Phénomène low cost, transport aérien, démocratisation, marketing, diagnostic sectoriel, infrastructures aéroportuaires, Groupe Air-France-KLM
Aujourd'hui, il est possible de se rendre de Paris vers Nice pour 30 euros. Il y a dix ans, ceci était encore impensable. C'est la conséquence d'un phénomène Low Cost. En tant qu'étudiants, nous avons souvent utilisé ce moyen économique et rapide pour voyager en délaissant les compagnies traditionnelles comme Air France. A l'heure où les compagnies Low Cost occupent un quart du trafic européen, il est bon de se demander quel sera l'avenir de cette concurrence : Quelles sont les limites du phénomène « Low Cost » chez les compagnies aériennes ?
A l'heure de la mondialisation, caractérisée notamment par le rôle croissant des échanges et de la diffusion des connaissances avec l'accélération des cycles de vie des produits, la recherche d'efficacité et de rapidité sont devenus des éléments incontournables de compétitivité au regard des nombreuses entreprises.
Dans une société où les besoins de mobilité augmentent sans cesse d'une part pour les entreprises et d'autre part pour les ménages, le transport aérien répond parfaitement à ce type de demande.
En ce qui concerne les entreprises, l'internationalisation croissante, la diversification mondiale de leurs clients et de leurs fournisseurs qui utilisent de nouveaux modes d'organisation en réseaux, obligent celles-ci à avoir un accès toujours plus facile aux marchés. Par exemple, en France, l'aéroport Paris-Charles de Gaulle est relié à plus de 100 pays tout comme l'aéroport d'Orly qui a un important réseau intérieur et international. Tout cela permet à la capitale française d'attirer de nombreuses entreprises car il faut savoir que la moitié des entreprises européennes sont installées dans la capitale. C'est pour cela qu'une démocratisation du transport aérien au fil des années devait voir le jour par le biais de nouvelles réglementations.
[...] Cette flotte aérienne lui permet de desservir 58 villes dans 30 Etats américains. C'est grâce au développement d'une politique commerciale et de gestion innovante que Southwest peut désormais se frotter aux plus grandes compagnies aériennes. Sa méthode est aujourd'hui prise en exemple par d'autres firmes aériennes. Le principe est de réduire au maximum des coûts d'exploitation et de gestion, afin d'obtenir des tarifs deux à trois inférieurs que leurs concurrents sur une même ligne. Toutes ces compagnies ont une stratégie commerciale quasi identique basée sur un marché bien précis : - En effet, elles effectuent des vols de moins de trois heures et elles réalisent uniquement des dessertes point à point pour éviter de prendre en charge des passagers en correspondance et payer des redevances aéroportuaires à moindres coûts. [...]
[...] Partie 5 : Le cas du groupe af-klm I. La survie dans un marché instable Tout d'abord, si le groupe veut rester dans le marché, une maîtrise des coûts doit s'imposer. Il faut aussi mettre en place une restructuration en laissant de côté les modèles d'organisation trop stricte. En effet, depuis la dérèglementation c'est la réactivité qui prime, et les décisions doivent être prises rapidement. Il est à noter que ces 20 dernières années, toutes les grosses compagnies européennes ont dû faire face à des réorganisations. [...]
[...] C'est déjà le cas avec Easyjet qui a dernièrement ouvert une ligne le Maroc et l'Europe. Il est vrai qu'il existe encore de nombreuses possibilités de croissance avec l'ouverture sur l'Afrique, l'Europe de l'Est et centrale. Mais une fois que toutes les lignes de moins de 3 heures seront saturées, quelles seront les solutions de croissance ? II. Vers de nouveaux marchés Le modèle de Southwest met en évidence le fait que les compagnies Low Cost ont une vocation à créer un trafic propre. [...]
[...] Il s'agit d'une nécessité économique. En 2004 le groupe dépassait son potentiel de synergies avec un volume estimé à 580 millions d'euros contre 485 millions d'euros qui avait été prévu. C'est dire le rythme de progression significative qui a été réalisé. Partie 6 : L'avenir des compagnies low-cost 54 compagnies se partagent le marché du Low Cost en janvier 2005 Source : OAG, janvier 2005 Parmi ces nombreuses compagnies Low Cost, certaines n'ont pas résisté à la forte concurrence du secteur et on assisté aujourd'hui à un type d'évolution très rapide. [...]
[...] A l'heure où les compagnies Low Cost occupent un quart du trafic européen, il est bon de se demander quel sera l'avenir de cette concurrence : Quelles sont les limites du phénomène Low Cost chez les compagnies aériennes ? Pour tenter de répondre à cette question, nous reviendrons aux origines du Low Cost, pour étudier la compagnie Southwest Airlines, pionnière dans la mise en place du modèle. Puis nous détaillerons les origines et spécificités du modèle Low Cost en comparaison avec le modèle classique. Enfin, nous analyserons l'avenir qui est réservé à ce phénomène. Partie 1 : Historique I. [...]
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