Gestion des ?uvres d'art à l'international, étude de cas, Le Louvre, développement des musées, internationalisation de l'Art, services culturels, échanges de biens culturels, mondilisation
Les produits et les services culturels ont une double identité. Ils sont à la fois des marchandises faisant l'objet d'acte de commerce mais reflètent aussi des valeurs, des idées, du sens, l'identité d'une population ou d'une culture qui font de l'Art une exception commerciale.
La mondialisation a permis la multiplication des échanges de biens culturels entre les pays profitant aux publics et aux musées. Mais ce phénomène engendre des besoins particuliers dans la capacité des musées à gérer leurs collections à l'international et développer des accords sur ces biens particuliers.
L'internationalisation des œuvres d'art peut prendre plusieurs formes que nous étudierons à travers l'exemple du musée du Louvre. En effet le musée peut décider d'exporter des œuvres prises individuellement ou rassemblées dans le cadre d'une exposition ou encore choisir de s'implanter directement à l'étranger. Ces choix supposent des contraintes de négociations et de gestion spécifiques nécessitant des compétences nouvelles chez les gestionnaires des musées. Le modèle de gestion français des industries culturelles présente par ailleurs des particularités portant sur la vision des œuvres culturelles très symbolique face à des modèles de gestion à l'américaine abordant les biens culturels comme des objets de commerce. Une vision publique des œuvres d'art vient s'opposer à une gestion privée affranchi de contraintes politiques facilitant l'ouverture à l'international.
[...] (Christophe Girard, février 2007) Selon Christophe Girard (Membre du Conseil d'administration de l'Institut de la Pensée Contemporaine Université Paris VII Membre du Conseil d'administration du Collège International de Philosophie, Vice- président du Conseil d'administration du Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme), cette collaboration permettrait de faire découvrir au public américain l'exceptionnelle richesse des collections du Louvre et aussi une partie de notre patrimoine historique. La première collection a de plus été un véritable succès. Toujours d'après lui, ce partenariat inclurait une dimension pédagogique et scientifique avec des échanges scolaires, des évènements culturels et l'organisation de colloques. [...]
[...] Ils ont contribué à délivrer de leur fonction les œuvres d'art qu'ils réunissaient. Plusieurs définitions expriment la nature et les fonctions d'un musée, dont notamment celle décrivant le musée comme un lieu public où sont regroupées des collections d'objets, d'art ou de pièces ayant un intérêt historique, scientifique ou technique. (Hachette) Le musée se voit octroyer trois fonctions essentielles : collecter, conserver et montrer. Ces fonctions font l'objet de disciplines propres au musée : la muséologie dédiée à l'étude de l'institution et de sa fonction sociale et la muséographie plus précisément chargée des aspects opératoires tels que l'architecture, les installations, l'organisation des musées. [...]
[...] II/ Les formes de l'internationalisation des œuvres d'art : l'exemple du Musée du Louvre Avant d'aborder cette partie, j'aimerais commencer par définir le musée et rappeler très brièvement son apparition afin de pouvoir aborder la question de l'internationalisation des musées par la suite. Le premier musée a été créé à Besançon en 1694. Jean-Baptiste Boisot, qui était un bénédictin, légua sa collection à la ville en stipulant que celle- ci devrait en assurer sa pérennité en permettant un accès gratuit au public. La définition d'un musée y fut ainsi constituée. [...]
[...] (Communiqué du conseil des ministres du 7 mars 2007) Cependant, tout le monde n'est pas du même avis et nombreux sont ceux qui se sont opposés à cette internationalisation de leur patrimoine culturel en refusant ce qu'ils appellent la marchandisation de l'art Ces opposants ont même fait passer une pétition stigmatisant ce qu'ils appellent une dérive culturelle où l'art deviendrait une marchandise comme une autre. Les signataires expliquent qu'ils ne méprisent pas l'argent ni le mécénat. Leur crainte est d'entraîner les musées dans une déviance qu'on ne pourrait plus contrôler à terme. [...]
[...] Le musée va sélectionner des produits qui existent sur le marché au lieu de les créer lui-même. Pour donner un exemple de labellisation, le centre Pompidou a signé un accord avec Lexon et en échange de son image, le centre reçoit des royalties. (Faut-il avoir peur du développement commercial des musées Nathalie Varichon) Bénédicte de Baritault qui est chef du département des conférences et du service des éditions de la Cité des Sciences et de l'industrie a affirmé que ce n'était pas leur métier ni leur rôle de fabriquer des objets. [...]
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