marketing durable, effets sur les consommateurs, consommation responsable, services aux entreprises, politique développement durable des entreprises, responsabilité sociétale, développement durable
Pour satisfaire une demande de consommation responsable, l'entreprise peut proposer de nouveaux produits/services en totale adéquation avec celle-ci. Les éoliennes pour particulier s'inscrivent par exemple dans une démarche écoresponsable. C'est le cas également des produits bio labellisés Fairtrade/Max Havelaar respectant les critères liés au développement durable. En effet, les sphères sociale et économique sont complétées par le pacte entre le producteur et le distributeur pour un commerce équitable, les prix restent abordables pour le consommateur final et la qualité du produit n'est pas à discuter.
Dans le cas des services aux entreprises en B to B, beaucoup ont trouvé un filon dans la tendance développement durable. Greenwishes propose par exemple une gestion des déchets améliorée et aussi un accompagnement de la politique développement durable des entreprises, notamment pour répondre aux exigences de la législation et de l'obligation de reporting. Créée en 2009, le chiffre d'affaires de cette start-up a doublé depuis l'année dernière et a déjà des grands noms tels que Microsoft, Danone ou encore BNP Paribas dans son portefeuille de clients.
[...] Et il reste encore du travail à faire pour les entreprises. En effet, les Français sont à ne pas accorder leur confiance aux grandes entreprises.[17] En présentant des informations de qualité auprès du client, majorées de la mise en avant d'une certaine transparence, l'entreprise peut aboutir à créer un lien de confiance avec celui-ci. Le distributeur Leroy Merlin dans ce sens, proposé un catalogue à ces clients avec des informations claires et précises sur les produits proposés et sur les économies potentielles générées par leur utilisation. [...]
[...] Les marques doivent alors investir en R&D pour pouvoir changer la composition chimique tout en proposant le même produit final sans en altérer le goût, la texture, etc. En effet, le défi est de conserver les caractéristiques du produit qui incitaient le consommateur à l'achat. Les distributeurs de boissons, notamment ceux d'eaux minérales, ont rapidement proposé des bouteilles en plastique recyclé ou fait en partie de matières végétales. Sur le terrain des bouteilles végétales, Volvic a d'ailleurs été pris au dépourvu par les journalistes de France 2 ayant fait analyser leur bouteille qui contenait beaucoup moins de matières végétales que les annoncés dans leur campagne publicitaire. [...]
[...] Lorsque l'entreprise montre sa volonté de privilégier des achats responsables, elle pousse par la même occasion ses fournisseurs à s'adapter à cette demande. Orange, pour donner un exemple d'achats responsables, renouvelle son matériel tous les trois ans (conserver des équipements anciens nuit au bilan énergétique final) en privilégiant les équipements les plus économes en énergie.[8] Les achats responsables ayant un impact direct dans les produits ou matériaux qui finiront par la suite dans les mains du consommateur apparaissent plus souvent dans les politiques de développement durable que les achats responsables en interne. [...]
[...] La norme ISO 14001 met en évidence la nécessité de former les personnes, ici les salariés, qui exécuteront les tâches ayant un impact pour l'environnement afin qu'ils connaissent leurs responsabilités et leurs rôles dans ce management environnemental. Il y a aussi la promotion des écogestes dans les tâches quotidiennes de l'entreprise tels que la limitation d'impressions de documents au profit de la numérisation, éteindre son écran d'ordinateur le soir ou encore favoriser le covoiturage pour se rendre sur son lieu de travail (cf. écogestes Numericable) permet aux salariés de contribuer à leur niveau au développement durable sans pour autant bouleverser leur organisation de travail. [...]
[...] Pour exemple Danone, via le programme Danone Way, a instauré un moyen de partager des idées en interne et d'impliquer les collaborateurs dans des groupes de parole, le plus souvent sur des sujets de développement durable.[18] L'entreprise veut se montrer ouverte vers l'extérieur et ouverte aux échanges. Les grandes marques choisissent d'investir dans l'immatériel et créer une plateforme de dialogue. Les blogs et forums sont régulièrement utilisés pour ce faire. C'est le cas notamment de la marque de vêtement Célio avec son blog Vous les hommes. La communication évolue donc sur une base d'échanges entre la marque et le consommateur. Les États-Unis sont en avance sur le sujet par rapport à la France qui conserve culturellement une certaine opacité dans la transmission d'informations. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture