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Dans ce mémoire de recherche, nous cherchons à démontrer les potentiels impacts de l'augmentation des taux d'intérêt sur les intervenants dans le cadre d'un prêt structuré voué à financer des actifs immobiliers. En effet, le niveau des taux d'intérêt offerts par les banques commerciales aux investisseurs ayant recours à la dette pour financer leurs projets, dépend directement du niveau des taux d'intérêt directeurs. Leur niveau est fixé par la politique monétaire, exercée par le conseil des gouverneurs de la banque centrale européenne qui joue un rôle clé dans l'économie française. L'Eurosystème propose, aux banques nationales, trois taux directeurs qui se répartissent en deux catégories : celle des facilités permanentes, avec le taux de la facilité de prêt marginal, et le taux de la facilité de dépôt et dans la seconde catégorie le taux des opérations principales de refinancement.
Depuis juillet 2022, nous pouvons constater une hausse fulgurante de ces trois taux directeurs qui impactent directement le coût de la dette et la stratégie des professionnels de l'immobilier. Ce mémoire traite de l'impact de l'augmentation des taux d'intérêt sur les décisions d'investissement des professionnels de l'immobilier.
Toutefois, bien que les principaux acteurs de ce type de financement soient les emprunteurs et les prêteurs, les locataires de ces actifs et les consommateurs de biens et services font également partie des autres acteurs complémentaires. Il est important de prendre en considération les impacts de l'évolution des taux sur ces intervenants secondaires. L'évolution des taux d'intérêt impacte certainement les acteurs d'un tel prêt, mais nous évoquerons les éventuelles conséquences de cette décision sur les actifs immobiliers et leur valorisation, mais également sur le marché qui est le lieu de confrontation entre l'offre et la demande.
[...] ) que la hausse des loyers répercute trop fortement sa rentabilité ».[106] De plus, « si une entreprise cède son local et qu'il est bien placé, le locataire prend le risque qu'un concurrent vienne le substituer et augmente ses parts de marché voire prenne ses clients ».[106] La hausse des taux et de l'inflation conduit, plus que jamais, les entreprises à revoir leurs arbitrages immobilier. Dans le cas où elles optent à la renonciation de leurs positions, celles-ci affectant leur rentabilité à la baisse, nous verrons alors le marché locatif s'alimenter en actifs. [...]
[...] Thierry MICHEL, C. M. (2003). Modélisation de la marge d'intermédiation des banques. Économie & prévision, pp. 47-60. VERNIMMEN, P. (2023). [...]
[...] Nous en concluons de cette analyse que les loyers sont globalement en hausse sur la période notamment à cause de l'inflation qui entraîne l'augmentation des indices auxquels les loyers sont indexés. De plus, les nouveaux loyers se basent sur l'offre comparable dont les prix tendent à la hausse, ce qui pousse les loyers à l'augmentation. Le secteur de la Défense est une nouvelle fois en baisse, car les locataires tendent à se rapprocher dans Paris intra-muros, ce qui place aujourd'hui le secteur de la Défense en suroffre. [...]
[...] Lorsque le marché est reparti, elles ont vendu ces immeubles et repris leurs provisions ».[104] Jusque-là, nous observons une baisse du niveau des sûretés causée par la baisse des valorisations. Face à ce phénomène, la banque doit alors acter les futures pertes en passant des provisions sur son bilan comptable. Toutefois, elle pourra récupérer ces sommes bloquées si le marché se relève. Le passage de provisions est dangereux puisqu'en nombre elles peuvent remettre en question la stabilité financière d'un établissement financier. Les banques doivent adapter leur stratégie afin d'éviter qu'une telle situation se produise. En tant qu'établissement financier, « ( . [...]
[...] Il semblerait qu'il soit plus avantageux de conserver ces actifs malgré une évolution à la hausse des taux d'intérêt qui font baisser le rendement des portefeuilles. Si ces derniers décident de ne pas vendre leurs actifs, l'offre d'actifs devrait tout de même ralentir, car il n'y aurait pas ou peu de cessions de seconde main, sauf cas exceptionnel d'endettement ou de stratégie d'investissement. En finalité, la demande semblerait tendre à la baisse, installant par conséquent un climat où l'offre est tout de même supérieure à la demande, mais en décroissance Conséquences pour les parties prenantes Maintenant que nous avons vu les principaux impacts de l'augmentation des taux d'intérêt sur l'offre immobilière axée sur les investisseurs, nous allons observer les éventuelles répercussions qui incombent aux parties prenantes, autrement dit la banque, les locataires et les consommateurs finaux. [...]
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