Avant-projet, organisation de la 5ème édition du festival "Tête de l'Art", étude des consommateurs, concurrence directe, concurrence indirecte, ressources humaines, système d'information, positionnement, cible, stratégie de partenariat, stratégie de communication
On appelle de manière commune « arts de la rue » : les événements artistiques, les spectacles, les représentations proposées hors des lieux pré-affectés tels que les théâtres, les salles de concert, les musées… mais dans la rue, donc, sur les places, les parkings, dans une gare ou un port et aussi bien dans une friche industrielle ou un immeuble en construction, voire les coulisses d'un théâtre. Ils présentent des formes et des enjeux variés et les disciplines artistiques s'y côtoient et s'y mêlent.
L'art de rue consiste à s'insérer dans le contexte urbain, ce qui a plusieurs incidences déterminantes sur les propositions artistiques. En effet, la ville est un espace libre et contraignant. Physiquement, elle permet de choisir son territoire, de jouer avec l'environnement. Il y faut également se confronter au bruit, à l'encombrement, aux intempéries éventuelles. Socialement, le spectacle s'adresse aux spectateurs prévenus et aux passants de hasard, au public averti et au public « vierge ». Il importe donc de s'appuyer sur les émotions communes et les cultures partagées. De plus, il reste une contrainte au niveau institutionnel, c'est-à-dire les limites de tolérance de l'ordre public et le fait que la programmation des spectacles engage la responsabilité des élus locaux.
Par ailleurs, il s'agit d'arts pluriels présentant une incroyable diversité de disciplines artistiques telles que le théâtre de rue, les Arts de prouesse, viennent ensuite s'ajouter les arts plastiques urbains, la musique de rue, la danse de rue, le cirque, les échasses, la parade urbaine, les marionnettes et théâtre d'objet, la construction monumentale et la pyrotechnie. On peut noter une adaptation naturelle des artistes de rue à leur époque, s'orientant progressivement vers les installations plastiques et sonores, la création vidéo, la scénographie urbaine et ainsi la révélation de leur sensibilité quant aux autres arts et pratiques issues de l'urbanisme, du multimédia, de l'architecture.
Enfin, le metteur en scène français Michel Crespin résume les arts de la rue en une « intervention artistique dans l'espace public et l'espace ouvert ».
[...] Ce type de public est très présent à Bordeaux, ville où les bobos sont très représentés. Enfin, il convient de dire que le public attendu est tout de même estimable grâce aux expériences des éditions précédentes à savoir plus de 5000 spectateurs en 2007. Stratégies alternatives quant au déroulement du festival STRATEGIE 1 : Selon cette stratégie, nous considérons que le budget est celui prévu (environ et qu'il ne pleut pas. Nous allons donc présenter le déroulement du festival sur 1 journée plus une soirée et ce, sur 4 places. [...]
[...] Etant donné que nous ne voulons pas amoindrir la qualité du festival, nous conservons le même nombre de scènes, dans les mêmes dimensions. Par contre, nous diminuerons le budget des techniciens à 2000 (-1000 puisqu'ils ne travailleront plus le vendredi. ( Couverture du festival Concernant la sécurité, pour les mêmes raisons que les techniciens, nous descendrons le budget à 450 (-150 Notre stratégie d'assurance reste la même, puisque nous aurons toujours le même budget matériel à couvrir. (Divers Notre budget buvette, restreint à une journée est de 350 (-150 Les dépenses de tee-shirt pour des raisons de visibilité, restent les mêmes. [...]
[...] Ce partenariat serait une nouveauté pour le festival, il ne peut être que bénéfique car il permettrait à notre équipe de partager ses connaissances avec une autre association. Plusieurs options s'offrent à nous : Stratégie de partenariat avec l'association "C'est par ISIC". C'est par ISIC est une association loi 1901 créée en novembre 1996 par un groupe d'étudiants de l'ISIC (Institut des Sciences de l'Information et de la Communication de l'Université Bordeaux 3). Cette association organise chaque année un festival de courts métrages en plein air nommé COUPE COURT. [...]
[...] Notre cible n'est donc pas divisée selon les critères de segmentation habituels, mais plutôt selon leur raison d'être spectateur du festival, à savoir : le hasard qui les y amène ou la volonté d'y assister Les premiers sont le type de spectateurs qui y verront une démocratisation de la culture c'est-à-dire les badauds, aux pratiques culturelles rares. Ceux-ci pourront être soit les chalands, attirés hors de chez eux par le bruit, ou par la vue du spectacle, mais aussi les personnes venues dans le centre pour une tout autre raison et qui décideront d'assister au festival. On peut espérer que ces deux types de public seront très représentés puisque le festival se situe dans l'hyper centre, lieu privilégié de la circulation piétonne. [...]
[...] On recense donc ici un peu moins de d'élèves et étudiants et de chefs d'entreprises, cadres ou professions intellectuelles supérieures. La troisième catégorie la plus représentée étant les employés et personnel de service avec de part. Fréquence de sorties dans l'année Les personnes interrogées au cours de ce sondage ont démontré qu'une proportion importante de la population était amenée à sortir de façon fréquente. De plus, la population française semble être plus adepte des sorties culturelles que la moyenne européenne. [...]
Référence bibliographique
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