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Contrairement aux idées reçues, les célibataires ne représentent pas uniquement un jeune citadin actif avide de sorties ou un trentenaire dépressif, isolé et fauché. Pour la définition commune, utilisée notamment par les institutions publiques, un célibataire correspond à une personne en âge d'être marié ou pacsé qui ne l'est pas. Une personne est considérée comme célibataire à partir de 18 ans.
En réalité, cette approche est beaucoup plus complexe. Les célibataires correspondent à une population multiple et hétérogène qui reste une cible difficile à cerner pour les marketeurs. En effet le marketing ne se limite pas à la définition commune d'un célibataire. Pour lui, le célibataire correspond avant tout à une personne vivant seule, qu'elle soit divorcée, veuve ou sans partenaire.
Aujourd'hui, 1 personne sur 3 est considérée comme « solo ». Ce phénomène est davantage prononcé dans les grandes villes. À Paris près d'une personne sur 2 est célibataire. En effet, c'est à partir de la Révolution industrielle que les célibataires ont commencé à quitter la campagne pour venir vivre dans les villes. Elles leur offraient des conditions d'existences matérialistes que le monde rural ne pouvait pas assurer.
Il est important de souligner que les célibataires forment une population difficile à cerner, car multiple, ce que nous verrons par la suite. L'INSEE établit en 2003 que 7 millions de personnes vivent seules dans leur logement. Cependant, ce chiffre exclut les familles monoparentales, les célibataires vivants dans leur famille, les colocataires ou encore les SDF. Or le marketing élargit la définition de l'INSEE en prenant en compte certaines de ces catégories.
[...] Avant 50 ans il y a davantage d'hommes que de femmes célibataires, une tournure qui s'inverse largement après. En effet les hommes veufs représentaient en de la population contre pour les femmes. On peut supposer que ces chiffres sont illustratifs pour les plus de 50 ans. Ainsi entre 1980 et 2007, le pourcentage de femmes célibataires a progressé de à soit de femmes célibataires en plus. Dans les sociétés traditionnelles où le mariage était l'unique statut permettant de se définir socialement, le célibataire faisait office de révolté et de marginal. [...]
[...] C'est un segment qui représente près de des foyers français, soit environ célibataires dont femmes. C'est un segment en pleine expansion de par le recul progressif de l'âge des mères lors de leur premier enfant, défini par l'Insee en 2008 à 30 ans. Les Eco solos font majoritairement partie des CSP ayant un revenu inférieur à 1500 euros par mois et qui possèdent de réelles difficultés financières. C'est une catégorie qui souffre le plus des hausses de prix et qui doit concéder loisirs, et dépenses personnelles au profit des dépenses usuelles. [...]
[...] Les seconds auront soit une consommation inférieure à la moyenne pour raison économique, soit une consommation de compensation. Depuis 10 ans, le nombre de célibataires en France n'a cessé d'augmenter. En effet en 1999 on comptait environ 13 millions de célibataires pour 18 millions en 2004. Cela représente environ de la population. Ces chiffres ne comprennent que les personnes non mariées, reprenant la définition commune. Aujourd'hui personne sur 3 est considérée comme solo Ce phénomène est davantage prononcé dans les grandes villes. A Paris près d'une personne sur 2 est célibataire. [...]
[...] Les annonceurs les ciblent par le biais de médias audiovisuels et par la presse spécialisée. Le dynamique solo n'est pas encore un grand habitué des sites et autres moyens de rencontre auxquels il associe une image péjorative. Il tente de combler son célibat en fréquentant les milieux sportifs (golf et sport de raquette) ainsi que les milieux associatifs et culturels (galerie d'art, musée, théâtre). Dépensier sans être philanthrope, ce consommateur averti doit être abordé avec subtilité. Les 65 ans et plus Les 65 ans et plus sont de plus en plus nombreux grâce à l'augmentation constante de la durée de vie. [...]
[...] Les femmes célibataires deviennent de plus en plus indépendantes. Elles entrent dans la vie active par leurs études et non plus par le mariage. Elles sont financièrement autonomes. Elle maîtrise désormais leur vie et leur avenir par le travail et l'argent. Une étude menée par Ipsos des femmes célibataires se sentent plus libres que celles vivant en couple car elles peuvent gérer leurs dépenses quotidiennes comme elles le souhaitent. Les médias jouent un rôle important dans le façonnage de l'image du célibataire aisé, bien dans sa peau. [...]
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