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Au Québec, les entreprises piscicoles assurent toute la production aquacole en eau douce. La quasi-totalité de cette production piscicole se fait dans des bassins sur terre. Cette situation diffère grandement de celle qui existe chez nos voisins de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick où l'aquaculture se fait dans des cages dans les Grands Lacs ou dans la baie de Fundy.
Le poisson produit par les entreprises piscicoles du Québec est destiné à deux marchés : celui de la table (produits vivants, frais et fumés) et celui des ensemencements. Ce dernier comprend le peuplement de lacs et de rivières à des fins de pêche récréative ou de reconstitution des stocks naturels, et l'approvisionnement des étangs de pêche où ils seront repêchés à l'unité par les clients (Montminy-Munyan, Légaré, 2004).
[...] L'ensemencement aux fins de pêche récréative est un secteur lucratif pour l'aquaculture en eau douce. Le marché de la pêche récréative est en expansion et recèle d'un potentiel de croissance grandissant, surtout avec la diminution des captures de poissons indigènes. La clientèle Les clients pour le marché de la table sont les restaurants, les hôtels et certaines poissonneries. Seulement 3 producteurs québécois produisent plus de 100t tonnes pour fournir des supermarchés régionaux. Les principaux acheteurs de poisson du secteur de l'ensemencement sont les pourvoiries des achats). [...]
[...] Les deux espèces alimentent des marchés différents : alors que des ventes d'omble de fontaine (évaluées en poids) vont à l'ensemencement des ventes de truite arc-en-ciel sont destinées au marché de la table. L'omble chevalier (65 tonnes vendues en 2003) et la truite brune tonnes), suivie loin derrière par la ouananiche, le touladi (truite grise), la truite moulac et le doré jaune, sont les autres espèces produites au Québec qui mérite mention. (Montminy-Munyan, Légaré, 2004).[1]'' Ces espèces sont vendues à différents stades de leurs croissances (Œufs, Alevins 15 cm). Des truites mâles, femelles, et stériles sont offertes. [...]
[...] La demande excède donc l'offre de façon très importante. Cette demande est comblée présentement par les importations de truites de l'Ontario, des maritimes et du Chili majoritairement. Importance actuelle du secteur L'impact économique de l'aquaculture en eau douce au Québec (ensemble des dépenses rattachées incluant les dépenses de pêche) est de 65,4 M$. Les entreprises québécoises sont de type familial et souvent de petite taille. En entreprises, sur les 90 détenteurs de permis piscicoles, produisaient plus de 25 tonnes de poissons par an.[5] En général, les revenus générés par des entreprises de moins de 10 tonnes ne sont pas suffisants pour constituer l'unique source de revenus du propriétaire. [...]
[...] L'ensemencement devient alors un facteur-clé de succès chez les pourvoiries. Conjoncture démographique Les habitudes de pêche du pêcheur récréatif sont en train de se modifier significativement. Le pêcheur semble se tourner actuellement vers une pêche plus accessible, intégrée à des activités familiales et qui garantit un certain succès de pêche. Cette tendance, si confirmée, est prometteuse pour les entreprises qui sont situées près des grands centres et qui utilisent l'ensemencement comme un moyen de fournir à sa clientèle le type de produit recherché. [...]
[...] Comme il s'agit de truites le caractère périssable va de soi. La transformation des truites pour la consommation de table (truites fraîches, truites fumées, soupes, pâtés) permet de prolonger la durée de vie des produits. Règles de réussite Pour un pisciculteur québécois, les règles de réussite sont les suivantes : Une production d'au moins 50t, 100t préférablement. L'accès à de l'eau souterraine d'une grande qualité et abondante.[9] Lisser les revenus annuellement pour ne pas concentrer les revenus d'avril à septembre. [...]
Référence bibliographique
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