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Toute époque est façonnée en partie par les moyens de communication dont elle dispose (livre, imprimerie, radio, télévision, ordinateur) et il est parfois difficile de s'adapter aux changements dans cette sphère. L'entreprise californienne Netflix spécialisée dans la diffusion de contenus vidéos est un exemple d'adaptation réussie à une modification dans les supports communicationnels. Fondée en 1997 par Reed Hastings et Marc Randolf, elle a su utiliser l'émergence d'internet pour remplacer les magasins physiques dans l'achat de DVD (le support vidéo en vogue à cette époque) via un site internet. Accompagnant la diffusion et le taux de pénétration de ce réseau mondial, l'entreprise a su se diversifier en permettant l'accès en ligne de séries télévisées et de films à partir de 2007 aux États-Unis dans un premier temps, au Canada ensuite en 2010 et enfin dans le reste du monde. En sept ans, ce nom est devenu célèbre et cette plateforme de diffusion est connue de presque toute la jeunesse canadienne. Il convient donc de s'interroger sur ce phénomène médiatique pour mieux le comprendre.
[...] La première à avoir agi ainsi fut la Norvège en 2011 donc dès l'implantation dans ce pays. Ces taxes ciblaient spécifiquement Netflix d'où le nom de « taxe Netflix » présent dans les médias des pays concernés. D'autres ont suivi cet exemple comme l'Australie, le Japon ou l'Union européenne. En France, un conflit a éclaté lorsque ce pays a voulu ajouter à la taxe de 18% de l'Union européenne une autre de servant au financement de la création audiovisuelle française. [...]
[...] Il ne s'agit pas d'une augmentation propre au Canada, mais un phénomène international. Lorsque nous recherchons sur Google « prix Netflix », nous voyons que la presse francophone fait état d'une augmentation des tarifs que ce soit au Canada, en France, en Suisse ou même aux États-Unis. Ainsi, cela nous permet de prendre conscience qu'il s'agit d'une stratégie globale d'un côté et que cette plateforme a pris une telle importance que tous les grands quotidiens estiment que cette information nécessite un article. [...]
[...] Instagram cible principalement un public jeune puisque les trois quarts des conversations sur les contenus de Netflix sont animés par des moins de 20 ans. Des messages y diffusent des informations sur les sorties et surtout annoncent les sorties prochaines afin de créer une attente. Plus cette dernière est travaillée, plus elle fait parler d'elle et suscite la curiosité. Pour permettre une plus grande expansion, le contenu de la plateforme Netflix s'adapte aux différents appareils existants (plus de 400) pour ne pas perdre une part de marché. [...]
[...] Comme l'a montré son histoire, le choix des secteurs d'activité montre une certaine prise de risque afin de maximiser les profits. Ce risque est toutefois raisonné par des études de marché qui font par exemple que le prix des abonnements varie selon les pays en fonction du taux de piratage présent sur place. Cette stratégie innovante montre une connaissance de l'adversaire en tout cas pour la diffusion de film en flux continu[19] : le piratage. Étant une plateforme sans publicité, les principales recettes sont les variations boursières et les abonnements. [...]
[...] ) que dans les stratégies marketing (utilisation de la commandite et des réseaux sociaux). Ceci a contribué à une expansion planétaire et à faire un acteur majeur dans la politique des pays où cette entreprise est présente. Les montants importants générés par celle-ci deviennent des enjeux considérables de la vie économique et culturelle des États. Ainsi, cette plateforme attise les tensions entre les tenants d'une « souveraineté culturelle », qui voudrait la taxer pour permettre un plus grand pluralisme et ceux qui promeuvent un libéralisme économique ou qui ne considèrent pas que Netflix ne contribue pas à une « américanisation » des esprits. [...]
Référence bibliographique
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