FIGEC financière générale d'épargne et de crédit, fédération nationale de l'information d'entreprise, gestion des créances et de l'enquête civile, DGCCRF direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes, chambre nationale des huissiers de justice, loi Pacte, Code de procédure civile d'exécution, France, marché du recouvrement, loi Macron
Le métier du recouvrement, mal connu, souffre d'une image défavorable due à la difficulté à aborder les questions d'argent. En outre, un lieu commun veut que le non-paiement de dettes (loyers, factures, cotisations) vienne des difficultés de trésorerie des entreprises ou des particuliers. Celui-ci est trop souvent réduit aux procédures en contentieux devant un tribunal. La réalité est autre. Quel est l'avenir du marché du recouvrement en France ? Quels en sont les procédures et les acteurs ?
[...] Le juge peut alors rendre une ordonnance de rejet ou d'acceptation (partielle ou totale). Le créancier a 6 mois pour porter l'ordonnance à la connaissance du débiteur. Le recouvrement judiciaire peut alors donner lieu à une injonction à payer qui est une demande adressée au greffe du tribunal de commerce. Dans ce cas, un titre exécutoire est rédigé qui oblige le débiteur à s'acquitter de sa dette. Il permet au créancier d'initier la procédure unilatéralement pour une créance certaine, dont le montant est connu et la date d'échéance passée. [...]
[...] Les grandes banques participent au marché du recouvrement via le secteur de l'affacturage. Un cabinet d'huissiers L'huissier a un rôle central lors de la procédure judiciaire du contentieux. Il peut être saisi par créancier en cas d'échec de la procédure de recouvrement amiable à l'aide d'un document ayant un titre exécutoire (un extrait de procès-verbal, un acte notarié ou un certificat de non-paiement remis par la banque). Si le juge émet une décision favorable au créancier, l'huissier pourra signer une ordonnance d'injonction de payer, que le créancier présentera au débiteur. [...]
[...] Conclusion Le métier du recouvrement est appelé à gagner en importance. D'une part, les entreprises évoluent dans un environnement de plus en plus hasardeux. Il leur est donc nécessaire de compter sur des partenaires pour maîtriser le risque client. Un marché qui va devenir de plus en plus concurrentiel entre les cabinets traditionnels, les start-ups amenant avec eux de nouveaux métiers et de nouveaux entrants comme les cabinets d'experts- comptables. En plus d'une importante croissance, la maîtrise des métiers du big Data est nécessaire (veille automatique et de l'analyse IA, informations sur la conjoncture et l'état financier d'entreprises). [...]
[...] - Il peut s'agir de la mise en relation d'entreprise avec des professionnels du recouvrement sur un market-place comme GCollect. - On peut ajouter l'utilisation de technologies novatrices comme le Robotic Process Automation ou la possibilité de dématérialiser des processus administratifs à l'instar de Securact, qui envoient des actes d'huissier de justice par internet. - Certaines start-ups s'adressent à une clientèle spécifique, comme les autoentrepreneurs, qui sont une clientèle de choix pour la start-up Rubypayeur qui ne prélèvent que de ou de Freebe qui propose des courriers pour les free-lances. [...]
[...] Quel est l'avenir du marché du recouvrement en France ? Quels en sont les procédures et les acteurs ? Le recouvrement : types de créances, acteurs, cas de recours, procédure Le recouvrement est la procédure pour obtenir le paiement des sommes dues à un créancier. Il concerne aussi bien les créances civiles, à savoir les dettes des particuliers et les créances privées qui sont les dettes des entreprises. Ce travail chronophage est souvent délégué à des spécialistes en recouvrement comme des consultants en recouvrement et des cabinets d'huissiers et d'avocats. [...]
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