Agroalimentaire, enfants, taux de prescription, marketing jeune, pâte à tartiner Nutella, marque de distributeur, secteur du marketing culinaire, actions de communication, nouvelles gammes de produits, design packaging, industrie de l'agroalimentaire
La nouvelle place économique et familiale occupée par les enfants aujourd'hui nous pousse à étudier cette population et ses nouvelles habitudes et tendances en matière de consommation. Ce mémoire nous amène ainsi, à voir comment les spécialistes de l'agroalimentaire en ciblant les enfants peuvent gagner un avantage concurrentiel.
Depuis quelques années, le pouvoir économique représenté par les enfants dans notre société a encouragé de nombreuses recherches et enquêtes. Ces dernières ont montré que l'enfant est aussi bien consommateur qu'acheteur. De plus, il est prescripteur en ayant une influence directe et indirecte sur les décisions d'achats de ses parents. Finalement, il est aussi le marché et le consommateur du futur. Fidéliser un enfant aujourd'hui, c'est donc voir ses ventes augmenter sur le court mais aussi sur le long terme.
Les spécialistes en agroalimentaires et les chercheurs marketing doivent donc s'adapter et innover en fonction des attitudes et des comportements de ces nouveaux consommateurs. Cependant, comprendre et atteindre cette cible qui est versatile et complexe n'est pas une tâche facile.
Les marques doivent repenser les usages et les fonctions de leurs produits pour les rendre accessibles, favoriser le nomadisme et valoriser l'acte d'achat. Dans le cadre de l'agroalimentaire, le pari de l'innovation pour l'enfant est indispensable pour exister et survivre face à la concurrence et aux nouveaux entrants, mais c'est aussi une action très risquée. Risquée, car la cible enfant est extrêmement protégée par les lois, mais également par les parents. Dans le processus d'innovation axé sur les enfants, le packaging et la communication sont désormais rehaussés au titre de déterminant majeur de la décision finale.
[...] Les entreprises alimentaires jouent sur le terrain de jeux de la collection depuis longtemps. De nombreuses autres marques ont aussi suivi cet exemple et ainsi vu augmenter leurs ventes. Gubber et Perry en 1993, prouvaient que la collection était l'outil promotionnel le plus efficace auprès des enfants. Muratore (1999) quant à lui, dans une enquête terrain démontrait que pour 35% d'entre eux il s'agissait d'un critère de décision d'achat. Kapferer en 1985 montre que la prime marche surtout sur les produits consommés par les enfants comme les yaourts ou les fromages industriels (kiri ou babybel pour 50%). [...]
[...] Nous, nous intéresserons pour ce mémoire particulièrement aux enfants âgés de 8 à 12 ans. Le jeune à cet âge est un acheteur important, il a de l'argent de poche (en moyenne 30 euros par mois selon l'INSEE, 2007), achète et choisi son alimentation (CRIOC, 2005). Si ces classifications sont à priori immuables dans le temps, la place de l'enfant dans la famille est en constante mutation. Cette situation en fait d'eux une cible aux ressources de plus en plus intéressantes. [...]
[...] Coca cola a axé son innovation sur les 3 points principaux que nous avons abordés plus haut : Le plaisir : Le produit propose un côté ludique en faisant découvrir à l'enfant de nouvelles saveurs. Le produit est frais et bon. La praticité : Le packaging est souple, increvable et facilement transportable dans les déplacements du quotidien. Le Nutri-Juice peut se consommer au petit déjeuner comme au goûter. Facile et pratique à ranger, il se met aussi bien dans une poche que dans le cartable. [...]
[...] La marque peut ainsi être identifiée sans être nommé. Martin Lindstorm (2005), montre que des enfants sont plus réceptifs à un message coloré qu'un message en noir et blanc. Marina Cavassilas (2010), a étudiée les effets des couleurs de packagings sur les enfants : Le rouge. Très populaire dans les restaurants de restauration rapide et dans les menus pour enfant (Exemple : Happy-Meal) car il augmente l'appétit. En effet, la couleur rouge en faisant augmenter le rythme cardiaque de l'enfant (excitation), fait en même temps augmenter sa sensation de faim. [...]
[...] Leheut, dans Co-branding : que pensent les adolescents de cette stratégie de marque? explique que cette technique est particulièrement efficace dans un contexte de globalisation et de concurrence. De plus, cela permettrait aux marques de gagner un avantage concurrentiel en se distinguant de leurs concurrents de manière originale et intelligente. Leheut et Pecheux en 2005, ont démontré que les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles au co-branding, tout comme Feldwick en 1991, qui présente les marques comme un moyen de référence pour les enfants. [...]
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