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Il y a 10 ans, le chanteur français Renaud chante "les bobos" qui "vivent dans de beaux quartiers ou en banlieue, mais dans un loft" et "sont fiers de payer plein d'impôts". Cette classe sociale nouvelle, qui s'affirme de plus en plus depuis le début du siècle est devenue un secteur privilégié pour les marques. C'est en effet une catégorie de consommateurs très large et intéressante, puisque dépensière. Il s'agit ainsi de les identifier pour les cibler au mieux dans les processus marketing.
[...] Enfin, les bobos sont donc des urbains à hauts revenus, ayant des modes de consommation extrêmement définis. Les valeurs sociales, politiques et culturelles se retranscrivent dans leur comportement et donc dans leur manière de consommer. Marketing Pour vendre au bobo, il faut mettre en valeur les attributs qu'il recherche dans leur consommation. Le packaging est très important : c'est par la façon de mettre en valeur le produit que le bob va être attiré ou pas. Ce qui compte c'est de mettre en valeur leur modernité. [...]
[...] Depuis, il est très largement repris dans le langage journalistique et politique, mais aussi par le marketing, car il désigne une véritable classe sociale nouvelle qui émerge. La notion est utile pour comprendre les modes de consommations nouveaux qui émergent et s'opposent à la surconsommation des années 1980 par exemple. L'émergence de cette classe modifie la façon de vendre les produits : dès le début des années 2000, Brooke et les autres écrivains qui pensent, cette nouvelle catégorie affirme la distinction à réaliser : c'est vraiment une catégorie sociale du 21e siècle qui se distingue des bourgeois ou des classes sociales inférieures. [...]
[...] Les bobos sont perçus comme des consommateurs qui mangent bio, prennent leur vélo, votent à gauche, regardent Arte et lisent Télérama. C'est à la fois un fantasme politique et journalistique, mais tout de même une réalité tangible d'un mode de consommation distinctif. En même temps, le mot est rarement employé par ceux qui appartiennent à cette classe. Les bobos n'ont que rarement conscience du clivage culturelle et intellectuel entre sa classe et la majorité de la population française. Si cet urbain valorise la mixité sociale des villes à l'inverse du bourgeois qui préfère habiter en banlieue, il s'entoure cependant souvent d'autres personnes de la même classe puisque le lieu d'habitation fait partie de la définition même du bobo. [...]
[...] Finalement, le bobo est à envisager comme un consommateur cherchant à agir au quotidien par son mode de consommation. Il ne s'exclut pas de la société de consommation, au contraire, mais cherche à l'orienter en valorisant des produits qui sont bien différents des produits de luxe des bourgeois traditionnels. Comportement Le comportement du bobo est avant tout celui de la valorisation des actions de la modernité. Ils agissent en fonction de ce qu'ils considèrent comme moderne, en accord avec les valeurs par lesquelles ils se définissent. [...]
[...] C'est une consommation utile. Le café est enfin un signe distinctif de la consommation du bobo : il s'agit de consommer du bon café issu de préférence de commerce équitable. Ainsi la dernière décennie a vu émerger des chaînes au grand chiffre d'affaires telles que les multinationales Starbucks et Peet's coffee, mais aussi des chaînes plus nationales telles que Colombus Café en France. Les circuits courts sont privilégiés : en des Français cultivent déjà sur leur balcon, jardin ou terrasse. [...]
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