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Les chercheurs américains, Michael I. Norton, Daniel Mochon et Dan Ariely, soutiennent dans leur travail de recherche effectué en 2012, que plus nous consacrons du temps et de l'énergie à quelque chose, plus grande est la valeur que nous lui accordons, c'est ce qu'on appelle « The IKEA Effect ou effet de possession ».
L'IKEA Effect est un biais cognitif, c'est-à-dire une illusion cognitive observable lorsqu'une personne commet dans une certaine situation une erreur de raisonnement en décidant de recourir à une heuristique plutôt qu'à la logique, et cultive ainsi une croyance infondée, voire fausse.
Plusieurs entreprises ont remarqué l'efficacité de cette illusion cognitive et l'ont adoptée en tant qu'outil marketing, comme c'est le cas de la customisation de masse dans le secteur automobile. Le « faire faire » devient donc un classique pour les entreprises qui ont compris et qui ont pu mesurer l'efficacité de l'IKEA Effect.
La promotion de ces pratiques du « faire faire », du « fais le toi-même et du « Do-it-yourself » sont donc à la base du biais cognitif de l'IKEA Effect.
[...] Différentes sortes de recette ont circulé sur les réseaux sociaux ainsi que des vidéos ou des photos, le « Do-it-yourself » en cuisine est devenu une tendance mondiale qui occupe une place de choix en raison de la situation sanitaire. Marianne Parent (2021). Cuisiner n'est pas facile, c'est tout un processus de transformation. Et lorsqu'on cuisine, on y investit de l'effort, du temps et de l'énergie. Néanmoins des Français qui ont pris part aux enquêtes répétées effectuées par Santé publique France (enquête CoviPrev) durant les premières semaines du confinement lié au COVID-19 ont déclaré cuisiner des plats faits maison plus fréquemment que d'habitude. Les investigations personnelles qu'on fournit pour préparer le plat nous rendent fières. [...]
[...] La troisième partie comporte des points de sur le retour en force du « Do-it-yourself » en cuisine durant le confinement ainsi que l'apparition de l'effet IKEA sur le fait de cuisiner pour soi-même et pour les autres. IKEA Effect L'effet IKEA a été nommé et décrit en 2011 par trois chercheurs américains : Michael Norton, Daniel Mochon et Dan Ariely. À la suite d'une expérience qu'ils ont effectuée auprès des consommateurs IKEA, ils ont pu réaliser que les clients sont prêts à payer plus cher des meubles qu'ils ont assemblés eux-mêmes plutôt que des meubles équivalents préassemblés. [...]
[...] Cuisiner pour soi-même et pour les autres La cuisine est un lieu de partage et de socialisation, on ne cuisine pas seulement pour manger, mais pour apprendre et pour faire plaisir. Cuisiner nécessite des modes de préparation et de consommation, il y dans ce cas, des normes, des rituels et des usages à suivre. Tout ce processus apporte avec lui des contenus socio-symboliques englobés dans le partage, la création d'identité, le plaisir, la convivialité et même un peu de danger. Pour les familles qui ont des enfants, cuisiner ensemble et partager les repas est un plaisir affirmé (K. Philippe, C. Chabanet, S. Issanchou, S. Monnery-Patris). [...]
[...] Cuisiner pour soi-même et pour les autres Conclusion Introduction Les chercheurs américains, Michael I. Norton, Daniel Mochon et Dan Ariely, soutiennent dans leur travail de recherche effectué en 2012, que plus nous consacrons du temps et de l'énergie à quelque chose, plus grande est la valeur que nous lui accordons, c'est ce qu'on appelle « The IKEA Effect ou effet de possession » (Michael I. Norton [HYPERLINK: https://www.hbs.edu/faculty/Pages/profile.aspx?facId=326229&click=byline], Daniel Mochon and Dan Ariely, 2012). L'IKEA Effect est un biais cognitif, c'est-à-dire une illusion cognitive observable lorsqu'une personne commet dans une certaine situation une erreur de raisonnement en décidant de recourir à une heuristique plutôt qu'à la logique, et cultive ainsi une croyance infondée, voire fausse (Van Loon, M., 2018). [...]
[...] Il s'agit d'une autre revue qui raconte une expérience de l'effet IKEA en faisant préparer et cuisiner des légumes que les enfants ont du mal à manger au quotidien. L'effet attendu de « I cook it myself » donc je le mange a également fonctionné. « The IKEA Effect in Restaurants, Testing Do-It-Yourself Effects in Restaurant Meals » rédigée en mai 2018 par Niklas Bergmann & Dario Turelli, qui raconte l'expérience durant laquelle, on a demandé aux clients de cuisiner eux-mêmes certains plats qu'ils allaient consommer au restaurant. [...]
Référence bibliographique
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