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Le succès spectaculaire du géant américain Amazon avec un chiffre d'affaires de 200 milliards d'euros prévu pour 2018 et qui, par ailleurs, représente la plus forte capitalisation boursière du New York Stock Exchange, force le respect et amène à s'interroger sur les raisons du succès de ce business model issu de la révolution numérique. La livraison est devenue un enjeu crucial et un avantage concurrentiel chez ce géant de l'e-commerce pour reprendre un terme inventé par Michael Porter dans son livre éponyme.
Les Français ne parlent que d'ubérisation après le tsunami qu'a représenté l'arrivée d'Uber en France en 2009. En réalité l'arrivée d'Uber a été le marqueur d'une série de ruptures organisationnelles et technologiques amorcées dans les années 90 avec la révolution numérique et la mondialisation.
La Poste, entreprise emblématique de l'ancienne conception du service à la française restée très longtemps dans le giron de l'État, n'est pas épargnée par ce changement de paradigme induit par la révolution numérique et la concurrence internationale. Philippe Wahl a entrepris un plan stratégique très ambitieux pour diversifier cette « vieille dame endormie », pérenniser son image de proximité avec davantage de technologie et diversifier son activité dans la livraison pour répondre notamment à la problématique urbaine du « dernier kilomètre ». Pour comprendre comment nous en sommes arrivés là et mieux pouvoir répondre à la problématique du mémoire, nous expliquerons dans une première partie les prémices d'internet et de l'ubérisation, ensuite nous expliquerons en quoi l'ubérisation correspond à une véritable transformation structurelle, enfin nous étudierons dans une troisième partie dans quelle mesure l'ubérisation est une source supplémentaire de développement commercial des entreprises de livraison.
[...] L'économie collaborative propose des solutions à ces questions. -économie circulaire : Les consommateurs s'inscrivent davantage dans une économie où on consomme moins, plus durablement à l'exemple de la société américaine Patagonia qui fabrique des vêtements outdoors et qui incite ses clients à ne pas jeter en organisant notamment des tournées de Repair Truck à travers les USA ou la marque française Veja qui fabrique des Sneakers à partir de coton biologique et de plastique recyclé. Par rapport à La Poste qui est l'entreprise en toile de fond du mémoire, on peut citer sa filiale commune créée avec le groupe Suez, CYGO qui propose aux entreprises et aux collectivités le tri et le recyclage des papiers dans les bureaux avec des services de diagnostic et d'accompagnement personnalisé. [...]
[...] Nouvelles formes d'économie Le web 2.0 a permis l'émergence de l'économie collaborative basée sur l'échange, notamment avec les plateformes numériques « L'économie collaborative regroupe tous les acteurs de la consommation collaborative et désigne donc les différents acteurs permettant aux consommateurs d'échanger ou partager des biens et services. La notion d'économie collaborative sous-entend à la base la présence d'une volonté d'échange et de collaboration. Dans la pratique, on assiste souvent à une marchandisation des différents secteurs de l'économie collaborative. » (www.definitions-marketing.fr) Jeremy Heimans et Henry Timms viennent de montrer dans un article (encore dans la Harvard Business Review) que les entreprises qui réussissent aujourd'hui ne se contentent pas seulement d'être innovantes sur le plan technologique? [...]
[...] La révolution digitale amène de la simplicité, de la fluidité et de l'agilité dans de nombreux secteurs. On parle du reste de plus en plus de marketing de la facilitation qui devient un véritable élément différenciateur pour les marques de plus en plus connectées. Désormais en marketing selon Didier Maruani, Professeur à HEC, le modèle des 4 M (Marketing de la valeur, Marketing du risque, Marketing du Moment client, Marketing de la facilitation) vient remplacer le modèle des 4P et des 4C. [...]
[...] L'objectif de cette participation était de s'opposer à la tendance croissante dans leur activité l'ubérisation synonyme de précarité et d'absence de protection sociale. L'opinion avait été marquée durant l'été 2016 par la mise en liquidation judiciaire de la start up Take Eat Easy (160 personnes) implantée dans 20 métropoles françaises qui perdait de l'argent en payant les coursiers à l'heure engagée et qui aurait dû les payer à la course pour rester rentable, dérive inacceptable pour les livreurs qui ont été repris du reste en grande partie dans la plateforme Deliveroo. [...]
[...] 1.c/ mettre l'entreprise en mouvement « Il est inutile de refuser ou fuir ces nouvelles tendances, elles existent et gagnent du terrain. Les entreprises doivent alors se remettre en question, repenser leurs produits, leurs recrutements, leurs process, leur culture, leur marketing et leurs techniques de vente. Le digital est un environnement où tout va très vite, on publie des tweets, des messages, on lance une offre, on ajuste, on corrige, on obtient des feedbacks rapides? Il devient alors urgent de se remettre en mouvement selon un mode test & learn, en adoptant des méthodes inspirées du lean management. [...]
Référence bibliographique
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