Rôle de l'information, relation de crédit, asymétrie d'information, rationnement de crédit, credit scoring, marketing bancaire relationnel, Customer Relationship Management, Banque De France, CIC, BNP, Crédit Lyonnais, bilan, analyse financière, modèle de STIGLITZ et WEISS
Avec la crise actuelle, les banques sont aujourd'hui soucieuses du PNB (Produit Net Bancaire) dégagé par leurs activités et plus généralement de la rentabilité générée. Dès lors, la maîtrise du coût du risque apparaît comme un déterminant essentiel à optimiser car il grève fortement le PNB par le biais des dotations aux provisions passées par les banques (en augmentation significative avec la conjoncture). Son poids étant important, il constitue un réel levier d'action pour doper la performance des banques.
Au cours des années quatre-vingt-dix, de nombreuses recherches en économie bancaire ont porté sur la fonction d'intermédiation d'information. Cette fonction se situe au coeur des activités bancaires. On observe alors une certaine asymétrie d'information, qui viendrait gouverner la relation de crédit. Le prêteur peut rétablir un certain équilibre, mais les méthodes sont limitées et coûteuses.
Sur le marché du crédit, certains agents économiques obtiennent plus facilement des liquidités que d'autres. Ce fait suggère que les intermédiaires financiers offrent du crédit dans certaines conditions. Ces dernières sont génératrices de rationnement du crédit étant donné que l'offre est
volontairement limitée dans la quantité.
Des modèles de rationnement de crédit ont vu le jour dans les années 70 et ont évolué avec le temps. Chacun d'entre eux a essayé de résoudre l'asymétrie d'information en priorisant certains critères à d'autres comme par exemple en ne considérant que l'endettement ou en distinguant les
montants des crédits demandés partant de l'hypothèse que plus le montant est important, plus le risque est élevé.
Les clients sont incités à dévoiler toutes leurs informations pour obtenir un taux plus avantageux. Les clients se créent une réputation de « bon client » pour éviter tout problème de risque moral et d'anti-sélection. Le credit scoring a également vu le jour dans les années 70 pour venir classer les emprunteurs par une analyse discriminante. Des critères sont déterminés et attribuent ainsi une note au client. Cet outil permet d'évaluer la solvabilité du tiers et le risque de non remboursement lié à l'octroi d'un crédit.
Une des questions que l'on peut se poser est de savoir si l'on peut réellement évaluer la qualité de l'emprunteur et son comportement dans le futur ? Peut-on lui assigner une probabilité objective de défaillance individuelle ? Existe-t-il des possibilités de lutter contre cette asymétrie d'information ? Les banques utilisent-elles de nouvelles méthodes et stratégies pour améliorer leur risque ?
Nous allons voir si la gestion de cette asymétrie d'information peut être résolue par une approche marketing avec un marketing bancaire relationnel car aujourd'hui, les banques ont recours à une gestion marketing du risque de crédit. Cette technique permet ainsi aux banques de réduire l'asymétrie d'information tout en maximisant un chiffre d'affaires de qualité.
Nous verrons si les techniques du CRM ou Customer Relationship Management ont favorisé la relation de long terme en associant la satisfaction client et l'adaptation de l'offre aux besoins du client. Une prise en considération plus fine et une proposition adaptée aux attentes du client permettent la fidélisation. Le développement du « capital client » est donc un enjeu majeur et un défi de toutes les banques.
[...] Les évolutions seront donc à la fois techniques et organisationnelles. L'alchimie d'un projet CRM est complexe, elle dépend de la culture de l'entreprise, du contexte concurrentiel, de la capacité à capter des informations, des attentes clients, de la qualité des données Ces projets restent cependant des projets stratégiques qui conditionnent la compétitivité de beaucoup d'établissements bancaires, même s'ils ne sont pas garants de retour sur investissement. Ils nécessitent des méthodes, de l'organisation, et de la gestion du changement. Sans ça, ils se transforment rapidement en échec CONCLUSION En réponse à la problématique de ce mémoire, on peut dire que les banques ont utilisé de nouvelles méthodes pour lutter contre l'asymétrie d'information et ainsi améliorer leur coût du risque. [...]
[...] Le pack est en définitive un formidable outil de conquête et de fidélisation de la clientèle notamment bancaire. Ces trois premières solutions sont des solutions de masse dans la mesure où elles s'adressent à l'ensemble de la clientèle bancaire. Il existe des techniques plus fines qui permettent de construire une relation plus personnalisée avec le client. Une technique qui permet une analyse plus fine de la clientèle en vue d'une relation de long terme avec fidélisation du client est l'établissement de score. [...]
[...] les variations des Selon la classe de risque à Ce modèle ne tient pas compte de la variation de garanties prises laquelle renvoie la par la banque garantie : un mauvais taux d'intérêt que vont mettre en place STIGLITZ projet est risqué et et WEISS, un an plus tard. correspond à une forte garantie. Dans la réalité le résultat est les variations des Selon la richesse des paradoxal : en augmentant garanties et du clients :un riche les taux d'intérêt, les taux d'intérêt correspond à une faible garantie, et un taux élevé, banques favorisent les un pauvre correspond riches soit les mauvais risques, car ils à une forte garantie, et à ont des projets plus risqués un taux faible. [...]
[...] Pour la banque, cette information est payante. Elle devra supporter un coût pour l'obtenir, le coût pouvant être infini s'il lui est de toute façon impossible d'observer la réalité du projet. A défaut, la banque ne connaît que l'information rapportée par l'entrepreneur. Deux effets pervers résultent de l'asymétrie d'information propre à la relation de crédit d'après LOBEZ : - une antisélection des emprunteurs potentiels : à l'équilibre, les banques sélectionneront les plus mauvais risques, les lemons et écartent les bons au sens d'AKERLOF. [...]
[...] Nous verrons si les techniques du CRM ou Customer Relationship Management ont favorisé la relation de long terme en associant la satisfaction client et l'adaptation de l'offre aux besoins du client. Les conseillers disposent d'une vision globale du client grâce aux moyens développés par les services marketing et informatique. Une prise en considération plus fine et une proposition adaptée aux attentes du client permet la fidélisation. Le développement du capital client est donc un enjeu majeur et un défi de toutes les banques. Pour mieux comprendre la problématique d'asymétrie d'information propre à la relation de crédit, nous allons diviser l'étude en trois parties. [...]
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