Le lancement d'un nouveau produit ou service est une étape importante. Il est indispensable que les meilleures conditions soient réunies, de l'élaboration du concept jusqu'à la mise en marché et le suivi.
Le secteur bancaire est réglementé et souvent austère, la différentiation n'est pas facile, mais les banques mettent tous les moyens en œuvre pour favoriser le développement de leur offre.
Les outils marketing sont nombreux et les variables du MIX, utilisées de façon optimum, permettent aux différents établissements de se démarquer au niveau des produits commercialisés. Mais, un besoin nouveau est exprimé par la clientèle : le besoin d'un véritable rapport humain. L'accent est donc mis sur le personnel, ses connaissances, ses compétences personnelles et professionnelles, le professionnalisme des équipes et les atouts de chaque personnalité.
Outre ces valeurs, la réussite du lancement d'un produit et la concrétisation de son succès, émane de l'appropriation de l'offre par l'ensemble des commerciaux.
[...] Le décloisonnement des marchés et la déréglementation traduisent le passage d'une activité protégée à une activité exposée à la concurrence, au public, à l'environnement économique. Cependant les banques doivent rendre des comptes et ont de plus en plus d'obligations légales à respecter. On tarifie les services rendus et on affiche les prix. La banque devient une entreprise concurrentielle qui doit maximiser sa rentabilité. On arrive à la standardisation de l'offre bancaire avec, par exemple, la création du Groupement des Cartes Bancaires qui oblige les banques à vendre les mêmes produits, la différenciation va alors se faire sur les services associés. [...]
[...] Dans ce contexte, le Crédit Agricole développe des solutions pour la transmission des compétences. Par exemple : Dans 42 Caisses Régionales du Crédit Agricole se déroulent des cours de soutiens moyens de paiement dans le cadre du parcours diplômant du Bachelor, qui concerne 1508 personnes. Les objectifs A destination des clients : L'objectif est d'offrir aux clients de la valeur ajoutée en apportant un conseil personnalisé, des montages financiers différents et surtout d'établir une relation banquier-client solide et productive, pour se différencier des concurrents et gagner la relation. [...]
[...] L'entreprise aurait besoin d'augmenter son capital, mais Bernard Arnaud préférant limiter les prises de risques et n'investit pas. Le 5 octobre, la mise en vente de Zebank est révélée par "Les Echos", des équipes sont d'abord délocalisées de Paris vers Tours, puis les premiers licenciements sont annoncés en interne. Dans le même temps, les tensions se multiplient avec les partenaires commerciaux Causes de l'échec Une ambition exacerbée Zebank veut être présente sur tous les segments de la banque en ligne : bourse, crédit, assurance, épargne . [...]
[...] D'autre part la souscription au produit n'était pas aisée. Pour les entreprises de moins de 30 de chiffre d'affaires, un contrat de type classique devait être complété. En revanche, pour les entreprises de plus de 30 millions de chiffre d'affaires, une demande de cotation devait être faite au courtier. Ce dernier rendait souvent des réponses tardives, ce qui décrédibilisait le commercial. Le manque de réactivité et de professionnalisme du courtier a complètement démotivé les CAE à vendre cette offre L'adéquation des supports Le marketing de la banque doit alors s'organiser et jouer un rôle d'accompagnateur, au coté du commercial dans sa démarche de vente. [...]
[...] Pour ce qui concerne les produits bancaires, il convient d'intégrer la notion de risque perçu. Si l'on compare avec l'achat d'un produit tangible, on note que celui d'un service est perçu comme comportant plus de risques du fait de l'immatérialité et de l'incertitude qui l'entoure. Or, le danger des résultats et l'incertitude sont au cœur du processus de décision. Le développement de l'étude du risque perçu a révélé cinq types de risques spécifiques aux produits bancaires. Source : travaux de Hoffman et Bateson 1997 Le risque financier : la possibilité de perte monétaire si l'achat n'aboutit pas ou si le service ne procure pas un résultat correct. [...]
Référence bibliographique
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