Picard, marché français du surgelé, proximité, innovation, intérêt du consommateur, glaces Häagen-Dazs, fidélisation, politique de fidélisation, zones de chalandise
Avec ses 700 points de vente actuels, Picard dispose d'un échantillon important et représentatif des campagnes, des villes, et des hyper centres-villes. Si l'Île-de-France a été le point de départ du développement du réseau Picard, l'enseigne a ensuite suivi dès 1987 ses clients dans le Sud-Est. D'une part, parce que de nombreux Parisiens y possèdent des résidences secondaires et que les habitants, parmi lesquels une proportion importante de retraités ont des comportements d'achat très proches de ceux de la capitale. D'autre part, parce que les agglomérations de cette région sont suffisamment importantes pour justifier l'ouverture de magasins de proximité et le maillage très serré de zones de chalandise bien définies. Aujourd'hui très réfléchie, la stratégie de développement de Picard se fonde sur une même progression par étapes qui consiste à s'implanter dans une région en commençant par les plus grosses villes, puis à saturer progressivement les zones de chalandise. En 2004, Marc Leguillon, directeur général délégué annonçait dans Marketing Magazine : « Nous n'avons plus peur aujourd'hui, d'imaginer 1 000 points de vente. En termes de géomarketing, nous avons de toutes les façons déjà identifié nos 800 futurs magasins. »
[...] Pour actualiser la connaissance de ses clients, Picard met également à jour ses analyses de caisse tous les deux ans. Lors de son passage en caisse, le client est interrogé. Il en a d'ailleurs l'habitude. On lui demande ainsi son code postal et son adresse qui sont aussitôt codifiés. Notre particularité est de descendre jusqu'à ce niveau car, en tant que spécialiste de la proximité, nous avons besoin de connaître exactement l'adresse de nos clients pour définir précisément les zones de chalandise détaille Emmanuelle Bazin, directrice du développement interviewé par le magazine Points de vente en janvier 2003. [...]
[...] Picard et le marché français des surgelés : les raisons du succès I. Les surgelés ; un marché en pleine croissance 1. Le marché français des surgelés 95% des ménages consomment des surgelés, avec une moyenne de 30kg par personne et par an, ce qui situe la France dans la moyenne européenne, devant l'Allemagne mais loin derrière le Royaume-Uni. En 2007, le marché des surgelés a connu une croissance de en volume milliards de tonnes) et en valeur milliards d'euros en domicile et hors domicile), tous circuits confondus. [...]
[...] Grâce à un outil géomarketing conçu en interne, Picard peut analyser son réseau en évaluant les critères de succès de chaque magasin. Ainsi, avec ses 700 points de vente actuels, Picard dispose d'un échantillon important et représentatif des campagnes, des villes, des hypercentres-villes . de quoi répliquer à moindre risque l'existant. Si l'Ile-de-France a été le point de départ du développement du réseau Picard, l'enseigne a ensuite suivi dès 1987 ses clients dans le Sud-Est. D'une part, parce que de nombreux Parisiens y possèdent des résidences secondaires et que les habitants parmi lesquels une proportion importante de retraités ont des comportements d'achat très proches de ceux de la capitale. [...]
[...] Ce sont des congélateurs que commercialise alors Picard, ainsi que quelques produits surgelés basiques, tels que steaks hachés et épinards. La vente sur catalogue est lancée quelques années plus tard, en 1971, avec 300 produits. Le 1er magasin est ouvert en 1974, qui compte environ 400 produits. Il s'agit du 1er magasin de type freezer center en France. L'enseigne se développe d'abord en Île-de-France et ouvre son 100e magasin en est également l'année des premières ouvertures en province, dans le Sud-Est d'abord en banlieue de Lyon et d'Antibes. [...]
[...] Les enfants aussi peuvent s'en servir quand les parents sont absents. La déstructuration des repas familiaux (menu différent pour chacun au cours d'un repas, tendance à ne pas toujours prendre les repas en famille) favorise aussi le recours aux surgelés. Les Français passent en moyenne moins de 40 minutes par jour dans leur cuisine contre 1h30 dans les années 1970. Le temps de préparation des repas au foyer s'est réduit, avec la généralisation du travail féminin, l'accroissement du taux d'équipement en congélateurs et en fours à micro- ondes, l'offre croissante de plats cuisinés ou préparés. [...]
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