Echec de l'implantation de Carrefour, Mexique, économie du Mexique, internationalisation, stratégie commerciale, stratégie de l'entreprise, concurrence, rentabilité faible
En 1994, Carrefour ouvrait son premier magasin au Mexique. Un peu plus de dix ans plus tard, la première marque de distribution française annonce son retrait du pays. Alors que l'implantation a parfaitement réussi dans d'autres pays d'Amérique latine (Brésil, Argentine…), on ne peut que constater l'échec au Mexique. Nous allons désormais observer les différents aspects et particularités du marché mexicains et la stratégie de Carrefour pour finir sur les raisons de cet échec.
[...] Ca le fait très attrayant pour entreprises étrangères comme Carrefour. Aussi, le Mexique était un pays en voie de développement, et ses ressources technologiques dont il jouissait étaient très limitées. Ceci donnait à Carrefour, et toute autre grande entreprise étrangère, un avantage sur le marché local. En 1993, l'industrie du self-service au Mexique était déjà une importante industrie dans le pays. L'offre était beaucoup, et quelques entreprises étaient déjà reconnues dans la scène de ce marché. Ceci donnait aux consommateurs davantage d'options et aux entreprises plus de concurrence. [...]
[...] Même si la consommation de produits étrangers a diminué pendant la crise, le consommateur cherchant des produits locaux, Carrefour n'a eu aucun problème. Finalement, la compréhension et la connaissance du marché et du terrain avaient permis à Carrefour de rentrer avec succès sur le marché mexicain. La stratégie d'implantation de Carrefour au Mexique Quelques chiffres Situation d'implantation de carrefour au Mexique Les actifs de Carrefour au Mexique comprennent 29 hypermarchés et 2 projets d'hypermarchés dont l'ouverture était prévue pour 2005, principalement concentrés sur Mexico et Monterrey. [...]
[...] La quête du terrain dans les mégalopoles asiatiques ou sud-américaines est d'une telle complexité pour le manager étranger qu'elle justifie fréquemment la collaboration d'un partenaire local (quand celui-ci n'est pas obligatoire), meilleur connaisseur des occasions foncières et financières, voire instigateur d'heureux compromis entre la pénurie de mètres carrés et le concept initial de la grande surface. Lorsque la décision définitive de s'implanter sur le marché a été prise, le distributeur va ouvrir un bureau discret deux ans avant l'ouverture d'un premier magasin. L'objectif du groupe est de tisser des liens étroits avec l'administration locale, pister les fournisseurs, acquérir les meilleurs terrains commerciaux. Carrefour privilégie le plus souvent les partenariats, mais ce n'est pas systématique. [...]
[...] Toutefois, Carrefour a été capable de se maintenir pendant la crise grâce à sa stratégie, et sa tentative de s'intégrer au marché local à travers des partenaires locaux. Le pays a été capable d'atteindre une stabilité monétaire après sept mois, une période de temps très court en comparaison aux expériences vécues précédemment, concrètement en 1982, crise que le pays a été capable de maîtriser après 7 ans. À la fin de la crise, Carrefour a tant bien que mal survécu sur le marché. Même après la crise, le marché mexicain était encore très attrayant, si bien que Carrefour étudiait la possibilité se développer plus dans le pays. [...]
[...] Dès lors, Carrefour a dès le début une implantation difficile au Mexique. Une rentabilité trop faible des investissements Enfin, et c'est peut-être la principale raison, la filiale de Carrefour au Mexique avait des problèmes de rentabilité. Le distributeur français est présent dans ce pays depuis 1995 et annonçait l'année dernière la volonté de construire encore cinq ou six nouvelles grandes surfaces. Toutefois, les résultats 2004 ont été moins bons que ceux de 2003 et a coupé cour à ce projet : Carrefour a enregistré un chiffre d'affaires au Mexique de 578 millions d'euros en 2004 contre 605 millions en 2003. [...]
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