Marketing associatif, Organisations Non Gouvernementales, ONG, marketing, domaine marchand, domaine non marchand, marketing d'étude, marketing stratégique, marketing opérationnel
En France, on peut considérer que la vie associative remonte aux clubs de la Révolution française. Depuis la fin du 18ème siècle, elle s'est inscrite dans la tradition.
En 2006, le secteur associatif regroupait 1 100 000 d'associations déclarées, mobilisant 935 000 bénévoles Equivalent Temps Plein (ETP) et employant 1 050 000 salariés ETP.
On peut distinguer deux types d'associations en fonction de leur composition du « personnel » : les associations « employeur » (16% des associations) et les associations sans salarié (84% des associations). Plus d'un tiers des associations « employeur » emploient entre 10 et 49 salariés et la moitié comptent moins de 3 salariés. Seulement 0,1% de ces associations emploient plus de 500 salariés. Il est utile d'avoir au sein d'une association des employés car ils constituent un apport de compétences, de spécialités professionnelles pour le développement d'un projet. Afin de renforcer la masse salariale, il est nécessaire d'encourager le bénévolat.
Depuis 2002, la création d'associations chaque année reste stable : on en compte en moyenne 70 000 par an ; 1 300 nouveaux organismes sont déclarés chaque semaine sur l'ensemble du territoire. Cependant, 9% des associations créées disparaissent à leur naissance.
On peut distinguer les différentes associations en fonction de leur domaine d'intervention :
L'action caritative(*) et humanitaire(*) qui concerne des populations variées (malades, sdf, réfugiés, victimes de désastres naturel, victimes de guerre...)
L'action sociale : Etablissements sociaux et médico-sociaux (par exemple l'accueil d'handicapés), associations en faveur des familles...
Les associations sanitaires : associations de malades, de lutte contre la maladie...
La défense des droits et des causes : environnement, associations civiles...
Le secteur sportif principalement composé de clubs sportif
L'éducation, la formation et l'insertion : aide aux chômeurs, à la formation, associations de parents d'élèves...
Le secteur culturel : les musées, les établissements culturels, les clubs de poésie...
Les loisirs : amicales, salles des fêtes, tourisme social...
La défense des intérêts économiques : syndicats d'initiatives, promotion de la vie locale...
Les associations les plus représentées sont les associations sportives (24,1%) et culturelle (18,6%) et 35% des associations appartiennent au moins à deux secteurs d'activité.
Concernant le territoire d'intervention des associations, la majorité (63%) intervient au niveau d'un quartier ou d'une commune.
En 2006, le budget cumulé des associations s'élevait à 59 milliards d'euros, soit 4% du PIB. Cependant, 80% de ce budget concerne les dites « grosses » associations. Seulement 5% des associations sont considérées comme telles. 75% des associations ont un budget inférieur à 1 500 euros.
Les ressources budgétaires des associations proviennent pour 46% du privé (dont 31% de l'activité, 10% des cotisations et 5% du mécénat et des dons) et pour 54% du publique.
Si plus d'un français sur quatre a déjà pratiqué une activité bénévole, les ressources bénévoles diminuent alors qu'actuellement une majorité d'entre elles fonctionnent à partir du travail de bénévoles et de petits budgets.
Aujourd'hui de plus en plus d'associations doivent faire face à la diminution du nombre d'adhérents, aux manques de bénévoles et pour les associations caritatives et humanitaires au manque de dons. Elles doivent donc trouver des moyens de remédier à cette « crise ».
[...] Les associations doivent donc se différencier. Face à leurs besoins de ressources financières, les associations doivent faire appel à des dons privés donc mettre en place des actions afin de sensibiliser et mobiliser les personnes aux dons et d'organiser les collectes de dons. Elles doivent mobiliser leurs différentes ressources humaines : sympathisants, bénévoles, salariés et volontaires afin d'atteindre leurs objectifs quantitatifs et qualitatifs ainsi que préserver leur enthousiasme. Elles doivent satisfaire au mieux leurs adhérents : connaître leurs besoins. La satisfaction des usagers, des adhérents ou encore des consommateurs est la condition essentielle de leur fidélisation à l'association. [...]
[...] Pour la plupart, qu'il s'agisse d'associations nationales ou d'associations à faible rayonnement (local), elles estiment qu'on ne peut pas parler vraiment de marketing dans le sens où elles ne vendent pas des produits et que ce terme est dans l'air du temps même si ce terme leur évoque quelque chose comme vendre son projet pour trouver des partenaires financiers ou encore une technique permettant d'avoir plus d'adhérents, d'améliorer son image, récolter des dons. La vision du marketing associatif diffère en fonction des personnes interviewées. [...]
[...] Cela va permettre de faire parler de soi, de ne pas tomber dans l'oubli. Si le message est fort, il va interpeler le public, le marquer et il va s'intéresser à l'association et va peut-être chercher à en savoir plus sur elle. Créer des évènements (meeting, concert, journées ) afin de montrer que l'association est active, dynamique, qu'elle fait des choses nouvelles, s'engage dans des actions et afin de communiquer sur ses valeurs (organisation de concours avec remise de prix en lien avec les valeurs de l'association). [...]
[...] Table des annexes Annexe 1 : Entretien d'Irène Jacquet, directrice d'une association du secteur culturel Annexe 2 : Entretien d'Odile Pigenel, présidente d'une association du secteur sanitaire et social Annexe 3 : Synthèse de l'entretien téléphonique de Michel Goyet, gouverneur du district Centre-Sud et de la réunion d'informations du Lions Club Lyon Aéroport sous la présidence de Marie-France Lacombe, le 28 mai 2008 Annexe 1 : Entretien d'Irène Jacquet, directrice d'une association du secteur culturel Laetitia Jacquet : Parlez-moi de votre association. Irène Jacquet : C'est une association musicale qui a été créée en 1973, forte de 180 adhérents. [...]
[...] Prenons l'exemple d'une ONG à rayonnement international et d'une association culturelle à rayonnement local ou régional. L'ONG va principalement chercher à collecter des fonds en fidélisant ses donateurs et en en acquérant de nouveaux, via des campagnes de publicité, du marketing direct. L'association culturelle va quand elle chercher à développer son nombre d'adhérents par les mêmes moyens, mais à un niveau local ou régional. Cependant, ces deux types d'associations ont des objectifs communs : développer leur notoriété, attirer des bénévoles afin de poursuivre leurs actions, développer et pérenniser leur activité, réinvestir dans du matériel nouveau, employer du personnel nouveau pour être encore plus efficace et proposer un meilleur service à leurs adhérents. [...]
Référence bibliographique
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