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Reconnu comme un secteur économique d'une grande importance dans l'ensemble des pays du monde, le marché du médicament est, partout, d'une sensibilité particulière pour les pouvoirs publics, ceci est lié d'une part, à son poids économique et financier, et d'autre part à son caractère social éminent. Et ce, quelle que soit son organisation
Tributaire des importations (à + de 70%), l'industrie pharmaceutique nationale se trouve aujourd'hui confrontée à de grands défis, dans le but est de réduire cette lourde facture, le gouvernement a imposé des mesures réglementaires qui ont donné lieu à la naissance de plusieurs infrastructures de production dont la conception et la réalisation sont conformes aux normes techniques en vigueur. L'Algérie est dans l'obligation de prendre en marche le train du développement en encourageant la production et la commercialisation des médicaments génériques pour atténuer un tant soit peu la lourde facture du médicament.
Cependant, force est de constater que le potentiel du secteur privé est largement sous-utilisé. Alors que le volume et le montant des importations en médicaments augmentent régulièrement, le plan de charge des investissements locaux ne dépasse pas les 30% des capacités installées.
Seule la mise en œuvre de mesures d'accompagnement de cette jeune industrie permettra à l'économie nationale de disposer d'une véritable production pharmaceutique, en mesure de satisfaire les besoins de santé et de faire face à la rude concurrence extérieure.
Ayant opté principalement pour la production des médicaments génériques, le secteur pharmaceutique national répondra certainement aux objectifs attendus en termes de disponibilité de produits, de qualité et d'accessibilité. De même qu'il induira des retombées positives sur la situation financière des caisses de sécurité sociale, la facture d'importation et la préservation des 12 000 emplois directs créés, dont près d'un tiers de niveau universitaire.
Une politique industrielle volontariste nécessite une collaboration étroite entre les pouvoirs publics et les entreprises économiques. Elle ne peut être initiée et conduite qu'au plus haut niveau de l'État ; la création d'une structure de pilotage coordonnée entre le gouvernement et les entreprises apparaît alors comme nécessaire.
[...] Environnement politique : Le retour de la stabilité politique jumelée à l'amélioration de la situation sécuritaire ont fait que le pays a connu un essor économique considérable ce qui a replacé l'Algérie sur la scène économique internationale comme un pays très attractif notamment après la transition du modèle monopolistique de l'état à l'économie du marché. Le marché algérien du médicament a connu une profonde mutation. Les pouvoirs publics n'ayant plus en charges la gestion de la production, de l'importation, de la distribution et de la commercialisation, ils ont repris le rôle de régulateur de ces activités. Les administrations régulatrices exercent, de manière générale, une influence considérable et décisive sur le marché du médicament, à ses différents niveaux. On citera à cet effet : Le Ministère du Travail (MTESS) défend le système de sécurité sociale. [...]
[...] Cette situation est en évolution rapide eu égard à l'aisance financière du pays ces dernières années. Dans ce contexte nous relevons l'existence de beaucoup d'unités de production essentiellement concentrées au Centre et à l'Est du pays, disposant d'un potentiel technologique très récent, mais toutefois mal exploité. Le potentiel d'entreprises existantes au nombre de 99* à fin 2005 activant aussi bien dans la fabrication que le conditionnement de médicaments assure une faible couverture du marché national à sans commune mesure avec les pays du Maghreb ( Tunisie, Maroc) voire également avec l'Egypte, qui assurent respectivement pour le premier pays 80% des besoins du marché pour le second et enfin 94% pour le dernier. [...]
[...] Suspension de la TVA à l'importation des biens d'équipement non fabriqués localement pour les projets de création et pour les autres opérations d'investissement. La possibilité de choix du régime de l'amortissement dégressif au titre du matériel et des équipements de production dont la durée d'utilisation dépasse sept ans. la déduction des bénéfices réinvestis, à hauteur de des bénéfices nets soumis à l'impôt sur les sociétés (contre 35% pour les autres secteurs) l'imposition au taux réduit de des revenus et bénéfice La priorité aux fabricants locaux dans les AO, aussi bien en milieu hospitalier (Possibilité avec les AO de signer des marchés multi annuels ) que le secteur privé L'encouragement de la fabrication locale à la production de génériques Le système de remboursement : Sera basé sur le prix des génériques les moins chers et mise en place en cours de la Substitution / Interchangeabilité Figure: Evolution de la proportion des génériques (en valeur) selon l'origine locale ou étrangère des médicaments (source DPM) Ce secteur assure 12% de l'ensemble des opportunités d'emploi du secteur chimique et utilise notamment des diplômés de l'enseignement supérieur (pharmaciens, ingénieurs et techniciens). [...]
[...] Mis en place par le décret exécutif 92-285 du 6 juillet 1992, modifié et complété par le décret 93-114 du 12 mai 1993, cet agrément vise à garantir l'état des équipements, des locaux et s'assurer qu'elles sont adaptées aux exigences de qualité requises. La direction technique doit être confiée obligatoirement à un pharmacien disposant des qualifications et de l'expérience requise. La réglementation du contrôle de la qualité : Actuellement il existe plusieurs textes qui sont relatifs au contrôle de la conformité des produits fabriqués localement ou importés. La loi 89-02 du 7 février 1989 qui est en rapport avec les règles générales de protection du consommateur. [...]
[...] L'Algérie est dans l'obligation de prendre en marche le train du développement en encourageant la production et la commercialisation des médicaments génériques pour atténuer un tant soit peu la lourde facture du médicament. Cependant, force est de constater que le potentiel du secteur privé est largement sous-utilisé. Alors que le volume et le montant des importations en médicaments augmentent régulièrement, le plan de charge des investissements locaux ne dépasse pas les 30% des capacités installées. Seule la mise en œuvre de mesures d'accompagnement de cette jeune industrie permettra à l'économie nationale de disposer d'une véritable production pharmaceutique, en mesure de satisfaire les besoins de santé et de faire face à la rude concurrence extérieure. [...]
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