Étude de marché du hard discount, grande distribution, comportements d'achats, consommateurs, analyse SWOT, tendances
Magasin alimentaire discount d'une surface en général comprise entre 300 et 1 000 m2, proposant en libre-service intégral et dans un cadre très sobre un assortiment court de produits basiques à forte rotation (BRUDEY & DUCROCQ, La Distribution, 3ème Ed. Vuibert Entreprises, 2000).
Il existe deux formes de maxidiscompte :
- Le « hard discount » (Lidl, Aldi) qui est une forme radicale en termes de bas coûts, de bas prix et d'assortiment
- Le « soft discount » (Leader Price, Ed) qui se rapproche davantage du supermarché par son assortiment et sa présentation, toutefois avec une image de prix bas et de produits exclusifs.
Le hard discount est un concept de magasin alimentaire à bas prix issu de la crise des années 90. Les premiers magasins hard discount ont vu le jour à la fin des années 80 avec l'arrivée des deux enseignes précurseurs allemandes : Aldi et Lidl.
Depuis la mise en place de ce concept et jusqu'en 2004, le Hard Discount a connu une forte croissance. Sa part de marché a même atteint 13% des GMS. Mais depuis 2004, sa part de marché (13,1%) reste stable malgré l'ouverture de nouveaux magasins et la progression des dépenses publicitaires.
Aujourd'hui, 5 grandes enseignes se partagent près de 90 % du marché : Lidl, Leader Price, ED, Aldi, Netto.
[...] Type d'achat - Les achats sont majoritairement des produits faiblement différenciés (ex : épicerie salée) Part de marché en valeurs des premiers prix en PGC alimentaires et non alimentaires : Épicerie salée concentré tomates plats exotiques Hygiène beauté cotons-tiges savon de toilette Liquides hors alcool jus de fruits bières/panachés hausse des parts de marché PP pour les produits non différenciés. Fréquence d'achat - Une fréquentation accrue : les visites sont passées de 18 par an en 2000- 2001 à 20,3 en 2001-2002. [...]
[...] - Augmentation de la surface commerciale de 11,5% et une part de marché en nette progression de la distribution alimentaire en 2002 contre 10,1% l'année précédente et en 1999). (in La fabuleuse montée du HD - Le marché du Hard Discount fait face à une course à l'implantation et multiplie les petits formats de moins de 300m² ne nécessitant pas d'autorisation préalable en Commission Départementale d'Equipement Commercial (CDEC) (in La fabuleuse montée du HD - Une diversification vers le non-alimentaire : forte progression des enseignes discount non alimentaires (Brico dépôt, Gifi, Fabio Lucci, le Faillitaire ) Mais aussi sur internet avec des sites consacrés entièrement aux produits hard discount non alimentaires (Cdiscount), mais aussi aux produits hard discount alimentaires (rayon hard discount sur Telemarket.fr) - Développement des marques de distributeur (MDD) qui profitent de l'ouverture des enseignes à la publicité télévisée. [...]
[...] - Un aménagement de surface basique. Les produits présentés en magasin tels que reçus du fournisseur (gain de temps et d'argent) - Services associés limités pour bénéficier de bas prix. Le prix - Prix en moyenne de 30 à moins cher que les produits de marques. - En 2002, le panier moyen d'un hard discount atteint par visite contre en 2000, soit presque autant qu'un supermarché qui réalise un panier moyen de (La fabuleuse montée du HD - Qualité des produits de plus en plus considérée par les consommateurs comme proche de celle qu'on trouve en GMS La communication - Promotion ( uniquement sur la variable prix - La communication est essentiellement à l'échelle locale sauf pour Leader Price avec la campagne publicitaire avec Zidane (niveau national) - Mise en place d'une politique d'évènementiel avec le développement des opérations du type Les Mercredi d'Aldi ou Les Jeudis de Lidl offres promotionnelles spécifiques générant du trafic et dopant le chiffre d'affaires Points de vente - Politique de localisation des enseignes hard discount : nombre de points de vente minimum permettant de justifier une base logistique : une trentaine de points de vente est nécessaire pour permettre l'implantation rentable d'une base logistique, partie intégrante de cette formule axée sur les coûts les plus bas. [...]
[...] Sa part de marché a même atteint 13% des GMS. Mais depuis 2004, sa part de marché reste stable malgré l'ouverture de nouveaux magasins et la progression des dépenses publicitaires. Aujourd'hui grandes enseignes se partagent près de du marché : Lidl, Leader Price, ED, Aldi, Netto (Voir graphique ci-dessous) Parts de marché des principaux acteurs en 2005 (source : TNS Worldpanel) Les cibles du marché Cible d'origine (fin des années 80) : - Foyers aux revenus peu élevés Cible actuelle: - Foyers aux revenus les plus faibles (beaucoup d'employés et d'ouvriers) - Familles nombreuses - de ménages aux revenus élevés (cadres supérieurs, professions libérales) - Les étudiants II) Les composantes de l'image associées aux différents circuits du hard discount Les produits - Qualité minime sur les produits discount - Packaging simple - Gamme : simplification maximum de l'offre. [...]
[...] Les familles avec enfants qui représentent 35% de la population française constituent 41,4% des clients du hard discount. - Segments clients : trois segments : - les clients réguliers qui font le plein dans la limite de l'offre disponible - les clients qui achètent les produits de base - les clients qui effectuent des achats ponctuels sur des produits repérés. Motivations à l'achat - Prix bas - Fonctionnalité : permet de faire ses courses en 20 minutes (gain de temps appréciable chez le consommateur toujours pressé) - Pas d'achat superflu Freins à l'achat - Manque de choix - Qualité inégale entre les produits - Services insuffisants IV) Forces et faiblesses du circuit hard discount Forces - Un marketing de plus en plus élaboré chez les hard-discounters français : introduction de certaines marques nationales, augmentation de la gamme des produits frais, paiement possible par carte bancaire, montée en gamme de la qualité des produits tout ceci ayant sans doute contribué à fidéliser les consommateurs et à en recruter d'autres (Sources ACNielsen et Secodip) - le passage à l'euro (prix en hausse dans les grandes surfaces de type Carrefour) - Crise actuelle du pouvoir d'achat qui va profiter au circuit Hard Discount - 62% des Français sont passés au moins une fois aux caisses des hard- discounters, dans l'année. [...]
Référence bibliographique
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