Etude de marché : La distribution de la lingerie féminine

Extraits

[...] Puis, dans les années 60, le collant en lycra apparaît et galbe les jambes des adeptes de la mini- jupe. Enfin, dans les années soixante-dix, la lingerie est influencée par la montée du féminisme. C'est dans les années 80 que les dessous chics refont surface, tout d'abord avec une lingerie en coton style sportif, puis avec une lingerie en soie influencée par MADONNA. Les dessous deviennent des dessus. En 1990, les femmes ont une véritable garde-robe de lingerie et l'on voit alors apparaître le soutien-gorge demi-buste. [...]

[...] En outre, le phénomène mégastore commence à gagner l'univers de la lingerie (Orcanta à Paris : 2 étages), ce qui donne une stature internationale à une marque et facilite son développement en France comme à l'étranger. Mettre en valeur l'offre proposée en magasin : en présentant les produits par univers cohérents. La majorité des magasins présentent leur offre par univers de consommation et/ou par coloris. Cette réorganisation du merchandising est nécessaire car elle permet aux distributeurs d'aider les consommatrices dans leur recherche et leur choix. [...]

[...] Le soutien-gorge bénéficie d'un rythme de renouvellement qui s'accélère depuis 1996 (un soutien-gorge tous les 5,5 mois en 1996 contre un tous les 4,9 mois en 2001) et d'une innovation permanente (produits seconde peau, produits push- up de plus en plus perfectionnés ) qui permet de lutter contre l'érosion des prix de vente unitaires. Les dépenses consacrées à la, lingerie de jour paraissent stables. Les années caractérisées par un accroissement des volumes vendus et une baisse des prix moyens (comme l'exercice 1998 par exemple) succédant aux années où les consommatrices privilégient des produits à plus forte valeur ajoutée mais à prix moindre (comme 1999). [...]

[...] Lancer des modes pour re-dynamiser les ventes : La mode s'essouffle et les attentes des consommatrices changent. Ainsi comme en prêt-à-porter, la dynamique de croissance de la lingerie repose aussi sur les effets de mode. Depuis le début de la décennie 90, trois différents courants ont pu être mis en avant : au début des années 90, les industriels mettaient en avant le maintien de leurs sous-vêtements, puis vers 1996-1997, les fabricants ont tenté de séduire les consommatrices en proposant des produits invisibles. [...]

[...] En effet, la présence du nom de la marque sur les sous-vêtements est un gage de qualité et renforce l'envie d'achat (exemple : Calvin Klein et Esprit font apparaître le nom de la marque sur la ceinture de la culotte) Ainsi, les différentes marques tentent de se personnaliser ce qui leur permet : D'accroître la fidélité de la consommatrice, De donner un effet de style aux produits, D'être toujours présent dans l'esprit des consommatrices (car souvent le nom de la marque sur l'étiquette disparaît après lavage), D'accroître la notoriété de la marque grâce à une publicité gratuite. Etre distribué dans des concepts de magasins modernes : Les jeunes consommatrices privilégient des concepts de distribution modernes. C‘est pourquoi, les marques de fabricants, qui doivent faire face au recul des détaillants indépendants, peuvent chercher à développer un réseau de magasin exclusif. [...]