Santé - médico-social, shopping therapy, thérapie par le shopping, Covid 19, expérience émotionnelle, image de marque, besoin affectif, consommation compensatoire, expérience d'achat, processus d'achat, lèche-vitrine, E-commerce, click and collect, achat en ligne, comportement affectif, social shopping, smart shopper, préservation cognitive, croissance cognitive
Le shopping fait désormais partie de notre quotidien. Homme ou femme, plus personne n'a de complexe à avouer s'adonner à cette pratique. D'après les enquêtes réalisées , tout le monde s'accorde à dire que le shopping à un effet positif sur la santé et notamment la santé mentale. Ces études suggèrent en effet qu'une journée de shopping a un effet positif sur les personnes ayant des sentiments négatifs. Cette constatation a donné lieu à une thérapie récente, mais d'ores et déjà fréquemment utilisée en outre-mer : la shopping thérapie. Peu répandue de manière scientifique en Europe, elle se développe principalement aux États-Unis où elle reçoit un accueil chaleureux des patients et des thérapeutes. Toutefois, nous sommes en droit de nous questionner quant à la réelle efficacité de ce traitement. Dans ce mémoire, nous allons apporter des éléments de réponse grâce à une étude minutieuse menée dans les recherches déjà effectuées et grâce aux entretiens que j'ai réalisés.
[...] Bien que les différences dans le traitement du temps dans le contexte du système d'achat puissent ne pas sembler majeures, les impacts sur les règles de décision et le comportement des consommateurs adoptant de tels systèmes seraient importants. Les objectifs du processus de pré-achat deviennent doubles. Le premier est d'établir des niveaux minimaux acceptables de qualité ou de performance. Le consommateur élimine les marques ou les produits qui ne sont pas satisfaisants en termes de satisfaction des besoins fonctionnels et/ou psychologiques. [...]
[...] À titre d'exemple, on peut citer des marques de mode qui affichent des messages et logos sciemment provocateurs ou agressifs. Ainsi, la personne qui achète ces produits peut extérioriser ses sentiments et ainsi se libérer plus facilement de ces derniers en montrant au monde sa colère et/ou sa tristesse plutôt que de la garder en soi ou pire, de retourner cette colère vers soi. Même si nous avons dit que le plaisir immédiat procurait plus de plaisir que d'offrir un cadeau, les patients peuvent avoir un sentiment positif à trouver le cadeau parfait pour quelqu'un ou un cadeau qui va être partagé entre tous au sein de son foyer. [...]
[...] » Le shopping est aussi un exercice de contrôle. Nous sélectionnons parmi des millions d'articles ce que nous voulons précisément et, surtout dans les temps incertains que nous vivons, nous savons que nous obtiendrons exactement ce que nous avons acheté et qu'il nous sera livré directement. Ce contrôle de la sélection et la garantie de la réception sont puissants, car ils deviennent un événement défini. Nous créons également un niveau d'attente et d'anticipation à partir du moment où nous appuyons sur le bouton d'achat, car nous pensons que nous sommes maintenant propriétaires de l'article, mais que nous avons un délai jusqu'à ce qu'il soit physiquement avec nous. [...]
[...] C'est pourquoi nous allons nous baser sur les données statistiques afin de tirer des hypothèses et des conclusions ouvertes et généralistes afin de poser les bases d'une piste de réflexion future. C'est pourquoi nous allons examiner au sein de ce mémoire toutes ces questions qui relient plusieurs disciplines : comportement humain, psychologie, biologie, anthropologie en examinant les littératures scientifiques et les enquêtes de terrain menées qui traitent du comportement et des émotions ressenties par les personnes effectuant du shopping. De manière plus détaillée et afin de couvrir le mieux possible ce vaste sujet interdisciplinaire, je propose de réaliser ce mémoire en axant le travail de recherche autour de trois notions afin de prendre en compte la complexité du sujet dans son ensemble et de fausser le moins possible les analyses, le tout en ayant un regard critique sur les chiffres obtenus et sur l'efficacité de cette thérapie. [...]
[...] Il existe donc de multiples façons de faire du lèche-vitrine et cela peut contribuer à l'utilité thérapeutique en favorisant la croissance cognitive. Tout d'abord, les acheteurs peuvent rechercher une stimulation pure pour lutter contre l'ennui, selon Tauber en 1972. Ce dernier souligne que le shopping « peut constituer un divertissement familial gratuit sans qu'il soit nécessaire de s'habiller ou de planifier à l'avance ». Arnold et Reynolds décrivent en 2003 la recherche d'aventure, de sensations fortes, de stimulation et d'excitation comme un motif d'achat. [...]
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