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Travis Kalanick, Oscar Salazar et Garrett Camp fondent la société Uber en 2009, après un constat simple : celui de la difficulté à réserver un taxi dans les grandes métropoles, telles que Paris et San Francisco, où ils en ont eux-mêmes fait l'expérience en 2008. L'idée de l'entreprise Uber (d'abord créée sous le nom d'UberCab) est donc d'emblée de permettre à des particuliers de suppléer à cette faiblesse de l'offre de taxis en proposant un service similaire à celui de ceux-ci, par le moyen de leur propre véhicule.
[...] Introduction A. Uber Travis Kalanick, Oscar Salazar et Garrett Camp fondent la société Uber en 2009, après un constat simple : celui de la difficulté à réserver un taxi dans les grandes métropoles, telles que Paris et San Francisco, où ils en ont eux-mêmes fait l'expérience en 2008. L'idée de l'entreprise Uber (d'abord cre sous le nom d'UberCab) est donc d'emblée de permettre à des particuliers de suppléer à cette faiblesse de l'offre de taxis en proposant un service similaire à celui de ceux-ci, par le moyen de leur propre véhicule. [...]
[...] Le prix de la course lui est imposé, dépendant le cas échéant de circonstances spécifiques, telles qu'une forte demande, pouvant le faire varier à la hausse. Le client n'aura d'autre choix que de payer le prix imposé par l'application. De même, le choix du chauffeur ne peut être effectué par le client : un chauffeur aléatoire sera proposé au client en fonction de sa situation géographique proche. Le client pourra certes refuser la commande, mais ne pourra choisir spécifiquement un chauffeur pour effectuer sa course. Il s'agit d'une différence avec les sociétés plus haut de gamme de véhicules avec chauffeur. E. [...]
[...] Il n'est toutefois pas à exclure que de nouveaux entrants investissent le marché dès lors qu'aucune barrière technique ou technologique ne se dresse devant un tel projet. Le simple développement d'une application est en effet particulièrement aisé, et l'entreprise étant nécessairement une entreprise d'intermédiation, aucun apport en nature (achat de véhicules propres) n'a à être envisagé. Ce sont donc avant tout des problématiques financières, qui tiennent à la publicité nécessaire pour investir le marché, qui décourageraient de potentiels nouveaux entrants. [...]
[...] Le client potentiel dispose en effet bien souvent d'une information étendue sur ces produits, et sa connaissance ne se limite pas à Uber. Le client sera particulièrement susceptible de substituer une autre société ou un autre produit à Uber en cas de déception quelconque (prix trop élevés, mésaventure, accident en cours de trajet, personnel peu aimable ou peu compétent, etc.). Il est d'autant plus susceptible d'effectuer une telle substitution qu'il existe un très grand parallélisme des formes entre Uber et les sociétés concurrentes du même secteur : les applications sont utilisées de manière quasi identique, toutes téléchargeables sur les marchés Android et iOS classiques, et bénéficient d'une interface intuitive et compréhensible par tous. [...]
[...] Le résultat de cette introduction est toutefois mitigé et amène à constater les difficultés auxquelles l'expansion de l'entreprise Uber est confrontée depuis quelques années. Certes, le développement d'Uber tout au long des années 2010 est évident : le recours à des sociétés de financements de start-up a permis un développement financier, tandis que le développement géographique était constant. Des difficultés juridiques, parfois politiques, amènent toutefois aujourd'hui à nuancer ce constat. Plusieurs métropoles (voire certains pays entiers, tels que l'Italie et la Turquie) ont en effet refusé à Uber d'exercer sur leur territoire, tandis que d'autres (telles que Paris et Londres) envisagent une restriction de son activité, dans le but de protéger les taxis traditionnels, qui se voient confrontés à une prétendue « concurrence déloyale » de la part de la société, qui exerce une activité de taxi sans en avoir acquitté les frais de licence. [...]
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