Grippe H1N1, communication, méthodes marketing, laboratoires, OMS, pandémie, épidémie, médias, culte religieux, vaccination, groupes pharmaceutiques, création du besoin, marketing de la terreur, stratégie des alliances
Aujourd'hui, de plus en plus de maladies apparaissent, avec leurs lots de solutions miracles proposées par les laboratoires : calvitie, phobie sociale, et à plus grande échelle l'apparition de plus en plus fréquente de maladie à l'échelle mondiale à propos desquelles des doutes sont
légitimes.
Comme le souhaitait Henry Gadsden, le marché des groupes pharmaceutiques peut enfin se targuer de toucher des clients et non plus seulement des patients. Cette subtile différence a pu naître de la nouvelle stratégie de « création de maladie » qui consiste simplement, comme le faisait le docteur Knock, à transformer les turpitudes de la vie humaine en maladies, troubles, de manière générale en problèmes à résoudre de manière médicale.
Elargissant les frontières de la maladie dans le but de développer de nouveaux marchés, les compagnies pharmaceutiques sont ainsi les principales artisanes de la définition de la maladie, et en font la promotion aussi bien auprès des prescripteurs que des consommateurs. Plusieurs alliances d'information sur la maladie ont vu le jour, avec à chaque fois les trois membres du triptyque de consommation du médicament : des personnes appartenant à des sociétés du médicament (les visiteurs médicaux en majorité), des docteurs (médecins et chercheurs) et le consommateur.
En s'engageant à faire prendre conscience au consommateur qu'il a certains problèmes « sous-diagnostiqués » et qui nécessitent de « soins » ces alliances visent à faire accepter l'idée que leur condition particulière serait largement répandue (voir plus loin l'exemple frappant des chiffres manipulés par rapport aux problèmes de dysfonctionnement érectile), sérieuse et traitable.
Parce que ces campagnes "de prévention de la maladie " font partie intégrante des stratégies marketing de certaines sociétés, elles opèrent dans le but de créer puis de développer un marché, pour trouver un lieu d'épanouissement à de nouveaux produits.
Comme nous le verrons plus tard, la manipulation permettant de convertir un problème bénin en problème dangereux et l'association de peur ainsi créée permet de manipuler le consommateur lui-même car comme le montre Pyszczynski, quand le consommateur est en situation de terreur voire de saillance de mort, il cherchera par tous les moyens à résoudre son problème, sans être logique pour autant.
[...] Sur ces 149 personnes, on peut tout d'abord faire un constat : 130 personnes sont âgées de 20 à 25 ans de 18 à 20 ans et 4 de 25 à 35 ans, on peut donc en déduire un âgé moyen de 22,34 ans soit une population particulièrement jeune et homogène de la population se situe dans la catégorie 20 à 25 ans). Ensuite, deuxième critère commun, la catégorie socioprofessionnelle. En effet, sur ce panel personnes sur 149 sont étudiants soit 99,3%. La seule personne n'étant pas étudiante est inactive ce qui permet de venir à la conclusion que la population de ce panel est une population jeune et n'ayant jamais ou peu travaillé Dernière question générale, le sondage laisse apparaître une dominance de sondée. En effet, sur les 149 personnes du panel sont des femmes soit un pourcentage de 63,8%. [...]
[...] Question de point de vue lors de l'évocation des chiffres donc. De plus, l'activité de promotion se focalisait uniquement sur les solutions chimiques au problème de la prévention des fractures, et faisait l'impasse sur toute la variété d'autres méthodes non médicamenteuses également efficaces, telles qu'un apport alimentaire supplémentaire en calcium et vitamine ou l'arrêt du tabac et l'exercice physique. Malgré ses particularités éthiques, l'ostéoporose reste un exemple intéressant de ce commerce de la maladie : ici le rôle des entreprises pharmaceutiques pour modifier le point de vue des consommateurs à propos de la diminution de densité osseuse a été considérable. [...]
[...] Par exemple, dans une étude où un groupe témoin de femmes sans fractures (mais qui avaient une densité osseuse de 1.6 du standard d'une femme adulte blanche) recevait un placebo et un autre recevait de l'alendronate (l'alendronate fait partie des bisphosphonates, servant au traitement et la prévention de l'ostéoporose) pendant quatre ans, le pourcentage de fractures vertébrales radiographiées était de seulement dans le groupe placebo, et de dans le groupe traité. Ceci équivaut à 44% de réduction relative du risque, mais un risque absolu de réduction de seulement 1,7%. [...]
[...] Tom Jefferson : [ ] l'une des caractéristiques les plus ahurissantes de cette grippe, et de tout le roman-feuilleton qui en a découlé, est que, année après année, des gens émettent des prévisions de plus en plus pessimistes. Jusqu'à présent, aucune ne s'est jamais réalisée et ces personnes sont toujours là à répéter leurs prédictions. Par exemple, qu'est-il arrivé avec la grippe aviaire qui était censée tous nous tuer ? Rien. Mais, ce n'est pas cela qui arrête ces gens de faire leurs prédictions. [...]
[...] En conclusion sur les méthodes appliquées lors de l'épidémie de grippe H1N1 en France, il faut noter une claire différence par rapport aux maladies habituelles ou aux maladies crées comme la calvitie : ici l'Etat était un acteur extrêmement important de la campagne médiatique, étant l'intermédiaire entre les 3 groupes pharmaceutiques ayant produit les vaccins et la population française. Il s'agit donc d'une claire différence avec les premiers outils vus en première partie de par l'absence de communication des laboratoires. Ceux-ci ont convaincus l'Etat qui s'est ensuite chargé de la communication. Il s'agit donc plus d'une action de lobbying de la part de ces groupes pharmaceutiques. Il faut noter également que malgré le crédit que donne la population à ses médecins, une forte vague de contre vaccination est apparue dans les médias. [...]
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