Le monde du commerce est aujourd'hui très largement dominé par la grande distribution qui touche absolument tous les secteurs d'activité que ce soit l'alimentaire, l'électronique grand public, les produits culturels, l'équipement de maison, le textile, le sport ou le bricolage. En moins d'une génération, ce sont de véritables empires qui ont été construits. « Régner sur les hypers, c‘est dominer l'économie. ». Cette formule témoigne de la superpuissance aujourd'hui acquise par ces mastodontes du commerce. Mais comment ces magasins de très grandes tailles se sont ainsi imposés dans nos habitudes de consommation ?
Ce concept de grande distribution est né en France, en 1949, à Landerneau lorsque Michel Leclerc décide de vendre ses produits d'épicerie au prix de gros. Nous sommes alors dans un contexte d'après-guerre très difficile, avec un pays en pleine reconstruction et un commerce qui se fait avec beaucoup d'intermédiaires et donc augmentent très sensiblement le prix de vente final pour le consommateur. C'est alors que Michel Leclerc décide de rompre cette chaîne et de la rationaliser au maximum. L'idée maîtresse de la grande distribution est née, à savoir « casser les prix ». Lorsque Michel Leclerc se lance dans cette aventure contre vents et marées, il abrite dans un local de 50m² des produits d'épicerie destinés à la vente avec un prix étant de 20 à 70 % moins chers que ceux pratiqués par ses concurrents bretons. Le succès de cette épicerie ne se fait pas attendre et Leclerc ouvre une soixantaine de commerces estampillés de son nom dans l'ensemble de la région bretonne en 10 ans. Sa réputation dépasse alors le simple cadre régional lorsqu'il ouvre un magasin à Issy-les-Moulineaux, aux portes de la capitale. Michel Leclerc se fait alors beaucoup d'ennemis parmi les petits commerçants qui s'associent et font pression sur « le petit épicier breton » en ne commandant plus leurs produits chez les fournisseurs qui voudraient travailler avec Leclerc. Michel Leclerc en appelle alors au Premier ministre de l'époque, Michel Debré, pour intervenir et régler le conflit. C'est ainsi qu'une loi fera date et sera votée, empêchant le refus de vente et interdisant aux fournisseurs de fixer les prix.
[...] Le conseiller de vente joue également un rôle dans l'élaboration des gammes par ses remontées d'informations et participe à la mise en valeur de son rayon. Le secteur administratif et gestion Le contrôleur de gestion a pour objectif de faire progresser la rentabilité d'exploitation du magasin. C'est le spécialiste de l'information économique, qu'il rend explicite pour les autres secteurs. Il apporte aux chefs de secteur les outils de gestion économique et commerciale. Membre du comité de direction magasin, il éclaire l'élaboration des objectifs, des budgets et des plans d'investissements. [...]
[...] De plus, l'importance du nombre de références de produits et des profondeurs de gammes était l'un des points forts des GSB. Celles-ci pouvaient avoir jusqu'à références. La capacité logistique reflétant la puissance d'achat. Cependant, on assiste aujourd'hui à une modification de la stratégie. La course au nombre de références est terminée. La tendance est désormais à la sélection précise des produits. Le tout étant de choisir son niveau d'implication sur chaque segment. Ainsi Castorama, sur les métiers de la décoration et de l'aménagement, a choisi d'être hyper professionnel. [...]
[...] Leur part de marché reste stable. Si la baisse de la TVA à leur avait permis de prendre des parts de marché les années précédentes, cet avantage semble s'essoufler et leur progression suit de très près celle du marché. De plus, ils subiisent également la concurrence des magasins dépots qui se sont largement développés, et dans le domaine du faire-faire celle des services de pose des GSB Présentation du segment des traditionnels et autres canaux Leur CA est de 0,9 soit du marché. [...]
[...] Ce sont l'importance du nombre de références (jusqu'à 60000) et la profondeur de la gamme qui sont caractéristiques du secteur. Les principaux axes de développement des enseignes aujourd'hui sont l'ouverture de magasins discount, l'implantation à l'international, la multiplicité de l'offre de services (pose à domicile, cours de formation des clients, mise en place de hot-line, aires de jeux en magasin, La tendance d'évolution réside aussi dans l'agrandissement des surfaces de ventes. Ce graphique nous montrent le budget dépensé par les français en de 1998 à 2003. [...]
[...] Le pouvoir de négociation de ces fournisseurs sur ce marché, et sur celui de la grande distribution en général, est à nuancer. D'une part ils sont de moins en moins nombreux, ce qui tend à renforcer leur rapport de force vis à vis des GSB. Néanmoins il reste peu élevé car ils ont besoin de cette présence en grands magasins (les GSB représentent en effet 2/3 du marché du bricolage) afin d'être connu et donc survivre et se développer. D'autre part, on notera qu'il subsiste certains grands fournisseurs, incontournables, qui ont réussi à maintenir un certain pouvoir de négociation, voire même à l'étendre. [...]
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