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Grandes questions que celles qui traitent de l'eau ! Le débat est tellement récurrent qu'il en devient perpétuel : Erik Orsenna vient par exemple de publier L'avenir de l'eau et dans un dossier de Challenges du 23 octobre 2008, Paul Loubière introduit le sujet de l'eau avec une recette plutôt originale mais complète :
« Prenez une ressource naturelle indispensable, l'eau. Répartissez-la de façon très inégale sur la planète. Ajoutez-y une explosion démographique. Mélangez avec un gaspillage sans précédent. Saupoudrez de tensions ethniques ou politiques. Incorporez quelques pincées de technologie. Laissez mijoter quelques multinationales spécialisées dans la distribution d'eau. Faites revenir, dans une casserole séparée, des organisations internationales pleines de bons sentiments. Remuez doucement le tout. Selon les proportions des ingrédients, vous obtenez soit une catastrophe humanitaire sans précédent, soit un marché potentiel de plusieurs milliers de milliards d'euros par an. »
On peut s'intéresser dès lors à la place qu'occupent les entreprises - sans aller jusqu'à discuter de la place qu'elles devraient occuper - dans la gestion de l'eau. Nous nous proposons de fonder notre analyse sur l'exemple de Veolia Eau.
Veolia, firme formée en 2003 à partir des ruines de la division environnement de la holding Vivendi Universal, est un groupe au long passé. Cette entreprise est en effet l'héritière de la compagnie générale des eaux, créée en 1853 sous la gouvernance de Napoléon III et qui constituait alors la première entreprise publique chargée des services liés à l'eau. Aussi dès ses débuts l'entreprise a montré une extraversion pour les marchés externes à la France (premier contrat hors France obtenu en 1880 pour la production et la distribution de l'eau à Venise). Cette dernière s'appuie en effet sur l'excellence de ses technologies (découverte des propriétés de l'ozone en 1905) et de sa division de recherche ce qui aboutira très tôt à la création d'un centre de recherche sur l'eau. Cependant cette grande entreprise ne se cantonne pas qu'aux métiers de l'eau mais se diversifie au début du XXe siècle dans les domaines de l'énergie et du transport. Ces activités sont traditionnelles à l'entreprise, qui bénéficie d'une expérience unique au monde, ce qui explique les offres multiservices de cette dernière (Depuis près d'un siècle l'entreprise développe par exemple des techniques pour le dessalement de l'eau de mer…). Aussi la division propreté (le 4e secteur d'activité de l'actuel de Veolia) s'est constituée plus tard (dans les années 1975).
[...] En chiffres (source UNESCO) : 1,1 milliard de personnes (soit environ 1/6 de la population mondiale) n'ont pas accès à l'eau. 2,4 milliards de personnes sont privées de systèmes d'assainissement de base. 450 millions de personnes dans 29 pays sont confrontées à des problèmes de pénurie d'eau (ce nombre pourrait s'élever à 2,5 milliards en 2050). personnes dont enfants meurent chaque jour de maladies liées au manque d'eau potable. De plus, certaines maladies comme le paludisme tendent à survivre avec l'absence de traitement de ressources d'eau, particulièrement en Afrique, et apportent un frein au développement de ces pays. [...]
[...] Sommaire Introduction Analyse Pestel Analyse Porter Les groupes stratégiques Analyse SWOT Stratégie de l'entreprise Positionnement par rapport à l'environnement Recommandations G randes questions que celles qui traitent de l'eau ! Le débat est tellement récurrent qu'il en devient perpétuel : Érik Orsenna vient par exemple de publier L'avenir de l'eau et dans un dossier de Challenges du 23 octobre 2008, Paul Loubière introduit le sujet de l'eau avec une recette plutôt originale, mais complète : Prenez une ressource naturelle indispensable, l'eau. Répartissez-la de façon très inégale sur la planète. Ajoutez-y une explosion démographique. Mélangez avec un gaspillage sans précédent. Saupoudrez de tensions ethniques ou politiques. [...]
[...] Chacun a le droit à une eau propre et sans danger, dit-il, mais à cause des échecs gouvernementaux milliard de gens n'y ont pas accès, sans parler du gaspillage dû aux fuites et aux conduites cassées. C'est pourquoi la Banque Mondiale, les agences des Nations Unies, et un certain nombre de gouvernements adhèrent à un concept qu'ils appellent PPP, partenariats public-privé. En France, la loi Oudin-Santini du nº2005-95 du 9 février 2005 est relative à la coopération internationale des collectivités territoriales et des agences de l'eau. Elle rend légale la coopération internationale dans les domaines de l'eau et de l'assainissement. [...]
[...] Risques : cette activité est gourmande en capitaux et en main-d'œuvre, sensible aux effets de change et, aussi à la conjoncture (pour l'activité industrielle), par ailleurs il est culturellement et politiquement complexe de négocier et de gérer ses services dans ce genre de situation. C'est rarement de gaieté de cœur que les collectivités publiques acceptent de déléguer des tâches aussi fondamentales que l'eau. Ce qui explique le faible taux de privatisation du secteur de l'eau dans le monde. Positionnement de l'entreprise par rapport à son environnement : Veolia Eau est le leader de son secteur au niveau technologique. [...]
[...] Selon les proportions des ingrédients, vous obtenez soit une catastrophe humanitaire sans précédent, soit un marché potentiel de plusieurs milliers de milliards d'euros par an. On peut s'intéresser dès lors à la place qu'occupent les entreprises - sans aller jusqu'à discuter de la place qu'elles devraient occuper - dans la gestion de l'eau. Nous nous proposons de fonder notre analyse sur l'exemple de Veolia Eau. Présentation de Veolia Veolia, firme formée en 2003 à partir des ruines de la division environnement de la holding Vivendi Universal, est un groupe au long passé. [...]
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