Transport à la demande - état des lieux

Extraits

[...] Le service fonctionne bien car la zone de chalandage du magasin est restreinte ce qui permet des trajets courts. Il se déploie ensuite à l'aéroport de Blagnac, puis à Aix-La-Chapelle pour desservir le centre-ville piétonnier. Allo Bus est un autre exemple intéressant. Originellement il visait le marché des employés à Roissy. Ces quelques travailleurs ont souvent des horaires atypiques, de faibles ressources et conséquemment une grande difficulté pour se rendre sur leur lieu de travail. Les élus, comme le maire du Tremblay, étaient mécontents de ne pouvoir tirer pleinement profit du potentiel d'emploi de Roissy. [...]

[...] Une loi en 2005 autorise des associations à mettre en place du transport à la demande. Enfin le droit de fait est en avance car beaucoup d'élus prennent sur eux l'autorisation de ces services. Le GART est amené à y réfléchir. Sur le plan économique, on remarque que les systèmes les plus innovants atteignent des ratios économiques au moins égaux à ceux du transport en commun. Ces systèmes pourraient à l'avenir suppléer les lignes commerciales peu rentables, pour peu qu'elles soient identifiées ce qui suppose d'avantage de transparence. [...]

[...] Les transports à la demande I - Etat des lieux Définition Les transports à la demande sont simples à appréhender. Sorte de taxi collectif, il s'agit le plus souvent d'un véhicule de petite capacité qui vient chercher à leur domicile des personnes qui l'ont réservé, pour les déposer à la destination de leur choix. Dans le principe, il n'y a ni horaires ni lignes car le véhicule va au plus court. Certains systèmes de transport à la demande dérogent cependant à cette règle. [...]

[...] Pour l'heure, le transport à la demande semble froisser et les élus et les grands transporteurs. Il me semble que les usagers aussi peuvent être réticents à ce mode de transport. En effet le transport à la demande exige que les résidents communiquent davantage entre eux et qu'ils se concertent pour effectuer leur déplacement. On est loin de l'état actuel des choses, où les regards s'évitent et se fuient dans le métro, où les conversations sont interrompues dans le bus à part pour le ramassage scolaire. [...]

[...] Presque aucun ne mobilise des systèmes avancés tels des logiciels d'optimisation. C'est avant tout du bricolage papier-crayon. Ils sont victimes de leur succès. Dès qu'un système fonctionne, il est remplacé par des lignes de bus classiques. Ils supposent que les utilisateurs fassent l'apprentissage du système. Mais les utilisateurs ne font cet effort qu'une seule fois et si le système périclite, ils ne s'intéressent plus à un éventuel successeur. Enfin ils sont lancés sans étude de marché. Il y un manque d'effort sur les plans de la communication et du marketing. [...]