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Les banques jouent un rôle prépondérant dans l'économie puisqu'elles assurent en Europe continentale, 70 % du financement des entreprises (TPE et PME en particulier qui n'ont pas un accès aux marchés financiers du fait de leur petite taille). Or, ces institutions sont au coeur des crises de la dernière décennie, que ce soit la crise économique et financière de 2008 (que l'on nomme la Grande Récession) ou bien celle qui a affecté les États membres de la zone euro, à travers la crise des dettes souveraines de 2010 à 2012.
Elles sont également au coeur de nombreux scandales qui ont été révélés ces dix dernières années et qui se sont traduits par des amendes délivrées aux banques dans le monde.
Le secteur bancaire a déjà dû faire face à divers chocs au cours des trois dernières décennies, à savoir une restructuration de l'industrie bancaire, une modification des comportements de la clientèle et des résultats des banques.
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Dans ces conditions, la fidélisation apparaît dans ce cadre comme un élément essentiel de ces récentes transformations et à venir pour les établissements afin de faire face à cet environnement en cours de mutations.
[...] C'est justement le cas de l'industrie bancaire. D'un autre côté, l'émergence de ces plateformes numériques offre de nouvelles opportunités dans la société à travers tout d'abord l'évolution de nouveaux métiers, de nouvelles formes de travail qui se traduisent par des créations d'emplois. En effet, cette transformation numérique se traduit par des besoins accrus de la part des petites et moyennes entreprises dans ces nouveaux métiers (on peut citer par exemple des postes de web designer ou chef digital...). ubérisation permet ainsi de créer de l'emploi, de la croissance, d'offrir un service de meilleure qualité, souple, flexible, simple d'utilisation et à un coût moindre pour le consommateur. [...]
[...] Parmi les décisions prises par les groupes bancaires français, on peut relever que BNP Paribas ferme 10 % de ses agences en France (200 sur les 1964 qu'elle détient). La Société Générale quant à elle ferme 440 agences de 2015 à 2020 (20 % de ses agences), la BPCE 5 % de son réseau (soit 400 agences sur les 8 000 qu'elle détient), LCL et Crédit Agricole Île-de-France suppriment respectivement 250 et 300 agences. Stratégies de diversification mises en œuvre par les banques : le développement des banques en ligne Les banques ont déjà connu une évolution avec une percée dans de nouveaux métiers, comme dans l'assurance habitation et auto, les services sur mobiles ou bien la téléphonie mobile. [...]
[...] De telles mesures réglementaires sont en effet nécessaires dans la mesure où le sauvetage des banques par l'État dans l'Union européenne d'octobre 2008 à octobre 2012 atteint le montant de 5 050 milliards d'euros, que ce soit sous forme d'aides directes et de diverses garanties publiques, ce qui représente près de 40 % du PIB de l'Union européenne (Couppey-Soubeyran et Nijdam, 2014, p. 15). Dans ces conditions, trois motifs justifient la mise en place de l'Union bancaire au sein de la zone euro. Il s'agit d'une part de rompre le lien entre risque souverain et risque bancaire qui s'est matérialisé pendant la crise des dettes souveraines. D'autre part, l'union bancaire permet d'assurer une transmission uniforme et efficace de la politique monétaire au sein des États de la zone euro. [...]
[...] Enfin, en termes de risques, les banques à distance sont soumises aux mêmes conditions d'exercices, obligations réglementaires que les banques traditionnelles. Elles sont contrôlées par les autorités de régulation (en France, l'ACPR et l'AMF) et sont donc tout aussi sûres. Les consommateurs disposent des mêmes garanties de dépôts en cas de faillite de banque ainsi que de la sécurité des données bancaires. En effet, la souscription de contrats en ligne par le biais de la signature électronique sécurisée permet de préserver les données des clients. [...]
[...] En effet, la réglementation depuis 2012, et notamment la loi bancaire du 26 juillet 2013, limite et plafonne les commissions d'intervention (c'est-à-dire les frais prélevés aux clients lorsque la provision sur leur compte est insuffisante), celles d'interchange (lorsque le client paye en carte) ou bien les frais de tenue de comptes inactifs. Cela se traduit par un manque à gagner par les banques de sortent qu'elles généralisent cette pratique de facturer la tenue de compte. Par ailleurs, les banques doivent faire preuve de plus de transparence et de lisibilité dans leur tarification bancaire, notamment concernant les packages fournis, pour conserver leur clientèle ainsi qu'en termes d'image. [...]
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