficie d'une rémunération relativement intéressante pour ce type de produit. Par ses caractéristiques, il est devenu le placement préféré des Français : d'après la Banque de France, en millions de livrets A ont été ouverts, pour un encours total d'environ 140 milliards d'euros. [...]
[...] Source : Banque de France . Source : inflation.free.fr Livrets A en dépassement de plafond (par cumul d'intérêts) peuvent être transférés sans restriction. Chaque établissement financier aura, en outre, la possibilité de refuser l'ouverture d'un Livret Les particularités de la Banque Postale La Banque Postale a été dotée d'une mission d'accessibilité au Livret elle sera ainsi obligée d'ouvrir ce produit à toute personne qui en fera la demande. En effet, l'ancienne banque nationale, privatisée depuis 2000, a gardé ses valeurs de proximité et continue de lutter contre l'exclusion bancaire . [...]
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