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Comment le e-commerce permet au monde de la grande distribution de se réinventer pour répondre aux besoins des consommateurs ?
Le e-commerce est désormais un marché incontournable pour l'ensemble de l'économie mondiale, et sur les dernières années, ce dernier a bouleversé les codes de la grande distribution. En effet compte tenu des modifications des modes de consommation des ménages, la grande distribution a dû s'adapter en proposant une offre en ligne à travers des sites internet innovants et des lieux de drive disponibles et attractifs pour répondre à l'ensemble de la demande, ou encore des espaces de retraits conditionnés aux propres magasins physiques pour faire face à la demande accrue des consommateurs.
Pour se faire, nous allons procéder à l'analyse de trois grands groupes français, CARREFOUR, leader de la grande distribution française, qui a su sur les dernières années révolutionner son offre digitale afin d'acquérir des parts du marché e-commerce considérable sur le secteur de la grande distribution, un secteur très concurrentiel, où le besoin de se renouveler et se réinvestir est vital pour le maintien de l'activité. Nous allons également étudier LEROY MERLIN, acteur majeur de la grande distribution spécialisé sur un marché spécifique, celui du bricolage. Ce groupe a été un des pionniers à comprendre la nécessité d'être présent sur internet pour pouvoir capter les retombées du e-commerce sur son activité globale. Puis, nous étudierons le Groupe CASINO, puissant acteur à l'échelle mondiale de la grande distribution, qui a su, depuis une dizaine d'années se diversifier et se réinventer pour faire face aux besoins des consommateurs.
[...] Il compte près de collaborateurs dans le monde. Son chiffre d'affaires TTC est évalué à milliards d'euros en 2018. Le distributeur français intervient aujourd'hui sur plusieurs segments au travers de 9800 magasins en France en franchise ou en propre. L'activité du groupe est composée de 1415 hypermarchés qui représentent du chiffre d'affaires du groupe supermarchés sous enseigne Carrefour Market, soit du chiffre d'affaires, les magasins hard discount Ed, qui représente de l'activité du groupe, les magasins de proximité Carrefour City en développement qui représentent du chiffre d'affaires du groupe et représenté par son activité e-commerce Présentation de sa stratégie e-commerce Le développement de l'e-commerce s'est fait progressivement pour CARREFOUR. [...]
[...] Le Response Start correspond quant à lui au temps de réponse du serveur internet, ce qui représente le temps entre le moment où l'internaute lance une recherche d'un site et lorsque le moteur de recherche affiche les premiers éléments de la page. Le temps moyen de cette mesure est de 0,9 seconde. Sur le classement des 8 sites de Médiamétrie de juin 2019, c'est Darty qui obtient la première position avec une attente de 0,18 seconde, alors pour 0,42 pour Leroy Merlin. [...]
[...] Une dynamique croissante sur les prochaines années : Selon une analyse de l'hebdomadaire Les Échos Études, il est évalué que l'e- commerce alimentaire pesait 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2017 et devrait atteindre 8,2 milliards en 2020 et grimpera jusqu'à 13,5 milliards en 2025. En effet la croissance du e-commerce est estimée à sur les prochaines années. Nous constatons ainsi que la plus forte évolution prévue est en France notamment avec un engouement qui devrait s'opérer sur la livraison à domicile, évolution en contresens du drive qui devrait alors connaître une baisse conséquente de fréquentation. [...]
[...] Cependant l'investissement de Carrefour n'a pas permis au site de se démarquer, et ce dans une concurrence accrue par les leaders du marché qui sont Amazon et Cdiscount, alors second acteur du e-commerce en France avec 20 millions de visiteurs uniques mensuels et 9 millions de clients. Dans le cadre des discussions actuelles concernant la cession de sa filiale, Carrefour a reçu une offre de la part de Shoinvest, spécialiste de la vente en ligne et propriétaire des 3 Suisses. [...]
[...] Le budget annuel est estimé autour de 1200 et 1400 euros, représentant une part non négligeable de chiffre d'affaires potentiel à générer par les marques de bricolage. Les besoins des clients potentiels proviennent de besoins dits « plaisir », une envie de bien vivre, de bien-être pour d'entre eux pour des besoins suite à des besoins de remplacement de matériels. Et ce toujours dans une recherche de prix compétitifs, selon toujours l'étude Bonial, les consommateurs de bricolage cherchent des matériels de qualité, mais toujours avec un prix attractif, souhaitant bénéficier de promotions ou avantages réguliers, dans un marché très concurrentiel. [...]
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