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Lorsque nous avons commencé le PCE, nous avions décidé de faire un projet de taxis-moto. Nous comptions utiliser les grands boulevards, et en cas de bouchons passer par les couloirs de bus. Notre avantage comparatif était alors la vitesse et nous voulions lancer un « taxi de la dernière chance ».
Suite à des entretiens que nous avons réalisés à Part Dieu et à l'aéroport Saint-Exupéry, nous avons compris que nous pouvions améliorer notre offre.
D'abord, le nombre de personnes qui attendent le taxi est faible. En général, ce sont des hommes ou femmes d'affaires et des personnes âgées qui ne sont pas habituées aux transports en commun. Ensuite, les personnes que nous avons interrogées n'étaient pas conquises et privilégiaient la fréquence et le prix à la vitesse de la course.
C'est à ce moment-là que nous nous sommes remis en question et que nous avons développé une nouvelle offre : « Scoot'it ».
Nous proposons un nouveau service de transport qui complète le réseau actuel lyonnais. Il s'agit de scooters-taxis destinés à combler les lacunes horaires du réseau de transport en commun lyonnais (heures de pointe, soir, dimanche et jours fériés). Ils seraient en service pendant les heures de pointe ainsi que le soir jusqu'à la fin du service des métros en semaine et jusqu'à plus tard dans la nuit en fin de semaine (jeudi-vendredi-samedi).
Nous avons choisi de mettre en place 6 bornes virtuelles dans Lyon, zone de ralliement de nos scooters.
À partir de la fermeture des métros, nos scooters rejoindraient des « bases de nuit » prédéfinies. À tout instant de la journée, on pourrait appeler notre Central d'Appel pour faire venir un scooter. Nous voulons encourager nos clients à prévoir leurs trajets en scooter et à réserver par téléphone.
D'autre part, nous comptons nous rendre disponibles lors de nos trajets retour à vide en empruntant les lignes de bus. Nous voulons communiquer sur cet aspect-là pour que nos potentiels clients s'attendent à trouver un scooter libre en remontant les lignes de bus.
[...] La majorité répond que non, les usagers ont en général confiance dans le chauffeur qui est vu comme un professionnel, les gens font aussi confiance au taximètre. Quelle est l'importance du confort et de la commodité pour vous ? : pour moi, le confort est très important, surtout pour mon dos, avant, quand j'étais jeune, ça m'était égal ! -pour les utilisateurs qui prennent le taxi pour son côté pratique, le confort n'est pas un facteur déterminant. -l'amabilité du chauffeur est soulignée comme participant au confort. [...]
[...] Delhormes nous a conseillé de devenir partenaires de la société de transports en commun ou à tort d'obtenir un partenariat avec le constructeur. Par exemple, le patron de Chronomoto a eu l'autorisation d'une borne à l'aéroport de Saint Exupery par la chambre de commerce parce qu'il s'agit d'un espace privé appartenant à l'aéroport, mais il ne peut obtenir de borne ailleurs. En d'autres termes, si la profession était reconnue comme telle alors les bornes sur l'espace privé seraient autorisées, mais ici on ne peut prendre des arrêtés municipaux pour une demande privée : on ne peut utiliser l'espace public à des fins privées Il nous conseille donc d'envisager un partenariat avec TCL (comme un service complémentaire) tout en sachant qu'il existe une certaine incompatibilité entre le transport en commun et une personne à transporter Les conseils de Mr Delhormes tendent vers l'instauration d'un central de réservation, un site Internet, un numéro de téléphone facile à retenir ; il faut cibler la population parce que la demande existe, mais c'est un projet complexe qui n'est pas très réaliste selon lui. [...]
[...] Nous avons donc entamé des recherches sur les modèles de scooters disponibles. Mais très vite nous nous sommes heurtés à un problème de taille : les scooters électriques actuellement en vente sont équivalents à des machines de 50 cm3 à essence. À pleine vitesse, ils atteignent péniblement les 50 km/h avec un conducteur pesant entre 60 et 80 kg ce qui rend ces véhicules clairement incompatibles avec notre projet dans la mesure où les machines doivent être suffisamment puissantes pour atteindre des vitesses convenables avec deux personnes et supporter des trajets en cote (fréquents dans l'agglomération lyonnaise). [...]
[...] Ensuite, le prix de la course en Scoot-it reste toutefois plus élevé qu'un trajet TCL. Les étudiants ne seront donc pas notre priorité. De même, les classes sociales basses ne feront pas partie de notre cible. Le marché concerné est donc celui des 18/50 ans principalement, même si l'argument de vitesse nous permet de récupérer d'autres cibles pour qui le Scoot-it sera le taxi de la dernière chance Notre projet cible la classe sociale moyenne. Notre clientèle sera plutôt masculine en raison des contraintes vestimentaires et de la sécurité. [...]
[...] Ils sont tous deux bien conçus pour transporter deux personnes dans des conditions normales de sécurité. Ils diffèrent notamment de par le confort de conduite et la qualité de freinage. Tout dépend donc de l'image que l'on veut donner au client qui vient de tester nos services pour la première fois. Le X9 est un des modèles les plus confortables et permet de ce fait de transporter sans problème des personnes dont l'âge se situe sur notre tranche supérieure de la clientèle visée (de 40 à 50ans). [...]
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