L'internationalisation des groupes de distribution alimentaire n'est pas un phénomène nouveau : les premières initiatives remontent aux années 1970, et Carrefour, Ahold, Tengelmann ou Delhaize en font depuis longtemps un axe clé de leur stratégie.
Ces deux dernières années, l'international est devenu une priorité pour tous les groupes ambitieux, ce qui se traduit par une spectaculaire accélération du processus (rachats, ouvertures de nouveaux pays…).
L'international est au cœur de la stratégie des groupes, et non plus un simple axe complémentaire à la stratégie d'optimisation de la position domestique. Il ne suffit plus d'être un groupe national qui a des filiales à l'étranger. Il faut devenir un groupe international et raisonner globalement. La dimension internationale devient prégnante dans toutes les décisions stratégiques, y compris marketing et organisationnelles.
C'est à partir de 1997 que la logique même de l'internationalisation change pour passer d'une recherche opportuniste de relais de croissance à un véritable projet fondateur structuré autour de deux logiques principales : la consolidation européenne et la guerre mondiale.
Ces deux logiques peuvent être complétées par une troisième, à savoir la volonté chez certains groupes déjà distancés sur leur marché national de ne pas l'être également à l'international, et ce notamment dans les pays émergents. Les initiatives en Europe de l'Est ou en Amérique du Sud d'un acteur comme Casino illustrent parfaitement cette logique.
Jusqu'en 1995, Carrefour était le seul groupe alimentaire à détenir des positions significatives en GSA dans les pays émergents – à l'exception de Metro et Makro en cash & carry. Sa stratégie restait prudente, concentrée sur quelques pays, avec un rythme de développement modéré.
[...] Ce seuil est de à compter du 1er janvier 2007.[ . ] La première partie est simplement l'article précédemment cité de la loi Galland complété pour pouvoir réintégrer une partie des rémunérations qui change de dénomination pour autres avantages financiers Le terme marge arrière n'a donc plus de signification légale depuis le 1er janvier 2006. La réforme de la loi Galland La deuxième étape de la réforme de la "loi Galland" est en marche. Le gouvernement doit présenter au Parlement d'ici à la fin de l'année un rapport sur les conséquences de l'entrée en vigueur de la loi du 2 août 2005 pour les différents partenaires des relations commerciales et les consommateurs. [...]
[...] Quant à Ahold, dans sa croissance internationale le leader hollandais a toujours donné la priorité aux Etats-Unis, où il est même devenu le quatrième opérateur à la suite d'une impressionnante série d'acquisitions. Mais en Europe, en dehors de son marché domestique, les seules acquisitions, quoiqu' importantes, d'ICA en Scandinavie et de Superdiplo en Espagne, n'ont pas fait de lui un grand groupe au niveau continental. En 2003, Ahold a dû revoir à la baisse les résultats de ces deux dernières années et ne va pas connaître prochainement d'expansion en Europe (ni ailleurs) ; il devra au contraire faire face à sa dette très élevée. [...]
[...] Ce dernier représente environ des ventes des produits alimentaires et non alimentaires Amérique du Sud 1 Le marché colombien En janvier, Casino avait fait jouer son droit de première offre sur les actions cédées par la famille fondatrice d'Exito, Nº1 de la distribution alimentaire en Colombie. Cette dernière était alors prête à les vendre au distributeur chilien Cencosud. Faute d'accord, l'opération s'est effectuée par mise aux enchères à la Bourse de Bogota. Cencosud n'y a finalement pas participé car il a créé quelques jours auparavant une joint venture ( Cencosud - Casino) avec Casino pour développer l'activité bricolage en Colombie. [...]
[...] L'échec d'Ahold marque la fin d'un modèle : celui d'une mondialisation accélérée financée par des augmentations successives de capital L'internationalisation élevée et ses conséquences Le degré d'internationalisation de ces marchés est partout élevé, avec l'exception de la Suisse et du Danemark où les distributeurs principaux (Migros et Coop dans le premier, FDB et Dansk Supermarked dans le second) sont des groupes locaux. En République d'Irlande, les enseignes britanniques (Tesco, Sainsbury, Safeway, Iceland) dominent le marché. Carrefour a racheté récemment le leader Belge GIB et il est à nouveau présent en Suisse depuis septembre 2002. Casino possède Laurus, le deuxième opérateur aux Pays-Bas derrière Ahold. Le leader hollandais, quant à lui, possède Hakon Group, le deuxième groupe norvégien, ainsi que le leader suédois, ICA. Aldi occupe de fortes positions en Belgique et aux Pays-Bas, en Autriche et au Danemark. [...]
[...] Dans les pays qui ont déjà modernisé leur système de distribution, elles convergent vers une stabilisation des limitations. Politique publicitaire Au cumul 5 de l'année 2007, les distributeurs ont investi 136,1 millions d'euros dans les publicités télévisées. En cinq mois seulement, la distribution s'est imposée comme un annonceur de poids avec la présence de 44 enseignes. Intermarché, Système U et Carrefour sont les trois enseignes alimentaires qui ont le plus investi. Intermarché est le nº1 avec 11 millions d'euros bruts dépensés. [...]
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