Assurances Générales de France, AGF, protection des risques, négociants, entrepreneurs, Révolution industrielle, traité de réassurance, organisation interne, force de vente salariée, agents généraux, courtiers, AGF Outre-Mer
Avril 2006 est une date historique pour l'assurance française. En effet, dès les premiers jours du mois, la marque UAP a disparu pour laisser place à Axa. Et, le 15 avril, les AGF sont définitivement passées sous la bannière de l'Allemand Allianz, devenant ainsi le deuxième assureur français derrière le groupe AXA. Après le rapprochement AXA-UAP, l'assureur italien Generali a lancé une OPA dite "hostile" sur les AGF, à 55 milliards de francs, le 13 octobre 2005, mais le groupe Allemand Allianz a immédiatement surenchéri mettant le Ministère de l'Économie et des Finances dans une situation juridico-politique inconfortable, car juridiquement, l'OPA allemande ne pouvait être jugée recevable tant que celle de Generali ne l'était pas. Mais, ce n'est qu'en novembre 2005 que la riposte d'Allianz a abouti, au terme d'un accord avec l'assureur italien, à la reprise des AGF et des deux tiers d'Athéna dont le solde GPA et Proxima ont été cédés à Generali. C'est donc avec satisfaction que Bercy a pris connaissance de l'accord conclu entre Allianz et Generali et a autorisé le 5 février 2006 Allianz à prendre le contrôle des AGF et Generali à prendre celui de GPA et Proxima. Par contre, Bercy a exigé que l'assureur allemand abandonne le contrôle de la Coface (organismes qui mettent en œuvre des garanties publiques à l'exportation), dont la Scor devient l'actionnaire de référence. Euler (ex-Sfac) reste donc contrôlé à 51 % par les AGF.
D'OPA en contre-OPA, les Assurances générales de France (AGF) sont finalement rachetées à 51 % par Allianz, le géant allemand, qui décide de la fusion des AGF avec sa filiale (Allianz France) et les deux tiers du groupe Athéna (notamment PFA et La Lilloise), donnant ainsi naissance aux AGF " nouvelle formule ". Le groupe a notamment profité de plus-values exceptionnelles de 4,36 milliards de francs (665 millions d'euros) réalisées en 2006, venant pour l'essentiel de la cession de la participation des AGF dans l'assureur allemand AMB au groupe d'assurance italien Generali, pour constituer des provisions de restructuration en France et hors de France qui s'élèvent dans les comptes des trois groupes en 2005 et 2006 à 4,38 milliards de francs (668 millions d'euros) .
[...] AGF ASSURANCES : Cette entité assure la gestion des 3000 agents généraux en France et des 6 directions commerciales régionales AGF BANQUE : Ex Athéna Banque, AGF Banque concentre toutes les activités bancaires du groupe. Ces activités se sont récemment élargies avec la mise en ligne d'une banque sur internet, relayé par le large réseau d'agents généraux. AGF IART : Cette filiale assure la gestion de toute la partie assurances des biens et responsabilités. AGF VIE : Cette filiale assure la gestion de toute la partie assurances des personnes. [...]
[...] Nous sommes en mai 1945, cette mesure représente une perte de marché pour les assureurs. De Gaulle nationalise ensuite les grands secteurs de l'économie et parmi eux l'assurance : les Assurances générales et le Phénix deviennent propriété de l'Etat. En 1968, toutes les compagnies d'assurance nationalisées sont réparties en quatre grands groupes : l'UAP, le Gan, la MGF-Mutuelles du Mans et enfin les AGF qui réunissent les Assurances générales et le Phénix. Les AGF doivent se forger une identité toute neuve après cette fusion . [...]
[...] Comme il a été précisé au début de ce rapport, le secteur de l'assurance est scindé en deux catégories, à savoir, l'assurance vie et l'assurance de dommages. Juridiquement, il y a donc une dissociation très nette entre l'activité vie et dommages des assurances. Par conséquent, on comprend la nécessité de tracer les coûts afin de les imputer sur l'entité juridique (AGF Vie ou AGF Iart) correspondante à leur nature. Au final, les frais Iart s'intégreront aux frais Iart des autres services, de même pour les frais vie. [...]
[...] Euler (ex-Sfac) reste donc contrôlé à par les AGF. D'OPA en contre-OPA, les Assurances générales de France (AGF) sont finalement rachetées à par Allianz, le géant allemand, qui décide de la fusion des AGF avec sa filiale (Allianz France) et les deux tiers du groupe Athéna (notamment PFA et La Lilloise), donnant ainsi naissance aux AGF " nouvelle formule Le groupe a notamment profité de plus-values exceptionnelles de 4,36 milliards de francs (665 millions d'euros) réalisées en 2006, venant pour l'essentiel de la cession de la participation des AGF dans l'assureur allemand AMB au groupe d'assurance italien Generali, pour constituer des provisions de restructuration en France et hors de France qui s'élèvent dans les comptes des trois groupes en 2005 et 2006 à 4,38 milliards de francs (668 millions d'euros) . [...]
[...] Les chiffres d'AGF Outre-Mer sont très encourageants dans une perspective de croissance du marché. En effet, le chiffre d'affaires 2008 s'établit à 934 millions de francs, dont 261 millions en Vie avec 15% de progression, et 673 millions de francs en Iart avec de progression. Pour 2009, le milliard de chiffre d'affaires sera dépassé avec un an d'avance sur les prévisions du cabinet Mc Kinsey, qui a réalisé une enquête stratégique pour le compte des AGF, après la fusion. Pour des raisons de confidentialité, nous ne présenterons aucun autre chiffre relatif aux résultats, charges, etc. [...]
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